L'Europe malade de ses fausses démocraties

Après de nombreux combats idéologiques et confrontations dans la rue avec les représentants de l'ordre qui ont permis l'avènement des avancées des droits des travailleurs face au chantage permanent des possédants, nous assistons désormais à un retour inexorable des errements qui nous ont conduits par le passé d'une part à la révolution Française, d'autre part à ces guerres meurtrières qui ont décimé la jeunesse et les forces vives de notre pays lors des deux dernières guerres mondiales. Ces grands bourgeois qui nous gouvernent, qu'ils soient de gauche ou de droite, il est en effet très rare de voir des personnes issues des couches les plus modestes accéder aux portes du pouvoir, ont oublié bien vite qu'ils nous ont conduit à la guerre plusieurs fois depuis, que ce sont toujours les mêmes qui sont sacrifiés et ce, quel que soit le combat, et ces sacrifiés sont ceux également qui sont à la fois le fondement de notre économie et son moteur principal. Ce sont eux qui produisent les biens, qui aussi les consomment, dirigés par des contremaîtres et des Ingénieurs dont les parents ont travaillé dur pour permettre à leurs enfants d'accéder à de meilleures études et conditions de vie. Messieurs qui nous gouvernent, vous nous ditent que ça n'est pas la rue qui gouverne, pour beaucoup d'entre vous, vous n'avez pas vécu Mai 68, mais il se pourrait qu'un autre évènement de même ampleur se produise à nouveau. Le pouvoir actuel agit de la même manière, se servant des forces de police pour contraindre la population et les travailleurs à accepter leurs délires idéologique dont la seule logique est la recherche du profit pour une redistribution aux seuls actionnaires qui ont financés leurs campagnes de mensonges. Les guerres nouvelles provoqués par des choix plus que douteux d'allégeance à cette Amérique consumériste et guerrière, et dont les conséquences se font actuellement sentir sur notre territoire, nous ne les avons pas choisies, vous vous êtes bien gardés de nous demander notre avis d'ailleurs, ces compromissions avec les pays Africains auxquels d'ailleurs nous ne pouvons que difficilement donner de leçons (hein!!! Monsieur Sarkosi), encore une fois, à qui profitent ces actions que nous payons au quotidien à travers taxes et impôts nouveaux, certainement pas à ceux qui vous ont élus, et encore moins à cette majorité de gens qui expriment leur mécontentement de leurs votes blancs que vous vous refusez à reconnaître. Faudra t'il que nous devenions sauvages pour être écoutés, faudra t'il revenir à une justice plus expéditive pour que les responsables, quand ils sont en faute, payent un juste prix pour leurs erreurs et leurs conséquences humaines? Il se pourrait que vous ayez à répondre devant ce peuple qui vous a élu de la même manière que Tony Blair pour cette inutile guerre d'Irak.