Dieu sait si la presse est versatile, mais il y va ainsi des médias et il faut bien s'y habituer, faute de pouvoir lutter contre cela. Hier, ils vilipendaient Sarkozy à qui mieux mieux et en disaient pis que mal! Aujourd'hui, ils cassent du Hollande. Et ils ne s'en privent pas, sans même oseeer dire qu'ils se sont trompés. Mais un journaliste se trompe-t-il?
Je suis allé hier soir à la manifestation organisée par le prétendant au trône de la Mairie de Royan, au demeurant un homme qui me semble trés fiable et plein de bonne volonté.
La cerise sur le gâteau, c'est que cette réunion, qui se tenait au Palais des Congrés, bénéficiait de la présence de Jean-Marie Le Pen, tout gaillard et aussi fécond dans ses 87 ans que lorsque je l'avais vu, une première fois, dans ma jeunesse.
Surpris, aprés avoir passé le cordon du service d'ordre, je n'ai vu que des gens trés bien. Où était donc l'horreur de ce parti du mal qui fait fuir les bien-pensants?
Ce sera peut-être la grande surprise des prochaines élections, mais aprés les promesses de changement de normal 1er et les conneries de l'UMP, ce serait de bon aloi de voir ce parti enfin reconnu puisqu'il représente quand même 4 millions d'électeurs et, grâce à une loi électorale cousue-main, il n'a droit qu'à deux députés alors que les communistes en ont douze.
Il y a enfin du changement dans l'air.