Bye-bye Terra Eco !
Après douze années d'existence et un placement de l’entreprise en redressement judiciaire en juillet 2015, la revue Terra Eco n'a pas trouvé de candidats pour reprendre l’entreprise et s'est arrêté le 30 mars dernier. En 2014, un appel à souscriptions avait permis de récolter 105 106 euros et d'éviter la fermeture de la rédaction et donc la perte de 21 emplois directs et indirects dont six postes fixes de journalistes. Mais cela n'aura pas suffi pour régler le problème d’une « sous-capitalisation chronique » dont parlait Walter Bouvais le directeur de la publication en août 2015.
Dans son manifeste Terra Eco expliquait : « Partout, émergent de nouvelles formes de solidarités économiques, sociales et environnementales. Partager plutôt que posséder, rassembler plutôt que diviser, renouveler plutôt qu’épuiser : les piliers sur lesquels reposaient notre société basculent un à un ». Et Terra Eco a été le terreau de ces pensées nouvelles pendant toutes ces années, en incarnant un media libre et indépendant sans publicité.
Le site internet reste par contre toujours accessible avec de nombreux articles en accès libre. Celui-ci par exemple qui explique : « Comment le gouvernement a dépolitisé le ministère de l’« Environnement » en choisissant de remplacer dans l'intitulé du ministère « Ecologie » par « Environnement ».
L'article « Demain , le film qui donne envie d’y croire » parle du succès de ce documentaire qui montre les nombreuses initiatives existantes à travers le monde pour changer les choses, et ce dans des différents domaines comme l'urbanisme, l'agriculture, l'énergie et des modes de vie alternatifs. Il faut préciser que ce documentaire dépassera sûrement dans les semaines qui viennent le million de spectateurs en France !
Comme cela fait cinq ans que l'accident nucléaire de Fukushima est arrivé, vous pourrez également consulter le dossier du site à ce sujet. Et pour comprendre pourquoi iris et jonquilles ont fleuri en décembre dernier, lisez l'article : Nature déboussolée : « Au sein de notre laboratoire, personne n’a jamais vu ça » dixit une directrice de recherches au CNRS !
