StreetPress est un pure player, « média indépendant » qui veut défendre « un journalisme de terrain et d’enquête » expliquait l'équipe lors du lancement en décembre 2009.
Dans un article de 2014, le journal Le Monde rapporte que Streetpress comptait 7 permanents dans sa rédaction, « 200 à 300 contributeurs bénévoles par an », et formait 15 jeunes pendant quinze semaines avec le programme gratuit de formation au journalisme Streetschool.
Toujours en 2014, StreetPress publie une enquête sur la Ligue de Défense Juive, un mouvement néosioniste d'extrême droite. La même année, le député communiste Jean-Jacques Candelier demandait au ministre de l’intérieur d’interdire la LDJ, la qualifiant « d’organisation criminelle barbare ». Suite à cette enquête, le fondateur de la LDJ a assigné en justice Streepress qui a demandé de l'aide à ses lecteurs pour payer les frais d'avocats.
En 2015, le site a révélé qu'un jet privé loué par l’Etat quittait Calais plusieurs fois par semaine et transférait des migrants sous escorte policière dans d'autres villes de France. Le porte-parole de la CIMADE - association qui accompagne les personnes étrangères dans la défense de leurs droits - expliquait alors : « il y a une escalade insupportable dans les méthodes utilisées pour éloigner les migrants de Calais ».
En 2015 et 2016, le site a enquêté sur Egalité & Réconciliation, l’organisation de l’idéologue d’extrême droite Alain Soral, en abordant notamment ses liens avec le Front National. Deux journalistes de StreetPress ont d'ailleurs publié un livre intitulé : « Le système Soral, enquête sur un facho business » chez Calmann-Levy. A savoir que quelques jours après la parution du livre, l'éditeur a été agressé en bas de son domicile, par un sympathisant d’extrême droite.
En janvier dernier, StreetPress a lancé la plateforme StreetVox « dédiée aux tribunes et aux témoignages militants en vu de l’élection présidentielle avec un engagement clairement revendiqué : à gauche toute » explique Télérama. StreetVox veut « pirater les débats, répliquer sur les réseaux sociaux aux thèses racistes et aux polémiques qui divisent, pitcher des solutions qui marchent sur le terrain, et penser notre société du futur ». Par exemple, je vous invite à lire les articles « Chaque soir, je suis prof de français bénévole pour les réfugiés », « Dans les affaires de violences policières, la victime devient souvent l'accusé » et « Comment Macron m’a séduit puis trahi ». Lire aussi cet article de Mediapart sur le rôle d'Emmanuel Macron, agent double d'Alain Minc dans la bataille du Monde ».
Dernièrement, StreetPress a enquêté sur Alliance - le premier syndicat policier de France -, bébé de la Droite, et sur ses bonnes relations avec l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy : tout un programme !
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