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Chercheur en philosophie. Parmi les axes de recherche : les rapports entre la philosophie de Martin Heidegger et le national-socialisme.

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Billet de blog 11 mai 2025

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1965 : Heidegger pense plus que jamais en nazi. Preuve par le Dasein.

Médard Boss, psychiatre Suisse, a invité Martin Heidegger à intervenir dans un séminaire qui s’est tenu à Zürich sur plusieurs années, de 1959 à 1965. Du philosophe Médard Boss déclara : « Martin Heidegger – l’homme le plus systématiquement calomnié qu’il m’ait été donné de rencontrer" . Je suis moi-même un "calomniateur". Et voici pourquoi.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Médard Boss, psychiatre Suisse, a invité Martin Heidegger à intervenir dans un séminaire qui s’est tenu à Zürich sur plusieurs années, de 1959 à 1965. Du philosophe Médard Boss déclara dans son avant-propos aux Séminaires de Zürich et cela sans apporter de précision : « Martin Heidegger – l’homme le plus systématiquement calomnié qu’il m’ait été donné de rencontrer – fut pris au piège d’une propagande mensongère ourdie par nombre de ses collègues ». 


Il faut sans doute songer aux témoignages à charge relatifs à son engagement nazi que des collègues de Heidegger auraient produit, témoignages qui auraient contribué à justifier l’interdiction d’enseignement dont l’ancien recteur à été frappé de 1945 à 1951. 


Quoiqu’il en soit le docteur Médard Boss ne pouvait inviter le célèbre philosophe en tant qu’intellectuel nazi ! L’invitation impliquait donc que soit niées les convictions nazies de Heidegger. La phrase citée plus haut valait ainsi comme rituel négationniste, destiné aussi bien à égarer les lecteurs peu instruits qu’à servir de couverture à ceux qui se situaient encore dans le sillage du parti hitlérien. Le séminaire devait absolument ne présenter qu’un visage académique au-dessus de tout soupçon. 


Cher Docteur Boss je vais ici apparaître peut-être bien plus qu’un calomniateur. Je pose en effet que la condition fondamentale à remplir pour comprendre le projet intellectuel de Heidegger est d’admettre qu’il s’est donné pour tâche principale de produire une version en « grandeur et vérité interne » du nazisme le plus violent, version permettant sa transmission notamment universitaire et cela dans un contexte géopolitique post-troisième Reich. 


Ce n’est pas ici le lieu de fournir un ensemble exhaustif de preuves justifiant la « calomnie ». Je vais procéder « seulement » à l’analyse d’un passage de Heidegger où celui-ci cherche à clarifier son concept de Dasein. La thèse est alors que la Dasein-analyse heideggérienne – strictement heideggérienne – est un dispositif rhétorique destiné à justifier le séparatisme absolu de « l’homme allemand » et, conjointement, la nécessité de dominer jusqu’à l’extermination toute population jugée constituer une menace à l’encontre de l’exceptionnalité de cet « homme allemand ».


Je vais, pour ce faire, analyser pas à pas un passage d’une intervention de Heidegger faite au cours du séminaire de Zürich du 23 novembre 1965.

 
Le mot Dasein signifie, d’après la tradition, être-là-devant, existentia. Par exemple, on parle dans ce sens de preuves de l’existence (Dasein) de Dieu. (Martin Heidegger, Séminaires de Zürich, Editions Gallimard, Paris 2010, page 182)


Heidegger rappelle tout d’abord l’existence d’une tradition d’usage du terme de Dasein, tradition qu’il va précisément s’efforcer de déconstruire (Destruktion, Afbau). Dasein désigne pour cette tradition la prise en vue d’un étant sur le mode de l’objectivité. Parler de Dieu en tant que Dasein c’est soustraire en somme Dieu aux brumes de la foi et prendre en considération ce qui se révèle  en l’envisageant dans son être ; en le faisant paraître en somme sur une scène de représentation un peu comme un peintre s’y prend pour disposer son modèle de manière à faire surgir, sous la lumière, le plus de détails significatifs possibles. On pourrait parler en ce sens d’une « mise en Dasein », expression qui  veut dire que, à propos d’un quelque chose, on s’y prend de manière à s’assurer qu’on l’appréhende dans ce qui fait son « existence ». 


Le cas des preuves de l’’existence (Dasein) de Dieu est intéressant puisqu’il s’agit effectivement de ne pas réduire Dieu à un effet de croyance, cela même qui pourrait n’en faire qu’une fiction ou qu’une sorte de fantôme sans consistance propre. Parler de Dieu en termes de Dasein c’est poser qu’on le considère comme une réalité, quoiqu’en l’occurrence suprême, réalité dont on peut dire quelque chose d’ « objectif » et dont l’existence peut être prouvée et pas seulement affirmée par un acte de Dieu.

La raison philosophique ne pouvait pas admettre l’affirmation suivante : Dieu existe puisque j’y crois, affirmation qui peut effectivement se déduire de celle-ci : Je crois en Dieu. On peut croire en toutes sortes de choses qui s’avèrent de pures fantaisies. La raison philosophique exige, quant à Dieu, des preuves de son existence. C’est dire qu’elle posait l’existence de Dieu susceptible d’être prouvée ; susceptible de ne pas être réduite à une pure fiction. Mais, on l’a vu, cela même suppose qu’il y a un Dasein de Dieu, c’est-à-dire que l’idée de Dieu est celle d’une réalité qui a sa consistance propre. Croire en Dieu ne prouve rien ; prouver son existence était nécessaire pour ne pas faire de Dieu un personnage de fiction au côté des Licornes ; des chevaux ailés ; des Cyclopes etc. 


Dans Etre et temps, Dasein est entendu autrement. (M. Heidegger, Op cité).


Et il est d’autant plus entendu autrement que Heidegger n’a eu de cesse de critiquer l’objectivité comprise comme la projection d’une subjectivité en tant que pouvoir de représentation. 
Ce qu’il faut ici comprendre c’est que Heidegger n’a jamais pensé qu’il était possible d’effacer l’objectivité du monde des hommes. Et c’est précisément en prenant en considération sa propre « foi » nazie qu’on peut expliciter ce qu’il en est au juste de la déconstruction heideggérienne de l’objectivité. 
Mais alors de quoi s’agit-il ? Je vais le dire avec une certaine sècheresse. L’univers de l’objectivité est celui d’une sorte d’infra-humanité. Ce sont les ouvriers travaillant sur les chaînes de montage. Ce sont les négociants croisant données financières et marchandises. Ce sont les hommes de science – et « la science ne pense pas » selon Heidegger – en tant que leur vocation est d’atteindre l’objectivité des phénomènes. Ce ne sont ici que les « basses œuvres » de l’animal raisonnable qu’est l’homme. Le mot important est celui d’animal. Or, pour Heidegger, être vraiment homme c’est précisément n’avoir rien à voir avec l’animalité. L’homme vraiment humain ne s’active pas dans un monde d’objets mais habite parmi des choses. La chose est précisément ce qu’il reste du phénomène qui échappe à l’objectivité. 


De manière encore plus sèche : du côté de l’objet se trouve la mentalité esclave ; du côté de la chose règne l’homme vrai – l’homme « supérieur » - en cela même qu’il se refuse à se définir par sa domination sur les esclaves. Heidegger le dit : le « maître » n’est souvent qu’un esclave d’esclaves. (On pourrait tenir compte du fait que « l’idéal » du camp de concentration nazi est celui d’un enfermement où, le plus possible, ce sont des prisonniers eux-mêmes qui le font fonctionner, l’ « homme vrai » se « contentant », au-delà de toute morale humaine, d’ exercer son droit de vie et de mort aussi bien sur les prisonniers de base que sur l’encadrement répressif.)


Le concept heideggérien de Dasein correspond exactement à cette stratégie de séparation entre un monde d’objets et un monde de choses. Ce concept doit pouvoir rendre compte, cependant, du fait que des « peuples » entiers ne peuvent que se vouer à l’action sur les objets : produire et consommer. 
C’est au reste pourquoi Heidegger enchaîne aussitôt par la critique de la compréhension existentialiste française de Dasein. 


Les existentialistes français n’y ont de prime abord par prêté attention puisqu’ils traduisent Dasein dans Être et temps par être-là, ce qui veut dire : être là et non pas là-bas. (M. Heidegger, Op cité). 


Prenons acte qu’il n’était pas dans l’intérêt du nazi Heidegger de faire audience à Sartre et à Beauvoir. Il les prend ici pour de vrais « beu-beu ». Dasein, da-sein, ça veut dire « être-là » ; ça veut dire être là et non ailleurs ! Ha ! l’existentialisme français !
En réalité, mais de manière heureusement à l’opposé de l’entente heideggérienne de Dasein, l’existentialisme a fait de « être-là »  le principe d’une analyse de l’expérience humaine comme étant toujours en  situation. Une approche de l’homme est ainsi indissociable des « là » qui dessinent tout d’abord comme un destin, un « en-soi ». Par exemple «l’homme » est cet ouvrier dont le « là » est la mine de charbon ou la chaîne de montage automobile. L’ « homme » est celui dont la couleur de peau – le « là » lui colle à le peau – le voue au racisme systémique. L’ « homme » est la femme aliénée dans la construction sociale de son genre supposément spécifique et fondé en nature etc. 


Quand Heidegger écrit à sa femme Elfride il utilise l’expression : « Ma chère petite âme ». Tel est le « là » d’Elfride, en tant que femme et épouse du grand philosophe, son âme ne peut être que « petite » ! Merci Martin-le-Grand ! (L’âme d’Elfride était désespérément petite malgré son hitlérisme acharné et son tricotage de chaussettes pour les soldats du front russe).

 
Mais alors où se trouve le nazisme du Dasein heideggérien ? 


Le là ne vise pas dans Être et temps une indication locale pour un étant, mais prétend nommer l’ouverture dans laquelle l’étant peut entrer en présence pour l’être humain, en particulier l’ouverture  où l’être humain peut entrer pour lui-même en présence. (M. Heidegger, Op cité). 


On est ici en présence d’une des clés du nazisme heideggérien. 


Explicitons tout d’abord le concept de manière « innocente ». Parmi les étants il en existe un, l’étant humain qui, seul, est capable de questionner ce qu’il en est de son être. L’être humain est Dasein en tant qu’il « peut entrer pour lui-même en présence ». Jusqu’ici tout va bien. On peut même accorder la proposition à l’existentialisme y compris dans sa dimension marxisante. L’ ouverture c’est, par exemple, la conscience de classe et la compréhension de la nécessité d’entrer en lutte. C’est par exemple, la conscience que les femmes ont de leur condition et de la nécessité, également, d’entrer en lutte pour l’améliorer. Bref : l’ouverture c’est l’éveil ; c’est le woke ! 


Mais, précisément, Heidegger est à l’extrême opposé d’un quelconque wokisme !


Et cela pour la raison décisive que, pour Heidegger, l’ouverture est fondamentalement réservée à un groupe déterminé : celui des Allemands au sens pur et aryen du nom. C’est ainsi que, dans les premiers Cahiers noirs, Heidegger déclare l’exclusivité absolue de la langue allemande en ce qui concerne le dire de l’être. « L’Allemand seul peut poétiser et dire l’être de façon originellement neuve. »


C’est cela même : si Dasein signifie l’ouverture selon laquelle un étant, en tant qu’étant humain, peut s’ouvrir à son être, à la mise en présence de ce qu’il est, cette ouverture n’est en somme pleine et entière que pour ceux qui sont en mesure, de par leur enracinement – et cela exclut les cosmopolites juifs – « à poétiser et dire l’être de façon originellement neuve ».


Tel est, pour Heidegger, ce qui fonde la hiérarchie des races humaines. La langue allemande est la seule langue vivante à être « la langue de l’être ». L’être parle à l’homme par la langue allemande. L’homme, l’homme vrai et authentique est celui qui a reçu en don la langue allemande. Il faut seulement qu’il sache se retrouver lui-même. L’antisémitisme d’état est ici supposé être un dispositif permettant à l’homme vrai de se retrouver en se délivrant de la corruption juive qui détruit ses racines. 
La daseinanalyse heideggérienne est ainsi un principe suprême de sélection. Heidegger ira jusqu’à dire qu’il n’y a pas de « dasein juif ». La « race juive » ne connaît selon cette guise nazie, aucune ouverture permettant la mise en présence de l’humanité authentique.
Au cœur de l’heideggérisme post seconde guerre mondiale on trouve ainsi une variante du langage codé cher aux nazis pour désigner les « opérations spéciales » et leurs victimes. La Daseinanalyse heideggérienne fait le tri entre ceux capables d’ouverture et ceux voués à la sous-humanité. 
C’est ici qu’il faut prendre garde à cette propriété du « système » Heidegger. On pourrait songer que ce qu’il dit sur la langue allemande ne serait que la manifestation d’un petit coup de sang chauvin. On peut cependant comparer le nazisme heideggérien à un puzzle. Celui-ci est caché sous l’apparence d’un discours philosophique. Mais, lorsqu’on prend la patience de réunir des pièces d’abord éparses et sans lien on découvre la cohérence d’un véritable système de légitimation du nazisme dans sa version la plus violente et meurtrière. Le Tu ne tueras pas n’existe pas dans le monde de Heidegger. Ce n’est pas un crime que d’anéantir des êtres incapables d’ouverture favorisant la « mise en présence » de l’être humain. Ce sont des monstres dangereux et comme s’agitant entre animalité et humanité.  Ce serait une bonne définition de l’objet «juif » au regard de l’antisémitisme de l’auteur d’Etre et temps. 


Être le là caractérise l’être de l’être humain. (M. Heidegger, Op. cité).   


Telle est la trouvaille du nazi Heidegger. Car, par cette proposition synthétique, il réaffirme en 1965, et en se référant souvent à son grand œuvre Etre et temps, que l’humanité de l’homme est conditionnée par la possibilité d’une ouverture. Dans les années 30 Heidegger n’a pas hésité à  conditionner l’ouverture elle-même à une sorte de « race linguistique ». N’est pas humain qui veut. Même un grand poète, s’il n’est pas un Allemand pur et parlant un « vrai » allemand, ne peut pas jouer dans la cour des êtres supérieurs. C’est au reste ce qu’il a fait comprendre à Paul Célan à Todtnauberg même.

 
Parler de Dasein humain est  donc un pléonasme qui n’est pas évitable partout, y compris dans Être et temps. (M. Heidegger, Op. cité).


Heidegger rappelle ici que Dasein caractérise l’être humain. Ajouté « humain » à Dasein est une redondance inutile. Un singe n’est pas Dasein. Une pierre n'est pas Dasein. Mais nous le savons maintenant : tout être d’apparence humaine n’est pas nécessairement Dasein et donc pas nécessairement un être humain. Si l’ouverture fait défaut, se comportant alors en animal dans un univers d’objets – tels sont les « ouvriers » abrutis par le « capitalisme juif » et passant leur temps à produire et à consommer même chichement – l’être d’apparence humaine est en réalité en pleine déchéance. Rappelons que le parti nazi s’appelait NSDAP : NationaSozialistiche Deustche ArbeitPartei : Parti national-socialiste des travailleurs allemands. 
Selon cette guise les travailleurs allemands étaient ainsi plus victimes d’une race que d’une classe. Des « sans Dasein » les maintenaient dans la déchéance. Le nationalisme est ici le nom d’un rassemblement purifié des « sans Dasein ». Heidegger lui-même s’est construit comme « Führer spirituel » de ce rassemblement nationaliste meurtrièrement antisémite. 


La traduction française adéquate pour Dasein devrait être : être le là ; accentuer comme il faut le mot Dasein, c’est dire non pas Dasein (être là), mais Da-sein (être le là). (M. Heidegger, Op. cité). 


En 1965 Heidegger sait qu’il peut compter sur ses admirateurs français pour le réintégrer dans le jeu de la culture philosophique. Il sait aussi que parmi eux certains sont antinazis et sans qu’ils voient clair dans la stratégie heideggérienne ils sont à même de proposer des traductions affadissantes. Ils n’ont aucune idée de l’ampleur du nazisme heideggérien et le traduise comme un auteur ordinaire. D’autres lecteurs sont « philonazis » et, quand ils traduisent Heidegger, prennent grande soin de respecter les consignes tacites de brouillage suggérées par celui-ci. 
Au passage, du haut de sa superbe, Heidegger donne une petite leçon de vraie pensée en l’espèce d’une pensée allemande dont l’expression ne peut qu’être délicate sinon impossible à traduire. 


Le concept heideggérien d’être le là, inséparable d’une notion racialisante d’ouverture, est un des concepts clés de la doctrine crypto hitlérienne de Martin Heidegger. 


Si l’ouverture a lieu l’être de l’humain entre en présence. Si l’ouverture n’a pas lieu il demeure ce que Heidegger appelle un « animal historique ». La langue allemande est privilégiée pour que l’ouverture advienne et donc favorise la mise en présence de l’être de l’homme. « Le langage est la maison de l’être » dit au reste Heidegger dans La lettre sur l’humanisme. Et c’est un aphorisme hitlérien. 


A la page 183 des Séminaires de Zürich Heidegger souligne combien le concept de Dasein est utile pour conditionner l’humanité de l’homme à une entente de l’être, cette entente n’étant pas donnée à toutes les populations. « Mais parce que l’être humain ne peut être qu’humain qu’en ceci qu’il entend l’être, ce qui veut dire qu’il se tient dans l’ouverture de l’être, l’être humain en tant que tel est caractérisé par le fait d’être à sa manière cette ouverture elle-même ».

Da-sein nomme finalement l’exclusivité allemande, au sens nazi du terme, en matière de mise en présence de l’être de l’homme. 


La lecture ici proposée apparaîtra d’une certaine manière « inimaginable ». Il faut cependant tirer toutes les conséquences du fait que Heidegger n’a eu de cesse de détruire, et pour le rendre impossible, un humanisme universel. Rien n’est plus étranger à Heidegger qu’une notion réellement universelle des droits de l’homme. Il est alors impossible de comprendre « humain » ou « homme », à propos de Dasein, comme ayant une extension universelle.


Heidegger a toujours été fidèle au testament de Heidegger et dont voici le dernier paragraphe :


Par-dessus tout, je fais un devoir, au commandement de la nation et à sa mouvance, d’observer scrupuleusement les lois raciales, et de résister impitoyablement à l’empoisonneur mondial des peuples, la juiverie internationale. (A. Hitler). 


La fidélité de Heidegger à Hitler passait par Da-sein. 

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