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Billet de blog 19 décembre 2012

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Aujourd’hui peut-être … ou alors demain

Devant ma maison y a un pin terrible
Dont la grosse branche pourrait bien tomber.
Pour mon pauvre toit, quelle belle cible.
Cette branche-là, je vais la couper

Aujourd'hui peut-être, ou alors demain.
Ce sacré soleil me donne la flemme
Je la couperai... té : après-demain
Et si je peux pas la couper moi-même
Je demanderai à l'ami Tonin
Qui la coupera aussi bien lui-même.
Ce n'est pas qu'on soit feignant par ici
Mais il fait si chaud dans notre Midi.

Mais « Le changement … c’est maintenant » nous disait François HOLLANDE, alors que Fernand SARDOU avait la prudence de ne pas exclure l’hypothèse du report à après-demain, surtout s’il y avait quelque espoir de « demander à l’ami Tonin » de faire le sale boulot.

Depuis quelques temps je commence à me demander comment se situent exactement : aujourd’hui, demain, après-demain … et aux calendes grecques pour François HOLLANDE.

Séparer les activités de banque de dépôt et de crédit, malgré les arguties des dirigeants des banques expliquant, en somme, que tout ce qu’elles font est au service des clients … c’était simple. On nous explique, désormais, que cela ne concernera que moins de un pour cent du chiffre d’affaire des banques. On se moque de nous et, pour faire passer la pilule on joint au texte soumis au Parlement quelques mesurettes sur la tarification des services bancaires (Vieux truc de prestidigitateur qui attire l’attention sur sa main gauche alors qu’il escamote le lapin de la main droite).

Face à MITTAL qui n’a cessé de piller notre industrie sidérurgique, y compris en transférant hors de France les brevets qui appartenaient à ARCELOR, autrement dit qui provenaient pour l’essentiel d’USINOR, afin d’empêcher toute survie d’une sidérurgie en France, nous nous sommes lamentablement couchés.

Concernant les réformes sociétales, nous avons eu droit à la « clause de conscience » des élus hostiles au mariage pour tous, nous voyons le vote des immigrés s’enliser.

Heureusement il nous reste « la fin de vie » et un recours à plus d’humanité dans l’abrègement des souffrances de ceux dont la maladie a tout détruit, sauf la volonté de quitter la vie.

Est-ce à la société française, dans son ensemble, que cette disposition devra d’abord s’appliquer pour nous éviter une agonie trop douloureuse de nos espoirs ?

Jean-Paul Bourgès 19 décembre 2012

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