L'australien Julian Assange, réfugié depuis le 19 juin 2012 à l'ambassade d'Équateur à Londres - l'Équateur qui lui a accordé l'asile politique - va donc commencer une cinquième année de réclusion. Comme le rappelle Télérama, Assange risque gros car « aux Etats-Unis, à la suite de la divulgation depuis 2007 de dix millions de documents, dont plusieurs centaines de milliers de dossiers secrets (câbles diplomatiques, NSA - Agence nationale de sécurité -, Irak et Afghanistan, prison de Guantánamo...), il est suspecté d'« espionnage, complot et terrorisme informatique ».
Julian Assange est aussi toujours visé par une enquête préliminaire pour «viol de moindre gravité» en Suède. Lui se déclare innocent disant craindre en outre une extradition déguisée vers les États-Unis à cause du mandat d'arrêt européen lancé par la Suède. Le journal Libération souligne qu'en « février, un groupe de travail de l’ONU a jugé l’Australien victime de «détention arbitraire» et demandé à ce qu’il recouvre «le plein exercice de ses droits garantis par les normes internationales».
Du 19 au 25 juin, de nombreux événements sont organisés à travers le monde pour demander la libération de Julian Assange. Le 19 juin, Assange est donc intervenu en direct en présence de plusieurs de ses soutiens dans plusieurs villes d'Europe. En France, Libération et Mediapart ont diffusé l'événement organisé à Paris en présence du philosophe Bernard Stiegler et d'Edwy Plenel. Et au même moment, à Bruxelles et à Madrid, l'ancien ministre des Finances grec Yanis Varoufakis et le juge Baltasar Garzón apportaient également leur soutien à Assange.
Pour conclure, une phrase de Julian Assange extraite de l'interview de Libération : « La surveillance de masse des populations est une menace pour la sécurité nationale, une menace pour la nature démocratique d’une nation. » Alors #FreeAssange ?

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