Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Quand B. Netanyahou présente la reconnaissance d’un État palestinien comme une cause du développement de l’antisémitisme et du « terrorisme » (les guillemets pour indiquer qu’il s’agit d’une étiquette qui n’explique rien), il inverse le rapport cause / conséquence, ce qui permet d’évacuer du discours la désespérance d’un peuple auquel Israël refuse le droit à l’existence politique. En n’opposant pas à ce discours martelé de B.N. un discours rectificatif de même intensité et en n’expliquant pas qu’il vise à justifier la colonisation brutale et terrorisante de la Cisjordanie qu’ils ne condamnent pas clairement, en ne situant pas le 7 octobre dans le processus conflictuel de 80 ans, mais en le présentant comme un commencement, les gouvernements européens, américain, australien, entre autres, contribuent à nourrir une colère et une haine qui confondent gouvernement israélien et juifs jusqu’à produire des crimes comme celui-là, spécifiquement antisémite. Ces crimes s’inscrivent dans l’ensemble des actes meurtriers de masse à tendance suicidaire (cf. les deux tours de Manhattan, le Bataclan… ), expressions de la désespérance planétaire qui se manifeste depuis la fin des années 80 – ce n’est pas un hasard – avec le développement corrélatif de l’idéologie d’extrême-droite.
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