Dans notre bonne cité de Lutèce, règnait un empereur tellement sot qu'il croyait que son peuple l'aimait. Cet empereur se nommait Nicola Sakrozus, il s'était marié avec une romaine très connue Carla Brunitus. Il portait au poignet une lourde Rolexus, mais ne savait pas lire l'heure, ce qui l'énervait au point de lui donner un tic dans l'épaule gauche ! Il s'était aussi entouré de conseillers aussi stupides que lui : le fourbe Copélius, le cruel Guéantyphus, la très stupide Nadina Moranus dite 'la cruche' et beaucoup d'autres du même acabit.
Tout cela aurait pu durer des dizaines d'années, si ce crétin d'empereur n'avait pas tiré aussi fort sur la corde ! En effet, les Gaulois sont un peuple d'ordinaire très placide, occupé surtout à regarder la dernière invention : la télévisius, et surtout TF1deplus, dont le propriètaire, le gros et riche gouverneur Bouygalus, se vantait sans cesse d'abrutir un peu plus les citoyens de la Gaule et surtout de Lutèce. Mais, un petit groupe de Gaulois intrépides, galvanisés par un chef nommé Mélenchonix, se revolta, surtout quand Sakrozus, aidé de son amie la Walkyrie Anglagla Merkelichtenstein, inventa une nouvelle machine de guerre. Ce diabolique instrument était capable d'aller aspirer, directement les sesterces dans les poches des Gaulois ébetés, d'en former des énormes boules qu'il catapultait aussitôt dans les poches des nobles tribuns. Il était bien aidé dans cette tâche par le sioniste Goldman et son frère Sachs, car Nicola, était bien sûr, trop stupide pour inventer un mécanisme aussi subtil !
Donc, le 21 fèvrier de l'an 12 il fit adopter l'utilisation de son engin par tous les tribuns ou presque, présents dans l'hémicycle. Seulement 44 de ces tribuns osèrent voter contre ce système, on ne les a plus revus.
Mélenchonix, devenu de plus en plus populaire, leva une véritable armée, ils partirent s'entrainer loin des espions Gaulois comme Hollandix, Vallsix, Aubrix ou Le Penix.
Puis, le jour vint ou ces valeureux Gaulois purent enfin se débarasser de cet empereur de cauchemar et de toute sa cour bondée de parasites et d'inutiles. On rebaptisa l'Elysée (son palais) : Maison des citoyens, tous les sénateurs félons furent évincés et la Gaule, nettoyée de tous ces cafards, redevint le pays envié de tous, là où il fait bon vivre, les forgerons, les cordonniers, les paysans, tous se remirent au travail, la plupart des banquiers furent exilés, et seuls certains furent condamnés à compter les sesterces du peuple, la confiance relative dont ils jouissaient faisait qu'ils étaient fouillés chaque soir.
Les Gaulois, enfin heureux, vivèrent longtemps et eurent beaucoup d'enfants.
Billet de blog 23 février 2012
Manuel d'Histoire des Gaules
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