En aval je vois un étrange paradoxe, un autre monde qui se nourrit de mes rivières et de mes fleuves.
Il s'appelle démocratie pourtant seuls gouvernent ceux autoproclamés «meilleurs». Le gouvernement par les meilleurs c'est pour moi l'aristocratie, pas la démocratie !
Qu'ont-ils de meilleur sinon trop de privilèges ? Étrange jeux de vocabulaire où il s'agit de changer les mots pour continuer à faire la même chose.
Mais je vois aussi des hommes et des femmes qui lèvent la tête et tournent leur regard vers nous avec persistance, eux savent que nous sommes le même peuple.
Leurs mains comme des arbres saluent notre présence. C'est à eux que je m'adresse.
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Actuellement la conscience collective perçoit de mieux en mieux le fonctionnement de ces entreprises transnationales richissimes qui influencent nos pouvoirs décideurs afin que ceux-ci suivent une politique qui leur soit favorable.
Selon une logique qui leur est propre, elles souhaitent faire des bénéfices en constante augmentation avec une amélioration de la rentabilité, et rien ne doit arrêter cette volonté perçue comme normale.
Bien qu'il soit souhaitable qu'une entreprise fasse des bénéfices il n'est pas acceptable que cette démarche aille à l'encontre des besoins premiers nécessaires à la vie humaine digne.
Il faut empêcher cela.
Face au pouvoir de ces entreprises transnationales ce projet peut paraître totalement utopique. Pourtant c'est bien avec une conviction aussi folle, à priori aussi insensée que celle que nous pourrions avoir aujourd'hui, qu'une classe de richissimes a, après mai 68 pris la situation en main et s'est organisée au point d'augmenter son influence pour devenir aujourd'hui une classe dont la démographie ne cesse de croître au dépend de pans entiers de populations appauvries.
S'il y a quelque chose à retenir de cette situation c'est bien cette conviction que des projets considérés comme fous à priori finissent par se réaliser à force de détermination.
L'infiltration des richissimes dans les institutions de la République,
leur action sur les décideurs,
leur persévérance vers des objectifs précis,
le matraquage de dogmes absurdes indispensables à leur succès, savamment diffusées par un neuro-marketing sans aucun scrupule pour la population qu'ils manipulent sont quelques aspects de leurs méthodes.
Ce qui préside à cette forme d'agir ce sont la détermination, la cohésion, et beaucoup de cynisme.
Désormais Il faut faire preuve, nous aussi, société civile, société citoyenne, de cette même détermination et de cette même cohésion pour sortir de l'ornière, et combattre ce cynisme qui ne peut être que pathologique.
Notre force est le nombre, mais aussi le droit et le devoir naturel d'exercer notre part politique à la place qui est la notre.
N'oublions jamais que la population représente naturellement l'amont de toute démocratie, la source et la raison d'être de celle-ci.
En partenariat étroit avec nos représentants, les Français doivent mener la politique de la France sans qu'aucune décision ne leur échappe, sans jamais admettre qu'il y ait déni de démocratie.
Vu le nombre d'associations citoyennes qui couvrent le territoire français il ne suffit plus que désormais d'ajouter de la coopération et de la cohésion à tout ça.
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Première détermination: acquérir les connaissances utiles à l'expression d'une démocratie éclairée. Apprendre la création monétaire, l'organisation de la justice, l'organisation de la vie politique, le rôle de la police, les règles qui gèrent la détention ...
Deuxième détermination: comprendre et admettre que la notion de «meilleur» n'est utile que pour faire inexorablement une majorité de battus d'avance, maintenus docilement dans l'admiration du juste supérieur qui les étouffe et les méprise, lequel subit le même traitement.
Cette conception de la société casse la cohésion sociale par auto-destruction passive selon le processus de la réaction en chaîne.
Cela se fait au dépens de tous.
C'est une des conditions première requise pour assoir l'individualisme.
Ce dernier ne confère aucune liberté, il altère le lien entre citoyens, crée la rivalité en corollaire et inhibe la force liée à la synergie que l'on retrouve lorsqu'on coopère.
Il ne s'agit pas de vivre dans le communautarisme qui est l'autre façon annihiler la personnalité comme l'Histoire l'a prouvé, il s'agit de considérer la personnalité sous son vrai jour, à savoir source de richesses, intellectuelles, affectives et de savoir-faire.
Un être humain quelque soit son âge est à minima une bibliothèque, au mieux un carrefour d'échanges synergiques.
Pour qu'une société se prétende démocratique la personne doit en être l'unité fondamentale et celle-ci doit être autonome et libre.
La conjugaison de ces personnalités autonomes, libres, responsables et engagées sous le mode de la coopération et non de la coordination est la source d'énergie de notre démocratie.
Ainsi l'autre indispensable est un autre moi-même.
Personne ne saurait être supérieur et à ce titre personne ne saurait être inférieur, je suis unique et à ce titre les autres le sont également.
Je suis et il n'est ni plus fort ni plus faible, je suis et il est une source de savoirs, de savoirs-faire, un regard différent sur un même objet, une vision qui complète ce que l'autre ne peut voir.
Ainsi la cohésion sociale fait la synergie pour l'expression d'une volonté commune.
On est vraiment fort qu'avec les autres, les richissimes l'ont bien comprit et leur cohésion au sein de leur classe se fait au delà des partis politiques et des idéologies reconnues.
Troisième détermination: il est indispensable de progresser ensemble selon sa fonction et se méfier des titres.
Le titre n'est là que pour souligner une fonction mais trop souvent il accorde des privilèges bien au-delà de la simple nécessité.
Les fonctions abritent des compétences et des engagements.
Idéalement elles répondent à une déontologie.
Ce sont ces fonctions qui sont utiles, ce sont elles qui doivent être sollicitées et rémunérées. Elles sont bonifiées, amplifiées, potentialisées par les interconnections qu'elles bâtissent avec les autres.
La cohésion sociale et la conjugaison de ces fonctions font la force organisée d'une société citoyenne.
La fonction nous assiste, le titre peut imposer sa force, aliéner et transformer toute personnalité dont je parlais plus haut en pion inerte ajustable à merci.
Quatrième détermination: Celle qui consiste à croire et à poursuivre positivement une démarche vers un avenir où les sociétés sont conviviales et sereines.
L'avenir est une construction dont les prémisses voient le jour dans le cerveau, l'esprit et l'âme de ceux qui partagent la même présence au monde pour une période de temps qui a pour unité la durée moyenne d'une vie humaine. À quoi servirait une vision sinistre d'un avenir sans issue alors que celui-ci est inexorable. Pourquoi choisir une orientation morbide alors que l'avenir n'est encore qu'un souffle suggéré par une confluence d'âmes.
La virtualité de celui-ci permet de le moduler à bon escient.
La noirceur suggérée d'un avenir sans issue n'est souvent que l'action d'une influence mauvaise qui assure la dominance de ceux qui, par intérêt, sollicitent cette tristesse.
Contrairement à l'élaboration de nos projets sociaux ou professionnels le but de nos vies est déjà certain.
Par contre il faut les remplir, les habiter pleinement, et c'est là le «grand projet»: construire nos vies et par là construire une société.
Il ne s'agit pas de mettre en commun des biens au profit d'un capitalisme d’État, il ne s'agit pas de détruire les riches.
Il ne s'agit pas de renverser les politiques.
Idéologiquement il s'agit de réduire l'accumulation de capitaux financier par un plafond de revenu maximum de telle sorte qu'il n'y ait plus personnes sans logement, sans possibilité de s'alimenter et sans possibilité de se soigner correctement.
Il s'agit de pouvoir construire des projets dans la liberté qui définit chacun et qui respecte l'intégrité des autres.
Il s'agit de réduire les accumulations de capitaux financiers de telles sorte que ceux qui veulent vivre avec des revenus simplement suffisants et préfèrent avoir une vie en accord avec leur conception de la bonne existence puissent le faire sans avoir peur de se faire avaler par un capitalisme avide.
Il s'agit pour ceux qui pensent que «la réussite» se fait malgré tout, dans l'accumulation de revenus puissent encore le faire, mais en sachant qu'il y a désormais une limite, évitant que seuls quelques uns y parviennent, bouchant le chemin aux autres.
De fait cela permettrait à plus d'individus d’accéder à la richesse.
Une revenu qui se limiterait à 40 000€ par mois, est énorme pour 99% d'entre nous, aujourd'hui seuls 1% de nos concitoyens y parviennent.
Contrairement à ce que certains pensent, une limitation des revenus excessifs relancerait notre économie, solliciterait l'envie de «réussir» de ceux qui désormais pourraient se lancer vers cette hauteur de revenus maximum.
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C'est le devoir de la politique de gérer la "chose publique", de tempérer, de réguler, cette volonté de puissance insensible, presque autonome, d'un capitalisme qui s'emballe.
Il est humain que certains veulent s'enrichir et trouvent là, l'émulation de leur existence. Il est normal que d'autres se contentent de revenus intermédiaires qui leur permettent de soutenir un projet de vie orienté vers d'autres valeurs que celles de l'argent et de son accumulation.
Le capitalisme actuel se fait au profit des premiers et cela entrave les désirs des seconds.
Il faut mettre un frein à ce processus d'un capitalisme financier qui s'emballe.
Comme je disais c'est aux politiques de gérer cela, car c'est la fonction qu'on leur attribue par les votes et le suffrage universel.
Cependant leur impartialité est bousculée pour plusieurs raisons.
Par la corruption et les conflits d'intérêt tout d'abord, et en cela ils sont très sollicités.
Par le lobbying des entreprises qui est une forme légalisée de cette corruption.
Par l'aspect purement formel de la situation d'un élu dont la carrière professionnelle ne peut désormais plus se faire autrement que dans ce milieu. Il est facile de comprendre que celui-ci obtient des revenus et un niveau de vie de cette activité. La perte d'un mandat est une perte d'emploi. Pour certains, l'exercice de la politique devient une nécessité alimentaire, et l'idéologie passe au second plan.
Certains privilégiés n'auront pas ce problème mais cela traduit une autre atteinte à l'impartialité dont je parlais plus haut. En effet c'est souvent les mêmes classes sociales qui peuvent accéder au pouvoir, leur façon de considérer celui-ci ne peut prétendre ne point être orientée par cette origine.
Même si des femmes et des hommes politiques sont à saluer pour leur action au cœur de notre société, même s'il est certain qu'il existe des êtres qui s'engagent pour une cause, au dépend parfois de l'épanouissement de leur propre vie, il est facile de comprendre que le dévoiement de cette fonction est permit par d'autres, usant et abusant de leur pouvoir pour, contre toute déontologie, favoriser des intérêts privés.
Il faut soutenir et protéger les premiers et se défendre des seconds.
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La démocratie est le pouvoir du peuple, or celui-ci dés le pas des élections franchi, donne son seul pouvoir à un individu qui le représente. Ainsi s’éteint sa seule influence.
Il ne faut plus que le pouvoir du peuple s'achève au fond d'une urne.
La population demande aux élus de la représenter et, comme tout mandaté, ils doivent expliquer leurs actions, leurs démarches, et montrer comment ils ont contribué à servir les intérêts publics.
L'homme ou la femme politique subit donc la pression de ceux qui les ont choisis.
Pression plus ou moins «sympathique» mais une contrainte bien réelle semblable à celle que peut subir un haut cadre qui a de fortes responsabilités au sein d'une entreprise.
À ce titre il ont besoin d'être protégés et soutenus afin qu'ils puissent agir en confiance et dans la sérénité.
La comparaison avec l'entreprise doit s'arrêter là, car si celle-ci choisit des gens en fonction de leur C.V ce dernier ne suffit plus en politique, il faut de surcroît qu'une idéologie et une déontologie propre à l'action publique président de concert au comportement de l'élu.
Certaines personnalités politiques cachent leur motivation profonde derrière la notion d'intérêt général.
Ils nous renvoient vers des nuages d'idées, ils nous éloignent de la perception de leur véritable motivation qui contrairement au soi-disant idéal d'intérêt général se limite à favoriser certains au dépend du plus grand nombre.
D'autres encore se drapent dans leur notoriété, mettent en avant leur titre au dépend de leur fonction essayant ainsi d'échapper à toute justification.
Or la nécessité est tout autre, le titre est soutenu par la fonction, celle-ci est première.
Inverser cet ordre c'est prendre le risque de transformer tout titre en façade creuse.
En aucun cas la fonction de l'Homme public ne devrait devenir un aléas auquel il ne resterait qu'une place congrue, écrasée par un ego avide de pouvoir.
C'est pourquoi nous demandons que les politiques en charges de représenter la société civile rendent des comptes d'une manière précise et transparente, que ceux-ci soient analysés par des experts indépendants choisis et rétribués directement par la société civile elle-même.
En aucun cas la société civile et plus précisément la société citoyenne, c'est à dire celle qui s'implique dans la vie politique de la nation, ne doit être court-circuitée.
Plus que le pouvoir du peuple, la démocratie est le pouvoir avec le peuple. Elle à besoin de ses représentants, ils lui sont indispensables, elle ne pourrait fonctionner sans eux, mais la société citoyenne doit garder la main.
Elle doit avoir le contrôle de son Projet.
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Jusqu'à présent seules les élections permettent à la population de s'exprimer et par la suite il est supposé qu'elle pense comme ses dirigeants.
Or il en est souvent autrement.
Les idées divergentes sont les lieux communs de toute démocratie.
Le consensus total interpelle et fait craindre une dictature déguisée en démocratie.
Comme dans le vivant, les divergences font la richesse d'un être, d'un groupe ou d'une population car c'est de cette diversité qu'émerge la créativité et ainsi les possibilités d'adaptation à un environnement, qui lui, continue d'avancer inexorablement.
C'est souvent cette situation qui fait peur à ces personnes expertes qui «connaissent bien le problème». Elle craignent que ces divergences d'opinions ne proviennent que d'un brouhaha d'incompétents et que des décisions fatales soient prisent contre tout bon sens.
C'est un réel problème: La démocratie quand elle ressemble à une cour de récréation est un lieu de décisions absurdes parce que non éclairées.
Il faut que la démocratie soit éclairée.
La solution choisie jusqu'à présent a été de faire appel à des experts. Ceux-ci ce sont retrouvés d'une manière plus ou moins formelle à prendre toutes les décisions.
Dans certains cas ils font partie de Lobbies et une fois encore la démocratie se trouve dépossédée de son pouvoir.
Il semblerait alors qu'il n'y ait pas de solution !
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La notion élémentaire d'Unité Démocratique.
Avant d'aller plus avant dans cette réflexion, je voudrais que nous nous arrêtions un instant et que nous fassions le bilan de toutes les exigences auxquelles la démocratie doit répondre:
La démocratie doit être efficace dans ses débats.
La démocratie doit avoir accès au comptes rendu des politiques.
La démocratie a besoin de ses représentants et doit les protéger.
La démocratie doit interdire la corruption et mettre un frein à l'enrichissement sans limite.
La démocratie doit combattre le lobbying d'entreprise et interdire les conflits d'intérêt.
La démocratie doit permettre de respecter les intérêts de la vie humaine digne.
La démocratie doit être éclairée.
La démocratie doit garder la main et doit continuer à exercer son pouvoir au-delà des urnes.
La démocratie s'exerce plus facilement si le nombre de personnes qui la compose et faible.
Cependant la population d'un pays est très importante.
Il faut donc trouver une solution qui conjugue ces deux paramètres antagonistes.
Pour cela Il faut utiliser la notion d'unité démocratique qui représente une quantité donnée de population.
Considérons la notion de «bassin de vie», qui a l'avantage de correspondre à un milieu de vie commun géographiquement déterminé, mais aussi sociologiquement et économiquement caractérisé.
L'unité démocratique est un nombre fini de personnes faisant toutes partie d'un même bassin de vie.
L'ensemble des ces unités démocratiques représentent alors l'ensemble de la population de notre pays.
Le premier intérêt d'une telle unité démocratique c'est son ancrage local, sur le terrain, dans la réalité du vécu d'une vie de citoyen.
Cette situation motive l'implication de la personne qui voit la vie politique s'intéresser au plus prés à ses questionnements quotidiens.
L'ancrage local permet de comprendre la succession des implications qui génèrent une action nationale.
Notre vie politique est ainsi organisée qu'elle commence et finit au niveau des mairies des villes et des villages.
Ces unités démocratiques se confrontent selon les idéologies politiques qui sourdent dans leurs rangs.
Ces orientations sont l'écho de l'histoire d'une population, d'un lieu géographique et d'une économie qui caractérisent un bassin de vie.
Ces unités Démocratiques conjuguent leurs actions et échangent leurs idées par le jumelage et la fédération.
Le jumelage avec des unités démocratiques de régions éloignées afin de mailler le territoire national
et la fédération avec les unités démocratiques de régions voisines afin d'obtenir une synergie pour des sujets ou de grands pans de la nation sont concernés.
Chaque Unité Démocratique est servie par une association citoyenne type loi 1901.
Ces associations citoyennes utilisent leurs cotisations pour, entre autre, s'abonner à des journaux indépendants de leur choix.
l'impératif étant que ces journaux soient vraiment indépendants.
Favoriser la presse indépendante des pouvoirs politiques et financiers (actionnariat et publicitaires) est primordial pour que la démocratie s'épanouisse au mieux.
Souvenons nous, la démocratie doit garder la main, les politiques doivent faire des comptes rendus, dans cette démarche le journaliste d'investigation indépendant et le garant de ce droit.
Le journalisme d'investigation devient source d'informations.
Un des buts de ces associations citoyennes est de diffuser ces informations sûres et indépendantes par tous les moyens adaptés à la population dont elles s'occupent, afin que celle-ci soit éclairée.
Les unités démocratiques gèrent des problèmes locaux mais pas seulement, elles ont en plus une ambition nationale et visent la synergie avec les autres unités démocratiques pour re-créer
«l'autre force de la République»,
celle qui justement fait défaut actuellement et qui légitimement devrait gouverner avec les hommes et les femmes politiques qui sont ses représentants naturels.
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ces associations citoyennes ont un bureau dont les membres doivent être sans conflit d'intérêt
avec des partis politique,
avec des syndicats politiques
avec des syndicats trop puissants d'agriculteurs.
avec des multinationales,
avec des entreprises de lobbying
avec l'armée
avec l'industrie du nucléaire
il s'agit d'éviter toute prise de pouvoir abusif d'un système qui manipulerait ces unités démocratiques pour en faire leur base de propagande où profiter de cette tribune privilégiée pour faire du prosélytisme.
Le conseil d'administration de cette association qui représente tous les adhérents est composé d'hommes et de femmes à part égale.
Doivent être représentée,
les tout-petits par des parents.
Les adolescents doivent être représentés par des adolescents volontaires pour participer au conseil d'administration.
Les personnes âgées sont représentées par des retraités mais également par des personnes qui ont à leur charges la responsabilités de personnes du grand âge handicapées par le vieillissement et dont ils sont les porte-paroles.
Les handicapés par la maladie ou les accidents de la vie hors handicap lié au vieillissement.
Les femmes et les hommes ne faisant pas partie des catégories précitées.
Les proportions de la représentation catégorielle sont celles de la population du bassin de vie et non celles de la seule unité démocratique.
Le but est d'être le reflet de la population du bassin de vie et de défendre les intérêts de celui-ci précisément.
Ces intérêts sont:
de promouvoir le développement ou le maintien d'une économie afin qu'un maximum de personnes y trouvent son avantage quant à la qualité de vie.
De répondre aux exigences nécessaires à la sauvegarde ou à la réhabilitation d'un environnement au préalable qualifié.
De développer et de partager une culture qui se caractérise par l'art de vivre ensemble dans un espace, une région, un pays avec un passé historique reconnu et un avenir partagé autour de la notion d'humain.
De promouvoir l'enseignement et l'acquisition de savoirs utiles à l'autonomie des personnes et à leur action au sein de leur unité démocratique.
De conserver la primauté de la volonté démocratique quant aux décisions relatives à cet espace de vie.
Ces associations doivent être le plus neutre possible. Elles sont là pour «éclairer» les unités démocratiques, les aider à prendre une décision et les accompagner dans l'action démocratique.
Que celle-ci soit locale ou nationale mais en allant, cette fois, chercher des synergies auprès d'autres unités démocratiques motivées par les mêmes sujets.
Dans un premier temps il s'agit d'informer.
en diffusant une information indépendante et sûre
en utilisant tous les moyens adaptés pour transmettre cette information à la population.
En organisant des conférences avec des experts
dans un deuxième temps il s'agit d' aider à faire des choix
en organisant des débats
en définissant un programme d'actions
en élisant un module chargé de mission selon le mode du contrat synallagmatique et composé de membres choisis par vote à main levée.
Dans un troisième temps il s'agit d'aider à l'action:
en épaulant les chargés de mission (travail de secrétariat)
en faisant pression sur les représentants politiques par le poids de pétitions nominatives dont le nombre est proportionnel à l'engagement de la population pour ce projet.
En faisant des compte rendus à la population composant la ou les unités démocratiques concernées. Si il y en a beaucoup, le journalisme reprendra alors sa place en diffusant au niveau national ce qu'une large partie de la population a engagé.
En ayant une instance représentative au siège de l'Europe, Une fédération des unités démocratiques. Chargée d'ouvrir les débats Européens à la connaissance des populations concernées, de transmettre la volonté et les choix de la société civile, de remettre le flux de la démocratique dans le bon sens à savoir d'amont vers l'aval, l'amont étant l'ensemble de la population et l'aval les représentants de celle-ci, c'est à dire les femmes et les hommes politiques.
Une fois la mission terminée le module sous contrat synallagmatique se dissout et disparaît.
Ainsi à côté d'un système représentatif hiérarchisé, les unités démocratiques sont un réseau collatéral d'action politique sans chef.
Là où la hiérarchie capture par le lien de subordination, les unités démocratiques captivent par l'enthousiasme et l'intérêt pour l'enjeu.
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Comment le système des unités démocratiques permet-il de répondre aux exigences de la Démocratie réelle?
La démocratie doit être efficace dans ses débats.
Comme je viens de le décrire ci-dessus l'organisation des débats se prépare par une large diffusion de l'information auprès de la population.
L'organisation de ces débats et le moment le plus délicat de la gestion de la démocratie. C'est souvent face à cette difficulté que certains politiques préfèrent renoncer ou profiter de la situation pour la court-circuiter et faire à la place.
Ces attitudes anéantissent toute réalité démocratique.
Une avancée progressive vers la décision et plus encore vers l'action se gère. C'est là que se trouve la place de l'association citoyenne décrite plus haut et qui s'est donné la mission d'informer et d'organiser le débat démocratique.
En Alsace le maire de la commune de Kingerscheim, Jo Spiegel et son équipe pratique l'organisation de débats et la prise de décisions démocratiques depuis 2005.
Leur expérience et leur mode de gestion de la ville mais sur un bassin de vie et avec une ambition nationale cette fois peut faire école.
La démocratie doit avoir accès aux comptes rendu des politiques.
L'organisation des Unités démocratiques, avec leurs associations citoyennes, leurs modules chargés de missions tenus de faire des comptes rendus réguliers de leur action, et le relais par la presse indépendante vient conforter cette obligation.
Il reste à demander et à imposer à l'administration qui gère l'organisation hiérarchique de notre vie politique via nos représentants de satisfaire à l'obligation qui est la sienne de transmettre l'intégralité des documents concernant les délibérations sur les sujets qui font l'enjeu de nos débats.
La démocratie a besoin de ses représentants et doit les protéger.
Grâce au recueil de pétitions nominatives recueillies par les associations chargées du service auprès des unités démocratiques de chaque bassin de vie, grâce aux modules constitués de personnes motivées et engagées pour mener à bien ce projet, se crée une vague d'autant plus puissante qu'elle fait synergie avec d'autres unités démocratiques et rend enfin visible l'expression de la société civile à un moment précis sur un sujet précis.
Les hommes et les femmes politiques voient désormais quelle direction choisit la société dont ils ont la mission de représenter.
Ils doivent «coller» à ce mouvement parce que leur rôle est de répondre à l'intérêt du plus grand nombre.
Cette masse de population est un électorat qui peut changer son vote si le politique qui doit le soutenir ne répond que très rarement à sa demande ou s'il privilégie quelques uns au dépend du plus grand nombre.
Enfin parce que la presse indépendante se fait l'écho et l'analyste de la situation. Elle témoigne au reste de la société qu'elle est l'attitude des élus face à cette problématique.
Les idées, les projets, la politique en somme que veut prendre la grande majorité des citoyens d'un pays vient désormais de l'amont.
La base élémentaire et indispensable dont la société civile a besoin pour mettre en œuvre ses projets est le fabuleux outils que représente l'organisation politique mis en place par la République.
Sauf à mettre l'accent sur les fonctions et oublier un peu le ronflement des titres, supprimer les avantages jugés excessifs mais permettre l'indispensable nécessaire avec un contrôle et une totale transparence.
Ce ne sont plus les partis politiques qui lancent les idées dont on devine à chaque élection les stratégies électoralistes, s'appuyant trop souvent sur l'émotion, le storytelling, le «marketing» des sondages, la peur... tout sauf un vrai échange avec l'ensemble d'une société.
Ainsi l'exercice du pouvoir se trouve renversé
Au lieu de se retrouver à voter «utile» pour un candidat, nous sculptons désormais notre avenir politique.
Au fur et à mesure que les sujets apparaissent nous construisons la société que nous voulons à nos mesures.
Dans cette organisation tous les protagonistes sont gagnants, la population qui redevient active et propage ses idées, les politiques qui désormais sont visiblement soutenus par le plus grand nombre.
Protéger nos élus c'est les soutenir par le poids du nombre de pétitions qui témoignent de la force dont ils sont les porte-paroles.
Cependant nos représentant doivent avoir un statut tel qu'ils ne soient pas abandonnés lorsqu'ils finissent leur mission auprès de la nation.
La démocratie doit mettre fin à la corruption et à l'enrichissement sans limite
En observant le comportement des personnes richissimes on peu penser que la possibilité d'étendre sans limite la hauteur de revenus gigantesques sollicite l'envie d'aller encore plus haut alors que les besoins réels sont déjà atteints et dépassés depuis longtemps.
Il s'agit désormais pour eux d'un jeu, au pire d'une addiction.
Un jeu de démonstration ostentatoire armé de convictions primaires :
Celle de faire partie d'une classe sociale supérieure sans aucun scrupule éthique à avoir et dont les prétentions seraient absolument légitimes.
Celle de considérer le reste de la population comme un ensemble d'individus incompétents, moins intelligents, convaincu en cela par la seule preuve qu'ils ne sont pas dans cette classe d'élites.
Celle qu'il faut gérer à leur place, car ils sont ignorants, les processus économiques et législatifs trop compliqués pour eux.
Celle de croire qu'ils auraient besoin d'un chef «charismatique» qui les dirige. …etc.
Seule l'exploitation abusive des populations permet de telles hauteurs de revenus.
Ce jeu, pathologique comme une maladie mentale, détruit l'environnement par des déchets industriellement produits, détruit l'environnement social par la manipulation industriellement médiatisée, détruit enfin l'environnement économique par la monopolisation et le détournement des richesses.
Le corollaires de cette acumulation, c'est le réseautage, le compérage et tout prés la corruption qui se marie souvent avec les comportements mafieux.
Cependant certains avancent l'idée que sans les richissimes, ceux qui sont à la tête de nos transnationales, ils n'auraient plus de travail et craignent de se retrouver dans une situation de misère une fois que ceux-ci seront partis.
Mais les transnationales n'ont pas de patrie! Elles choisissent celles qui opportunément sont les plus conciliantes, ce qui signifie que leurs dirigeants sont déjà partis pour se mettre à l'abri de l'impôt de nos pays et des lois qui les régissent.
La richesse de notre pays ainsi produite s'entasse dans des coffres alors qu'elle devrait participer au devenir de la population.
C'est la possibilité d'accumuler sans limite de la richesse financière et foncière qui crée la corruption.
Si on limite la hauteur de revenus à 40 000€ par mois, ce qui est déjà énorme pour la majorité d'entre nous car peu de nos concitoyens y parviennent (1%) tout d'abord cela ne touche pas les petites et moyennes entreprises mais cela permettrait aussi:.
à beaucoup plus d'individus d'atteindre cette richesse.
De redynamiser l'économie du pays en augmentant le nombre de créations d'entreprises dans des marchés désormais libérés.
Si la fiscalité et elle seule, intervient pour limiter la hauteurs de revenus elle génèrera l'abandon d'effort d'enrichissement supplémentaire pathologique pour la société.
Elle protégera les citoyens qui pensent q'une vie bâtie sur autre chose que l'accumulation de richesse est plus profitable sans avoir peur de se faire engloutir par un capitalisme avide.
Les impôts récupérés permettraient l'amélioration du bien commun sans que personne ne soit vraiment lésé.
On pourrait assurer grâce à des monnaies affectées issues de ces impôts le nécessaire pour une vie digne des personnes à faibles revenus. Le choix de monnaies affectées permet d'orienter les dépenses: lutter contre l'indigence, lutter contre l'ignorance … elles ne s'accumulent pas de telles sorte qu'ils faut les utiliser et donc faire marcher l'économie.
On pourrait lutter contre le grand banditisme en les attaquant au niveau de la hauteur de leur revenus, ce ne serait certainement pas suffisant mais déjà les grands organisateurs de la criminalité seraient d'un seul coup visibles.
Les Unités démocratiques engagées dans le combat pour la limitation par la fiscalité de l'accumulation sans limite, pour un revenu maximum acceptable, fédérées au niveau national pourraient aisément aboutir à un résultat grâce à la pression faite sur les politiques d'une très grande partie de la population.
Relayées par les médias indépendants leur action ne pourrait qu'aboutir.
Dans cet accord tout le monde est gagnant car même les riches demeurent riches mais un peu moins, le reste de la population améliore ses conditions d'existence et les politiques sont soutenus par une population qui les appuit par des millions de pétitions nominatives, par des manifestations et des médias qui commentent leur action.
Certaines régions ont des avantages reconnus grâce au développement d'une activité industrielle monopolisante et lucrative qui avantage l'équipement des villes dans lesquelles elle s'est installée.
Bien qu'ils ne connaissent jamais cette situation d'une façon durable et que la chute est d'autant plus dure que le monopole est envahissant, laissant un creux social et économique prévisible, beaucoup de personnes défendent cette situation pour protéger leur source de revenus.
Les unités démocratiques de ces bassins de vie pourront défendre leur situation, et faire prévaloir leur point de vue face à d'autres unités démocratiques plus éloignées subissant seulement les désavantages d'un tel monopole.
Ainsi se construirons des désaccords féconds c'est à dire que des compromis vont être apportés et des solutions nouvelles seront inventées de ces désaccords premiers inévitables, indispensables et même souhaitables.
Mais surtout la corruption locale sera montrée du doigt par ceux qui ne sont pas partie prenante dans le compérage de la zone concernée servant ainsi de porte-voix à ceux qui dépendants de l'entreprise pour trouver leurs revenus ne peuvent parler sans risquer de perdre leur emploi.
Il faut enfin, pour garantir une stabilité de la démocratie que la justice soit vraiment indépendante.
Il faut supprimer le verrou de Bercy.
La démocratie doit combattre le lobbying d'entreprise et interdire les conflits d'intérêt.
L'organisation de notre vie politique est actuellement faite de telle sorte que trop de décisions importantes échappent à la population.
Des choix concernant directement notre pays sont faits par des instances qui lui sont totalement externes.
Je pense à l'Europe, celle financière, que nous avons actuellement, qui de fait est un formidable outil à ne pas tenir compte de l'avis des peuples.
D'une manière autonome elle élabore des projets et les met sur la table une fois que ceux-là sont déjà construits.
Pour l'Europe actuelle, l'enjeu n'est pas tant de savoir quand et comment un pays veut bâtir ses projets, mais simplement de savoir comment les représentants de ces pays vont procéder pour faire admettre des décisions prisent par un petit aréopage «d'élites politiques» accrochés à des valeurs prioritairement financières et qui prétend comprendre mieux que tout le monde quels sont les intérêts pour 28 pays et les 500 millions de personnes qui les habitent !
Ce sont des projets clef en main, réfléchis très en amont par des lobbies au service de multinationales qui sont prêtes à mettre des sommes colossales pour défendre leurs seuls intérêts financiers sans aucun souci pour les populations si ce n'est à les considérer comme un réservoir de consommateurs.
Bien évidemment dans un tel contexte les votes et les élections de chaque pays ne sont que parasitisme qui vient gêner l'élaboration de projets européens.
Tout cela ne peut être pris en compte au niveau de l'Europe car ça perturbe la constance nécessaire à l'élaboration d'une politique financière pour 28 pays.
Les élections, les référendums ne sont plus qu'une mascarade visant à faire croire au bon vouloir des peuples.
Les règles de démocratie élaborées depuis des siècles par des pays qui ont tous combattus pour les construire sont des obstacles au bon fonctionnement de cette Europe.
Trop souvent nous subissons les conséquences d'une telle organisation quand il est déjà trop tard pour agir ou réagir.
Nous sommes contraint au réactionnel car nous n'avons pas participé aux débats.
S'il n'y avait pas de journalistes d'investigation consciencieux, garants d'une idée de la démocratie réelle,
s'il n'y avait pas de lanceurs d'alerte courageux soucieux de l'intérêt du plus grand nombre,
il y a longtemps que nous aurions perdu tous nos droits et que nous serions à nouveau dans la féodalité.
Il est catastrophique que tout ce qui se fait pour aider et protéger l'indépendance et la sauvegarde de la société civile démocratique se fasse par la bande, la marge presque l'illégalité.
L'organisation pyramidale de l'Europe actuelle ne peut qu'aboutir à ce phénomène du lobbying industriel.
Il suffit de séduire, de harceler, de fasciner une poignée de députés européens pour voir s'ouvrir un marché riche de 500 millions d'âmes.
Ce lobbying là vient modifier nos politiques et nos vies localement il faut le combattre par un «lobbying citoyen».
Si le lobbying d'entreprise concerne des intérêts privés propres à un secteur financièrement rentable pour une minorité d'accapareurs, le lobbying citoyen, lui, concerne l'intérêt du plus grand nombre.
Le lobbying citoyen, appelé Plaidoyer remplace la notion de rentabilité par celle de «qualité de vie» comme valeur consubstantielle à sa raison d'être.
Grâce à l'organisation de la société civile sous la forme des Unités Démocratiques les informations provenant des lanceurs d'alerte et des journalistes d'investigation seront largement diffusées.
Ces derniers seront soutenus et protégés par l'importance de la réaction citoyenne.
Par le jumelage, les régions qui n'auraient pas noté une alerte, une atteinte à nos droits démocratiques, seraient prévenues.
Par la fédération des unités démocratiques, la synergie des avis ferait pression sur les représentants politiques.
Les politiques présents à l'Europe deviendraient des porte-paroles et non de simples décideurs.
Ils seraient soutenus par la population, protégés du harcèlement des lobbyistes, auxquels ils pourront opposer désormais les arguments de l'Autre Force de la République: l'avis citoyen.
Une représentation de la Fédération des Unités Démocratiques au sein de l'Europe permettrait d'inverser naturellement le flux démocratique pour que celui-ci se fasse de la société civile vers ses représentants et non l'inverse comme c'est le cas actuellement.
l'Europe dont le concept nous est utile pour le rassemblement et la protection des peuples est la voie maîtresse pour la création d'une vraie démocratie interétatique, durable, pour un véritable commerce équitable, accessible à un plus grand nombre, où le pôle financier retrouve son rôle d'outil et ne s'emballe plus.
Une Europe qui puisse enfin grandir et ne soit plus cette peau de chagrin démocratique réduisant la détention du pouvoir à un nombre de plus en plus petit de personnes, réduisant les avantages d'une telle organisation à de moins en moins de pays.
Il nous faut une Europe dont le maître mot est la coopération et non la coordination qui hiérarchise.
La hiérarchisation limite le pouvoir à quelques égos dont on imagine la facilité avec laquelle ceux-ci peuvent être aliénés par l'influence des lobbyistes et par les conflits d'intérêts purement personnels, (le goût pour une accumulation ostentatoire d'argent ou l'accession à une fonction valorisante.)
L'organisation hiérarchique est cependant nécessaire pour l'élaboration et la concrétisation de projets complexes et de grande envergure, mais en amont ceux-ci doivent être décidés et voulus par la société citoyenne via les unités démocratiques.
Cette hiérarchisation doit être transparente dans sa mission, par une déclaration obligatoire des conflits d'intérêts de ses participants, et par des rapports fréquents du déroulement de sa mission accessibles au public.
Son action est suivie par les journalistes d'investigation indépendants garants des valeurs de la démocratie réelle qui ont accès à tous les documents produit par la Commission Européenne.
Tout cela afin que la société civile garde la main.
A côté d'un système représentatif hiérarchisé, les unités démocratiques sont un réseau collatéral d'action politique sans chef.
Ainsi s'organise la démocratie réelle, la juxtaposition concomittante d'une société organisée en réseau: la démocratie d'amont, qui conjugue son action avec une organisation herarchisée de ses représentants politiques: la démocratie d'aval.
Il n'y a pas de France d'en haut ou de France d'en bas, avec tous les présupposés concernant les compétences de certains et en corollaire les incompétences d'autres, voir l'inutilité d'une population qui fait «remplissage». Désormais chaque unité de vie c'est à dire chaque citoyen est utile et indispensable – il faut imaginer la vie d'une société comme l'écoulement d'un grand fleuve dont on ne saurait imaginer qu'il n'est pas de source en amont et pour lequel on aurait inexorablement besoin d'une embouchure en aval. Tout au long de son parcours il doit alimenter villes et villages et son cours ne doit pas être détourné au profit d'accapareurs, sa finalité doit demeurer l'océan.
La Justice libre et indépendante, le journalisme d'investigation indépendant et les lanceurs d'alerte sont des regards vigilants posés sur le cour de ce fleuve appelé France.
La démocratie doit permettre de respecter les intérêts de la vie humaine digne.
Grâce à une prise de conscience locale, les cas où la vie humaine digne n'est pas respectée sont mis à jour. Le sujet peut être débattu d'une façon publique et non seulement au cas par cas.
Il devient sujet sociétal et non un problème que seule l'administration doit gérer.
Par le jeu des jumelages il est possible de savoir si un même processus d'appauvrissement touche d'autres secteurs du pays et une action conjuguée de plusieurs unités démocratiques peut faire une synergie pour lutter contre ce phénomène.
La population de chaque unité démocratique est informée, elle est ensuite amenée à débattre et à faire des choix. Son action peut être potentialisée par le jeu de fédération d'associations qui sur ce sujet se coalisent. Ainsi leur action, essentiellement sous forme de pétitions nominatives, fait pression sur les personnalités politiques selon une vague ascendante du local au régional jusqu'au national. Le seul critère qui permettra de définir l'ampleur de cette vague c'est le nombre d'unités démocratiques engagées dans ce processus de dialogue. S'il s'agit d'un problème qui ne touche que la ville dont émerge cette question le nombre d'unités démocratiques engagées sera faible et le problème sera réglé localement par le travail des représentants locaux. Si le problème se retrouve ailleurs, par exemple sur une ensemble relativement important de bassins de vie anciennement industrialisés et abandonnés depuis, le nombre d'unités démocratiques engagées sera beaucoup plus important, une action des politiques d'une plus grande ampleur sera donc nécessaire, la demande des modules chargés de missions représentant les habitants de ces régions et peut être aussi la population solidaire des régions avoisinantes obligera les politiques à prendre des décisions majeures.
La démocratie doit être éclairée.
La solution des universités populaires est évidemment un bon moyen pour éduquer efficacement la population, c'est un cheminement séduisant car il permet un enrichissement indéniable de la personnalité. On y apprend aussi à partager, un savoir, des idées une vie commune le temps d'un projet commun. Cependant ce ne peut être le seul moyen car on s'aperçoit que la fréquentation de ces universités correspond à un type de citoyens, beaucoup ne les fréquenteront jamais et cela représente autant de personnes qui ne seront pas éclairées par un savoir indispensable pour faire des choix politiques. Il faut compléter cet excellent moyen par d'autres systèmes. La solution des maisons citoyennes situées dans chaque ville où l'on se réunit pour débattre de sujets concernant la politique de la ville semble probant. En effet l'abord local d'un questionnement politique motive le citoyen car c'est d'un problème qui le touche directement dont on parle. La conjugaison des problèmes locaux que l'on retrouve par ci, par là sur le territoire fait l'ampleur de la vague démocratique qui peut parfois toucher tout le pays. Les modules chargés de mission organisent des conférences-débat avec des experts qu'elles sollicitent pour parler d'un sujet qui touche une population. Ça peut être les mêmes experts qui à Bruxelles se contentent de suivre à la trace un député dont ils ont la mission de convaincre au point de faire parfois un véritable projet de loi que ce dernier transmet tel quel au parlement. Dans le cas des unités démocratiques le sujet serait débattu, il serait public et l'expert devrait arpenter le territoire pour aller dans plusieurs régions touchées par le même questionnement.
Au passage nous constatons que le problème du lobbying se présenterait différemment. En effet la pression démocratique si elle est suffisamment importante va obliger les élus d'un pays, (bien que cela ne soit pas certain), à faire un choix en faveur de cette majorité de population et le lobbying d'une seule personne sur un seul député européen sera court-circuité par le lobbying des unités démocratiques.
La démocratie doit garder la main et doit continuer à exercer son pouvoir au-delà des urnes.
Avec cet outil: l'Unité Démocratique, la France et les Français continuent à co-gérer, avec leurs représentants la vie politique de leur pays.
Ils le font en collaboration d'abord avec leur élus locaux: les maires.
Puis avec les élus régionaux et lorsque c'est nécessaire avec les élus nationaux. Ils font cela par l'action des modules chargés de mission et par le soutien de pétitions nominatives qui comptabilisent le nombre de citoyens prenant parti.
Ils soulèvent des questions qui les concernent alors que celles-ci auraient pu être oubliées par un débat économico-politique d'où la population est parfois exclue.
Ils participent aux questions nationales, si nécessaire, par un débat collatéral dans les cas où ils ne seraient pas conviés à la table des négociations.
Ils clament leur avis avec d'autant plus de force à propos d'un sujet choisi que le nombre d'unités démocratiques engagées est important.
Ils sont soutenus en cela par un journalisme indépendant, qui selon l'ampleur du mouvement se doit d'en être le témoin.
Ils aident la presse indépendante d'investigation en s'abonnant à des journaux de leur choix dont le seul critère indispensable est la vraie et totale indépendance c'est à dire dont le fonctionnement n'est financé que par les abonnements de leurs lecteurs .
Ainsi ils sont au courant de processus cachés nuisibles à la démocratie et peuvent activer des débats, agir et changer le mode de fonctionnement de la société.
Ils peuvent prendre partis et exercer une réelle force et permettre qu'une démocratie vraie soient mis en place.
Il serait souhaitable qu'ainsi soient traités les programmes d'enseignement des enfants afin que nous formions des citoyens autonomes et cultivés, capables eux aussi de débattre dans des unités démocratiques. Mais aussi parce qu'une personnalité riche de la culture de son pays a beaucoup plus de chance d'y vivre bien avec les autres concitoyens. Des personnes largement cultivées, largement employables grâce au développement de facultés d'adaptation permettant de suivre l'évolution d'un environnement professionnel inévitablement changeant.
Le conseil des enseignants serait alors requis, ces personnes qui par leur expérience quotidienne auprés des enfants sont biens placées pour aider la population à réfléchir sur ce sujet.
Les représentants politiques seraient eux aussi sollicités pour leur expertise quant à l'évolution économique et politique de nos sociétés. Nous leur demanderons de mettre en œuvre les décisions prises à la suite de ces débats.
Enfin une instance Européenne représentant la Fédérations des Unités Démocratiques permettra de remettre naturellement le flux démocratique dans le sens logique de l'intérêt du plus grand nombre, à savoir de la Société Citoyenne vers ses représentants politiques et non l'inverse.