En cette période de pandémie notre gouvernement montre son incompétence. les éléments essentiels pour la lutte contre ce virus manquent. Les conséquences sont plus de malades et plus de morts. Ils ont été aveuglés par la rentabilité comme priorité avant la protection de vies et la prévention de souffrances humaines.
Toutes les propositions visant à une politique plus efficace se trouvent bloquées par le verrou gouvernemental qui a le monopole du pouvoir. (Parlement, oligarchie d’hyper riches et presse).
Il est temps que la République fonctionne mieux en intégrant à part entière ce protagoniste fondamental qui lui manque: le peuple. Il est temps que la République co-gère les affaires publiques avec le peuple.
Le peuple ce n’est pas la foule, ce sont des professionnels experts de terrain, qui allient connaissances et expériences concrètes dans des milliers de domaines indispensables à notre vie sociétale.
Le peuple n’est pas la foule ce sont des soignants des artisans, des commerçants, des ingénieurs des enseignants, des techniciens de toutes sorte ...
Tous les cinq ans on lui demande de voter, entre temps de se taire. et d’accepter les seuls interlocuteurs qu’on lui propose : les CRS et les gendarmes.
Le peuple seul subit ces meurtrissures – les armes des CRS hier, achetés en nombre – et aujourd’hui une pénurie de matériel médical qui impose des morts et des malades induits par cette insuffisance de moyens.
Certains politiciens nous parlent de la France d’en haut et de la France d’en bas. Nous demandant par cette assertion d’accepter qu’ils soient en haut et nous en bas, Il n’y a pas dans la République un peuple d’en haut et un peuple d’en bas si ce n’est dans des républiques bananières.
Par contre il y a un peuple en amont qui fait la nature même de la démocratie et une gestion en aval du potentiel qui représente le peuple. La politique et leurs membres n’existent que par l’existence du peuple dont ils font partie n’en déplaise à certains. S’il n’y avait pas de politiciens il y aurait encore le peuple et l’inverse n’a pas de sens.
Ce n’est pas un simple changement de vocable c’est un changement de modèle. Là où on met des titres avec des privilèges, il faut mettre des fonctions avec leurs obligations. Il n’est pas nécessaire d’être plus haut que les autres pour accomplir la fonction qui vous est attribuée.
Dans ce monde où tout s’imbrique aucune fonction ne vaut plus qu’une autre, toutes sont interdépendantes. De fait, on refuse le mépris qui transpire de ces notions où les gens de la France d’en haut pourraient naturellement négliger la populace.
« Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux ».
Relevons nous et couvrons la France d’Unités Démocratiques.
Au moment où la démocratie s’amenuise au point de ne devenir qu’une façade creuse créons rapidement par le processus de l’association loi 1901, des Unités Démocratiques multiples qui bourgeonnent dans toutes les régions dans les villes et les villages. Des associations citoyennes labellisée avec une déontologie Républicaine à définir précisément. Des associations citoyennes dont les porte-paroles se retrouvent pour apporter leurs idées et leurs décisions au cœur d’Unités Démocratiques de Bassin de Vie.
Le Bassin de Vie est une entité géographique et économique homogène. Tous ceux qui y habitent sont confrontés aux mêmes problématiques. Chaque Unité Démocratique de Bassin de Vie (UDBV) doit être rattachée à un journalisme indépendant et autonome, membre du fonds pour la presse libre, inaliénables, incessibles. Une telle presse est la seule source d’information fiable, nous en avons besoin, elle doit être irréprochable, soucieuse de déontologie, participative. Il faut donc que le peuple la choisisse et l’achète en fonction de ce gage.
Les UDBV sollicitent leur population à partir d’informations tirées de cette presse sur des sujets nationaux en raison de l’impact que cela peut avoir sur leur population et leur bassin de Vie. En amont les associations citoyennes sollicitent leurs UDBV sur des problématiques locales, entrepreneuriales, sanitaires, sociales … elles sont une veille sur les territoires.
Les UDBV se jumellent avec d’autres UDBV d’autres régions de France pour se connaître et éventuellement se fédérer quand des problématiques communes se retrouvent sur d’autres territoires, unissant leurs forces.
Les moyens des UDBV sont les pétitions, leurs médias et l’action sur les politiciens locaux par la masse d’électeurs qu’elles réunissent et la possibilité qu’elles auront désormais de sortir de leur rang un personnel prêt à se présenter aux élections régionales avec l’appui assuré des populations de l’UDBV.
Avec les associations citoyennes et les UDBV on retrouvera la fraternité, la vrai celle des affinités, du partage des valeurs communes, celle des émotions lors du combat pour une même cause, soyons la France en Amont, la France des sources celles qui irriguent le pays.