Après le tissu de mensonges proférés par sa Majesté Normal 1er, lors de la campagne présidentielle, il fallait bien s'attendre à quelques réactions. Aujourd'hui, c'est fait: la moitié de la France dite profonde est dans la rue et les bonnets rouges fleurissent partout.
Bien que tombé aujourd'hui à 15% de satisfaits, l'intéressé semble n'en avoir que faire, bien installé dans son fauteuil Elyséen et entouré de ses fayots de service.
La fièvre semblait avoir tombé après la comédie du "mariage pour tous" qu'il suffisait d'appeler "pacte civil" pour apaiser le mécontentement visible, elle repart de plus belle et cette fois mêle les intérêts des transporteurs bretons, des nouveaux chômeurs, de nombre de commerçants et artisans et des agriculteurs, et maintenant couvre l'ensemble du territoire Français de telle sorte que nous apprenions aujourd'hui que les Préfets ont été contraints de réagir, ce qui n'est guère dans leurs habitudes, en transmettant une note d'alerte à l'Elysée, et seulement 18 mois aprés les élections présidentielles.
Il faut reconnaître que cette situation est bien anormale pour quelqu'un qui se dit "normal" et je m'interroge sur les conclusions que peut apporter l'intéressé s'il en est seulement conscient.
Ses troupes sont divisées plus que jamais et nombre de députs socialistes sortis des dernières législatives commencent à avoir chaud aux fesses.
Je lisais même une immense interrogation de la presse à propos du devenir de ce beau pays de France: démission du Président fraîchement élu? Il ne faut guère y compter. Dissolution de l'Assemblée? Certains commencent à y penser tout haut et même trés fort, mais cela entraînerait pour Normal 1er une situation de cohabitation qu'il ne doit guère souhaiter.
Alors, changer de Premier Ministre, voire de ministres tout court, cela semble bien tard pour que la mesure soit efficace.
Ne fallait-il pas s'interroger avant sur la chasse aux richesses et sur l'inévitable pression faite sur les classes moyennes et laborieuses? Sans doute, mais maintenant il faut agir à chaud.