Souhaitent-ils sérieusement que nous arrêtions de penser
Souhaitent-ils réellement que nous cessions de parler
D'écrire, D'agir, en conséquence
Souhaitent-ils que nos pensées, nos gestes,
Se meurent à l'intérieur des leurs
Nos pensées marchent sur la tête de tous les grands du monde
Nos pensées balaient les idoles de la cours
Et nos soufflent puissants, les règles et les lois
Les raisons qui éreintent le monde
Nous soufflons sur la poussière du vieux monde
Pour mieux éteindre l'incendie qui couve
Nous le recouvrirons de nos raisons
Et de nos libertés
Nos pensées n'en peuvent plus de compter
Et nos vies, nos pensées d'esclaves s'émancipent
De la langue des maîtres qui ne cessent de compter
Car nos pensées ne compteront plus jamais
C'est fini, terminé
Elles n'ont plus de prix
Et nous agirons demain,
Un peu plus tard
De même,
Libre de ne plus compter
Avec, ou sans vous