L’information provient de Times of Israël, quotidien israélien en ligne, et de i24news, chaîne info israélienne.
C’est inimaginable mais cela constitue une preuve supplémentaire que le sionisme est tombé aux mains d’une extrême-droite capable du pire. Et elle est notamment soutenue par l’extrême-droite suprémaciste évangéliste et chrétienne. Bref : du « national-judéo-christianisme » pur sucre.
Il existe en Cisjordanie occupée une académie prémilitaire nommée Bei David et où enseignent notamment les rabbins Eliezer Kashtiel, directeur de l’établissement, et le rabbin Giora Redler.
Pour le premier les juifs sont génétiquement une race supérieure. Il plaide, selon Times of Israël, « pour réduire à l’esclavage les non-juifs « stupides et violents » du fait de leur infériorité génétique ».
« Oui, nous sommes racistes. Nous croyons au racisme… Il y a des races dans le monde et les peuples ont des caractéristiques génétiques, et cela nous oblige à essayer de les aider », a-t-il dit. « Les Juifs sont une race qui réussit mieux ».
Mais ce n’est pas encore le pire !
Voici, toujours selon Times of Israël, ce que déclare dans ses cours Giora Redler :
« Commençons par nous demander si Hitler avait raison ou non », a-t-il dit aux étudiants. « C’était la personne la plus correcte qu’il y ait jamais eu, et tout ce qu’il a dit était vrai… il était juste du mauvais côté. »
Redler poursuit en disant que le pluralisme est le « vrai » génocide perpétré contre le peuple juif, et non la solution finale de l’Allemagne nazie.
« La véritable Shoah, ce n’est pas quand ils ont assassiné les Juifs, ce n’est pas ça. Toutes ces raisons, qu’elles soient idéologiques ou systématiques, sont absurdes », a-t-il dit. « L’humanisme et la culture séculière de ‘Nous croyons en l’homme’, c’est ça la Shoah. »
Un temps inquiétés les intéressés se défendent classiquement en affirmant qu’on a délibérément sorti leurs déclarations de leur contexte. Ils prétendent qu’il s’agissait en réalité d’une charge contre Hitler et les nazis.
L’académie professe par ailleurs une virulente homophobie. Et, également, une misogynie non moins radicale.
C’est ce dernier thème qui, semble-t-il, inquiète le plus le pouvoir. Il est vrai qu’actuellement il comprend dans ses rangs des voix féminines passionnément génocidaires…