Oh !, en titrant ainsi ce billet je n’exprime aucune hostilité contre la Suisse qui accueillit, il y a un peu plus de trois siècles certains de mes ancêtres de Franche-Comté qui pratiquaient la religion réformée lorsque Louis XIV commit cette stupidité et ce crime de révoquer l’Edit de Nantes. L’un de ces ancêtres occupa même des fonctions de juge à Neuchâtel vers le milieu du XVIIIème siècle.
Mais, en plus de recevoir les fonds de nos délinquants financiers, la Confédération Helvétique nous a donné quelques beaux exemples ces dernières années, en matière de xénophobie et de protectionnisme de ses intérêts matériels.
Dimanche les électeurs suisses eurent à se prononcer par une votation pour ou contre l’expulsion automatique des étrangers condamnés.
La réponse est sans ambiguïté : ils n’acceptent pas cette idée, qui ressemble fort à une certaine « déchéance de nationalité ».
Faut-il suggérer aux membres du Congrès français, au cas où le projet de loi constitutionnelle leur serait soumis, de s’inspirer des descendants de Guillaume TELL, en ne votant pas une disposition qui serait une flèche mortelle tirée au cœur de notre Nation.
Jean-Paul BOURGЀS 29 février 2016