Tout ce qui entrave le libre exercice démocratique est nuisible
Il va falloir que les citoyens mettent un point d'arrêt à toutes ces dérives. A combien s'élèvent elles ? Tous les jours son lot d'escroquerie, de fraude, d'arnaque, de conflit d'intérêt, de prise illégale d'intérêt, d'abus de pouvoir, de lobying, de fraude aux électeurs. A combien s'élève le préjudice globale de toutes ces dérives. Car au final, c'est pour une histoire d'argent que nous renonçons à nos libertés, de gré ou de force. Alors, il y a dans l'empillement de ces faits, une sorte d'élite française qui nuit gravement aux principes démocratiques et qui aspirent les financements d'un tel système politique fondé sur des valeurs, dites universelles.
Ainsi un référendum d'initiative populaire pourrait formuler sa question : Faut-il durcir les sanctions prises à l'égard des responsables économiques et politiques pour des faits qui touchent à l'intégrité de leur fonction, à l'intégrité de la nation, à l'intégrité de la République et à l'intégrité de la constitution ?
Il faut nettoyer les écuries d'Augias. Il est inconcevable de remettre en cause un modèle social lorsque les citoyens s'aperçoivent que ce modèle n'est pas en déficit, mais qu'il est purement et simplement dépouillé. Pourquoi est il pillé ? Parce que les citoyens laissent faire. Nous citoyens sommes devenus d'un tel fatalisme, d'un tel pessimisme, que nous n'envisageons même plus que nous avons une existence commune. Nous partageons au moins tous le même temps ; celui qui s'écoule tous les jours.
Il faut être impitoyable vis-à-vis de ceux qui prétendent faire mieux que les autres. Ils ont la prétention de coire ce qui est bon pour les autres, pensent leur dicter les conditions du bonheur. Alors ils doivent plus que les autres assumer. Et l'épée de Damoclès doit être pesante et lourde.
S'enrichir, prendre le pouvoir, pourquoi pas. Il y en a que ça fait "bander", et puis il y a tellement de citoyens qui ne veulent pas agir. Mais prendre une forme de pouvoir sans assumer les responsabilités collectives, civiles, economiques, sociales, culturelles qui vont avec, il y a là quelque chose qui cloche. Et la démocratie n'aime pas les sons de cloche. Surtout la nôtre.
Alors il faut sanctionner cruellement.
Les responsables politiques : On ne compte plus les affaires tellement il y en a. Depuis quarante ans, combien ? Quelles sont les répercussions financières de toutes les dérives constatées ? Sont ils responsables de la situation actuelle ?
Nous citoyens devons porter le fer juridique dans la balance. Reconnu coupable, inéligible à vie, et peine de prison ferme. Sommes détournées à rembourser et transmissibles par héritage.
Faisceaux de présomption : plus il y a d'affaires et c'est déjà une affaire en soi. Donc suspension temporaire du corps représentatif jusqu'au délibération du tribunal. Président ou pas. La démocratie est à ce prix.
Les responsables économiques : Ils sont solidairement responsables du tissu économmique, peu importe leur taille et leur importance économique. Par la politique néo-libérale qui semble les animer, l'enjeu du risque économique doit marcher dans les deux sens. L'entrepreneur prend un risque, mais les population qui sont touchées de près ou de loin par l'activité économique d'une entreprise assument aussi le risque entrepreneurial. Localisation du travail, de la fiscalité, des contraintes... Ainsi, le chef d'entreprise se trouve garant du bon fonctionnement de la démocratie qui l'accueille et l'héberge. Il doit à ce titre être responsabilisé par la loi et peut être démis de ses fonctions, peu importe ses conditions contractuelles. La prison, la déchéance, le remboursement des sommes détournées, la restitution de tout ce qui a été soustrait au bon fonctionnement démocratique doit être totale et transmissible par héritage.
Je suis vindicatif, véhément, totalitaire, mais je ne fais que mirroir. Ce n'est pas la V° République qui est malade, ce sont ses acteurs subjugués par leur toute puissance narcissique. Nous revoici rendu à l'époque de l'absolutisme. Ou est le bouton des Lumières ?