Jean-Pierre Roche (avatar)

Jean-Pierre Roche

Auteur

Abonné·e de Mediapart

57 Billets

0 Édition

Billet de blog 17 juin 2024

Jean-Pierre Roche (avatar)

Jean-Pierre Roche

Auteur

Abonné·e de Mediapart

“La vie est une chose grave, il faut gravir” Pierre Reverdy

5ème République, ça suffit. Si la démocratie et la République ressemblaient à cette 5ème République alors les Esprits Libres ne seraient favorables ni à la démocratie, ni à la République ! Contre la farce du Front pas si populaire que cela et contre le R. Nazional, pour l'ART VÉCU et le GAI SAVOIR, SOYONS DES ESPRITS LIBRES.

Jean-Pierre Roche (avatar)

Jean-Pierre Roche

Auteur

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

EUROPE DIGNE, FRANCE MOINS
Après la montée Glucksmann et la faiblesse verte aux européennes, et à la suite de la dissolution inopportune, quasi forfaiture de la volonté monarchiste, “macronerie”, les démocrates sixièmistes et écologistes devaient créer la fédération des Esprits Libres pour une 6ème République écologique et sociale avec les forces du centre gauche, les écologistes laïques, les forces indépendantes, et se présenter aux élections unis au premier tour face à L.F.I. et au R. Haine.
Les macronistes ayant au préalable, et sans accord, déclaré qu’ils ne présenteraient pas de candidats contre les candidats démocrates.
C’était l’assurance de se qualifier dans une majorité de circonscriptions, de battre LFI au premier tour et de battre le R. Haine d’extrême droite au second tour.
Là, avec un Front patibulaire mais presque, l’alliance contre nature avec LFI constitue un repoussoir et le R. Haine en profitera au second tour.
Ce Front Populaire est une erreur gravissime qui sauve les députés LFI et favorise le R. Haine.
Hélas même Hollande, Glucksmann et Cohn Bendit, en acceptant le Front de la honte, ne s’avèrent pas à la hauteur bien que le dernier vote heureusement Clément Beaune à Paris.
Raphaël Enthoven, Bernard Cazeneuve, Manuel Valls et Jérôme Guedj portent avec nous le flambeau du refus de l’alliance contre nature au premier tour avec la clique LFI.
La gauche et les verts sont dépassés, la 5ème République est en faillite, place aux Esprits Libres.

Le seul rejet du R. Nazional ne saurait constituer un programme politique.
La seule remise en question des réformes Macron ne saurait constituer une ligne politique.
Les partis du système de la 5ème République ne remettent pas en question l’élection monarchiste même après un tel comportement du monarque.
Ils ne se posent pas la question de l’abolition de la misère grâce à un Revenu Citoyen alors que nous avons 13 millions de pauvres à côté de richesses énormes et que c’est le problème essentiel.
Ils ne remettent pas en question l’assistanat, et des riches, le plus couteux, les niches fiscales, et des pauvres, le plus inefficace.
Restant immigrationnistes, ils ne se décident pas à renvoyer effectivement les clandestins et à mettre en place une légalisation contrôlée de l’immigration, comme des drogues ou de la publicité commerciale.
Ils laissent courir la dette et veulent l’amplifier avec leurs programmes.

Si la démocratie et la République ressemblaient à cette 5ème République alors les Esprits Libres ne seraient favorables ni à la démocratie, ni à la République !
Avec cette 5ème “République”, monarchie-présidentialiste, Ancien Régime camouflé en République, la liberté est surtout celle de commercer n’importe quoi et de s’abrutir devant des médias et des spectacles, dont le sport professionnel et les J.O., vendus au capital et à sa publicité, l’égalité des chances est ignorée dès la naissance inégalitaire et tout au long des vies et la fraternité est inconnue. La laïcité est méprisée par les cléricalismes établis et montants. La 5ème République est ABJECTE et puante et ses règles et partis systémiques également et ce n’est certainement pas cette pourriture que nous défendons aujourd’hui en nous opposant au R. Nazional.
Nous défendons la liberté, l’égalité, la fraternité et la laïcité EFFECTIVES, nous défendons L’ART VÉCU, LE GAI SAVOIR, L’ESPRIT LIBRE.

Il ne s’agit pas d’empêcher le R. Haine cette fois encore pour laisser les mêmes causes entrainer les mêmes effets. Il s’agit de faire disparaître le néo-fascisme montant par une politique libérale-libertaire, européenne, écologiste, existentialiste, par un ART VÉCU, par une AUTRE ORGANISATION DE LA CITÉ, UNE AUTRE POLITIQUE, UNE AUTRE RÉPUBLIQUE, en ESPRITS LIBRES.
NON à la farce peureuse du FRONT PEUPOPULAIRE, NON AU FRONT NAZIONAL :

Le programme du Front, pas si populaire que cela, fait froid dans le dos :

En matière d’institutions, LE PLUS IMPORTANT AUJOURD’HUI avec la crise démocratique que nous traversons, ledit « Front Populaire » fait montre de l’indigence la plus complète contenue dans deux uniques lignes : « Institutions : Les partis de gauche promettent « d’instaurer la proportionnelle » aux élections législatives et d’ « abroger le 49.3 » comme préalable à l’instauration d’une VIe République. »

Les Esprits Libres s’opposent à la proportionnelle et surtout à celle de F.P. qui voudrait une barre à 5% pour être élu autant dire une fausse proportionnelle à l’avantage des forces cinquièmistes établies.
Qui plus est, sans le 49,3 l'ingouvernabilité est garantie.
Cette bande, populaire-populiste, rassemblant des incompétents, des malhonnêtes, des naïfs et de vrais voyous politiques robespierristes lambertistes, oublie, ou fait semblant d'oublier, que M. Rocard a gouverné, SANS QU'ILS PROTESTENT ALORS, avec le 49,3 bien plus que Macron, et que c'est ce qui permet de gouverner en cas de majorité relative et d'absence de consensus. Au pouvoir ils auront l'instabilité et le pays réclamera de l'ordre et un état fort. On touche le Front à faire reculer le R. Haine pour l’aider à mieux sauter ensuite, on diffère sa venue.
Dans leur besace les LFI ont aussi les référendums non républicains que nous refusons.
Ce Front populaire ne remet pas en question l’élection monarchiste. Voir notre proposition de suppression de l’élection monarchiste.
Ni le Sénat antidémocratique. Il n’introduit pas de sortition. Voir notre proposition de Conseil Citoyens pour remplacer le Sénat.
Idem en matière d'immigration, plus d'immigrés et de voiles avec le F.P. et le R. Nazional viendra après plus fort encore.
Ce Front « Populaire » sent la République de Weimar...
Pour l’économie F.P. ne tient pas compte de la dette abyssale et rase gratis et F.P. refuse le REVENU CITOYEN seul capable d’éradiquer la misère sans recours à l’assistanat.
F.P. refuse la semaine de 24h, que rend possible le R.C., permettant de travailler moins et mieux, permettant à chacun de travailler s’il le désire.
Avec le Revenu Citoyen :
- 4 jours de libres sans perte de salaire. Revenu de 24h payées 24 + R.C. =Revenu des 35h d’aujourd’hui.
- Plus de chômage. Les 24h légales libèrent des millions d’emplois disponibles.
- Suppression des allocations chômage. Le chômeur touche son R.C.
- Moins de délinquance. Les amendes pour incivilité et les peines au tribunal prennent directement des retenues sur le R.C.
- Retraite égales pour tous équivalent au R.C. doublé. Passage progressif à la retraite de 60 à 70 ans, 20 % de travail en moins et 20 % de R.C. en plus tous les deux ans.

Les productivistes idolâtres du travail et de l’esclavage salariés, qu’ils veulent aménager dans le cadre du capitalisme respecté, fascinés par le fétichisme mortifère de la marchandise, qui animent la farce tragique du nouveau Front Populaire
refusent le Revenu Citoyen. Ils refusent de revaloriser la valeur travail en SUPPRIMANT TOUT L’ASSISTANAT couteux, mesure qui permettrait de concentrer le social sur la SANTÉ, LA CULTURE et L’ÉDUCATION.
Culture dont il n’est pas question dans le « programme » de ce Front qui n’est rouge que de honte et qui ignore L’EXISTENTIALISME, LE GAI SAVOIR et l’ART VÉCU. Autant dire que ce Front Populaire est strictement bête et réactionnaire.
Voici une autre critique du programme de ce Front incompétent.
Tout est à l’avenant. Ces gens ne sont pas prêts à exercer le pouvoir et ne tiendraient pas six mois s’ils y parvenaient.

Si Poutine ou Le Pen sont un peu futés ils n'ont qu'à payer quelques casseurs de plus aux manifs pour que le bon peuple réclame le parti de l'ordre.

En outre cette alliance se fait nonobstant les positions LFI favorables à l’invasion de la Crimée, munichoises sur Poutine, délirantes sur Assad où les russes “allaient régler le problème”, sur Cuba présenté comme démocratique, sur le Hamas terroriste, sur le Tibet, les Ouighours, la laïcité bradée à l’avantage des pratiques islamiques, sur l’absence de démocratie interne au sein de ce mouvement “lambertriste”, social-fascisant, soumis à un, « gazeux ».

ESPRITS LIBRES,
Premier tour NI LES FRONTS, NI MACRON,
renvoyons les FRONT-FRONT fachos fâcheux dos à dos,
Votons candidats indépendants ou blanc.          

Second tour TOUT SAUF R. HAINE
et affidés du premier cercle de JL. Mélenchon
autour de la clique Panot Bompard.


EUROPÉENNES VOLÉES :
L’EUROPE RESTE VIABLE, la 5ème République moins !
L’extrême droite ne pourra, heureusement, pas constituer une minorité de blocage au
niveau européen.
Hélas E. Macron transforme cette défaite européenne des extrémistes en victoire nationale pour l’extrême droite française.
Nonobstant la guerre en Ukraine, la période estivale et les Jeux Olympiques, l’absence de débat démocratique législatif sérieux ET l'ABSENCE DRAMATIQUE DE SCRUTIN MIXTE ET DE DOSE DE PROPORTIONNELLE, pourtant promis moulte fois, pour des législatives, le petit monarque MACRON obéit aux injonctions du R. Haine et dissout l’Assemblée nationale.
Quid du débat européen, en aventurier revanchard il vole l’élection européenne et impose un débat franco-français.
E. Macron a perfidement fait monter le Ras. Nazional au long de son mandat et pendant la campagne et l’a légitimé et dédiabolisé plus encore en le présentant comme la principale opposition, en imposant le débat Attal-Bardella, en proposant de débattre à la Pen.
Perfide, il avait pourtant indiqué que les résultats des européennes n’entraineraient pas une dissolution que seule l’extrême droite réclamait.
Si E. Macron avait eu le sens de l’État il aurait expliqué au pays que la dissolution serait faite en fin d’année après la réforme électorale et l’introduction d’une forte dose de proportionnelle à la rentrée, réforme que réclament la plupart des opposants. Il aurait alors habillement cour-circuité le risque de motion de censure qui menaçait.

Cette précipitation, vomissure monarchiste, coup de poignard dans le dos de notre pays, de ce qu’il reste, pas grand-chose, de démocratie et dans celui de la présidente de l’Assemblée et du premier ministre eux-mêmes.
Cette sorte de forfaiture bonaparto-gaulliste à la petite semelle et à la petite semaine, “c’est facho pour un mois de juin”, se fait à l’avantage du R. Haine alors que la plupart des cadres de ce parti, dont la cheffe de ce ramassis de voyous politiques, seront traduits devant les tribunaux en septembre pour détournement de fonds publics du Parlement européen. Constatons que ce Macron sauve l’extrême droite de ce calendrier sombre.

La F.I., les soumis à un, ont largement aidé E. Macron à faire passer l’extrême droite pour la principale force d’opposition, propre sur elle, en se comportant en gueulards vociférant dans l’hémicycle des attaques ad hominem et se livrant à des délires allant jusqu’à refuser de qualifier le Hamas de terroriste comme si une résistance ne pouvait jamais être terroriste.

E. Macron nous place dans une situation pénible. Soutenir le Front opportuniste de la lutte des places, pas si populaire que cela, avec en force, en farce, la clique repoussoir LFI immigrationniste, pro-Hamas et munichoise qui risque de nous rendre incapables de battre l’extrême droite au deuxième tour. Cachez cette Nupes que nous ne saurions voir.
Rester à la maison et faire le jeu de l’extrême droite.
Soutenir le bloc central et... donner raison à Macron...

La solution, si nous avions affaire à un lucide, à un qui fait passer l’intérêt de la politique, organisation de la cité, avant le sien, c’est rare, serait que ce monsieur prenne enfin la mesure de la détestation qu’il engendre, en convienne publiquement dès aujourd’hui, que le camp central choisisse son candidat au poste de premier ministre pour mener la campagne et que ce Macron se taise, se retire de fait et annonce que le régime sera primo-ministériel si le bloc central l’emporte et que lui-même se tiendra à l’écart. Autant dire annoncer un changement de République si le camp central l’emportait. Faut pas rêver ils en sont probablement incapables. 

En un mot il faudrait, pour assurer la victoire d’un bloc modéré, que le vote pour ce bloc et ses candidats soit le seul moyen de se débarrasser d’E. Macron...
Exit Macron, nouvelle perspective de République nouvelle, succès assuré!
Sachant que le vote Front peste brune ou Front rouge surtout de honte verrait au contraire ce Macron renforcé façon de chef de l’opposition. Échec garanti pour ces deux fronts cause du maintien de Macron au pouvoir!
On voit que la dialectique peut casser les briques…
30 juin, 7 juillet, LÉGISLATIVES en France,
QUE FAIRE POUR UNE 6ème RÉPUBLIQUE ?

D’abord relire attentivement la dernière lettre des Esprits Libres pour préparer la révolution nécessaire.

Il aurait fallu ensuite pour le premier tour ne surtout pas refaire le Front Populaire en farce cette fois, ne pas reconstituer la Nupes bis et présenter au contraire des candidats RÉPUBLICAIN LAIQUE, DÉMOCRATE, ÉCOLOGIQUE ET SOCIAL autour de Place Publique, du PS et des Verts, avec le centre, la gauche, les écologistes, les radicaux et tous les esprits libres sixièmistes libéraux libertaires laïques européens contre les extrêmes, R. Haine et LFI, et contre la dégénérescence de la 5ème République qu’incarnent la droite et la dérive droitière macroniste.

Verts et PS, comme un seul homme, ont choisi le contraire afin d’effacer l’échec de la secte verte, de voler son succès européen à Glucksmann, d’assimiler comme d’habitude la lutte de classe à la lutte des places, nonobstant la classe de la lutte, de sauver encore une fois le cadavre PCF pronucléaire, toujours au cœur de la réaction, qui a pourtant sa place bien criminelle dans les poubelles de l’Histoire et de s’allier aux lambertistes LFI, pro islam, pro foulard, pro Hamas, munichois avec le sale type à sa tête. Ruffin pèse bien peu dans ce panier à crabes et Raphael est le dindon de la farce tragique. On touche le Front patibulaire mais presque.

Ces gens-là, de cette gauche toujours lamentablement mitterrandienne, n’aiment pas la politique, l’organisation de la cité, et la morale politique, l’organisation de la cité plaçant l’intérêt public avant son intérêt privé. Ils ne voient pas que le rejet de l’immigration clandestine comme celui des extrêmes et des partis classiques cinquièmistes font partie, avec la suppression urgente de la misère et la mise en place d’institutions démocratiques, de la solution. Ce ne sont pas des ESPRITS LIBRES.

Pour le deuxième tour il conviendra, sans se croire les héros de la Résistance, de s’en tenir au FRONT RÉPUBLICAIN que Sarkozy et Mélenchon ont refusé. Retirer TOUS LES CANDIDATS ARRIVÉS EN TROISIEME POSITION ET SE DÉSISTER POUR N’IMPORTE QUEL CANDIDAT OPPOSÉ AU R. Haine, quelle que soit son étiquette y compris droite, macronistes, L.R. ou LFI. Cela même s’il faut se pincer le nez. En politique la morale consiste à choisir le moins pire et à isoler l’ennemi principal, au second tour, qui ne nous appartient pas mais qui appartient à l’Histoire.

Si le second tour est souvent un choix contraint, le premier tour doit d’autant plus rester libre et c’est la raison pour laquelle aucune voix ne doit se porter sur les deux fronts, le Nazional et le pas si Populaire que cela, aucune voix pour les fronts contenant des extrémistes.
Notre dernière lettre à la veille du scrutin l’indiquait :
«
Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres » Gramsci.
Les forces politiques actuelles de cette 5ème République finissante, gauche et écologistes, centre et droite ne saisissent plus les termes du débat et ne comprennent pas les crises et les extrêmes, gauche et droite, menacent et portent du pire.

POUR UNE FRANCE DÉMOCRATIQUE sortant de la 5éme République
L’Europe reste exemplaire en matière de démocratie au regard de la
France, monarchie présidentialiste non démocratique depuis la forfaiture gaulliste de l’adoption de l’élection monarchiste en 1962 renforcée par l’inversion jospiniste du calendrier républicain au bénéfice d’un calendrier monarcho-présidentiel. Privé d’Assemblée Nationale souveraine, affublée d’un Sénat d’ancien régime, notre pays ne connait ni le gouvernement du peuple, ni par le peuple et encore moins pour le peuple.
La démocratie doit être restaurée et la 5ème République se terminer.
Lire notre proposition de 6ème République.
L’Europe ne peut bien se porter que si nos démocraties respectives existent effectivement et se portent bien. A noter que le petit jeu du monarque consistant à désigner, et donc à favoriser, le RN comme interlocuteur privilégié est lamentable. Comment mener la bataille progressiste-nationalistes lorsque l’on est soi-même le Robin des bois à l’envers qui prend aux pauvres pour donner aux riches et s’acharne dans des décisions antisociales et dans la préservation des niches fiscales véritable assistanat pour privilégiés ?

IMMIGRATION
Aucune liste n’est capable d’articuler le refus strict de toute immigration clandestine, de toute légalisation des entrées clandestines impliquant le retour effectif aux frontières européennes ET une légalisation contrôlée de l’immigration tenant compte de nos besoins locaux et du droit international. Cette dialectique semble échapper à tous.
Voir notre proposition de légalisation contrôlée de l’immigration.
POUR UNE TRANSITION ÉCOLOGIQUE EFFECTIVE
Prendre en compte la crise écologique implique, outre le pacte vert, de préconiser : une décroissance ciblée, une suppression de la pauvreté par le Revenu Citoyen, une sortie du capitalisme, une économie AVEC marché et non DE marché, un écosocialisme existentialiste, une réduction drastique du travail, de la production, de la publicité, du transport aérien, des emballages, des jeux professionnels olympiques et autres, des vêtements non durables, une production agriculture exclusivement bio, un nucléaire réduit, car il est ruineux et dangereux par ses risques et déchets, à l’avantage des renouvelables, des automobiles partagées, le fret, la consigne, la lutte contre l’obsolescence et le prêt à jeter, les transports en commun généralisés.

DETTE
Le “demain on rase gratis” ne nous étonne pas de la part d’une gauche qui ne tient jamais ses promesses. Il s’agit pour elle de gagner “coûte que coûte” les élections. Pourtant la dette abyssale du pays devrait être immédiatement partagées entre tous les citoyens français et être réglée par un impôt spécial dette, courant sur quinze ans et payé au prorata des revenus et patrimoines.

CULTURE
L’absence des propositions culturelles des listes est le signe le plus
manifeste de la dégénérescence de tout un espace politique.
Défense de nos langues respectives et de l’espéranto.
Nécessité de combattre le cléricalisme, islamiste en particulier mais aussi de toutes les autres religions, sectaire, fauteur de guerre et porteur de l’ordre moral réactionnaire.
Nécessité de rompre avec l’assistanat et de consacrer tout le travail social étatique à la santé et à l’éducation-culture.
Choisir la philosophie et la créativité comme moteurs des sociétés remplaçant le marché est l’axe essentiel pour la primauté de l’être dans l’organisation de la cité qu’est la politique.
Le succès Glucksmann ne doit pas nous faire oublier que la social-démocratie doit remettre en question son ralliement à l’économie DE marché, c’est-à-dire au capitalisme, si elle veut réfléchir à nouveau librement au sort de notre humanité et à l’écologie globale. La pensée libérale-libertaire reste disponible. Ne pas oublier que notre devenir passe par celui de l’Ukraine et par celui de Taïwan. Penser à refaire notre France pour faire avancer une Europe puissante, écologique et fédérale, une Europe du gai savoir vivre, de l’art vécu.
Être des esprits libres et penser en esprits libres.
_________________________________________

Saisissons quelques dialectiques :

Sixième République : supprimons l'élection présidentielle

Ladite "gauche" et ses variantes et les "écologistes" ne sont pas à la hauteur des enjeux et il nous faut faire émerger une nouvelle force les dépassant.

 Des programmes non convenables
Concernant les grands démocrates LFI et les Verts qui proposent, comme le R.N., une proportionnelle intégrale, ils prennent le risque de l’instabilité gouvernementale, celui de disqualifier ce mode de scrutin proportionnel aux yeux d’un électorat qui n’a pas oublié la 4ème République et qui voit les difficultés du proportionnalisme intégral en Israël, en Espagne, en Italie et ailleurs. Les Esprits Libres leur opposent le scrutin mixte proportionnel intégral à 80% à la suite du premier tour de scrutin et incluant une prime majoritaire de 20% pour la coalition gagnante du deuxième tour de scrutin. Ainsi l’électeur choisit la coalition gouvernementale qui ne se fait pas dans son dos après l’élection comme c’est hélas le cas dans tous ces pays.
Sur le papier ces Verts semblent ne pas exclure de mâtiner la proportionnelle d’une prime majoritaire mais cela ne ressort jamais dans les déclarations « pour la proportionnelle ». Amateurisme.

Le programme LFI est une coquille vide. Il ne propose hélas pas la suppression de l'élection monarchiste du président de la République au suffrage universel. Il reste cinquièmiste et mitterrandien car cette élection est la clé de voute de la 5ème République. Que feraient des personnalités comme Le Pen ou JLM avec une telle institution ? Vous pensez qu'ils ne gouverneraient pas ? Nous avons l'expérience des bonnes intentions avec le traître Mitterrand assassin des patriotes algériens, que JLM idolâtre, qui avait écrit "Le coup d'Etat permanent" pour ensuite devenir le pire des présidents monarques. Alors les bonnes intentions de LFI ou du RN il vaut mieux s'en méfier avant car après il est trop tard.  Si LFI était contre la monarchie elle n'existerait pas en son sein aujourd'hui, et LFI ne défendrait pas des régimes autoritaires fondés sur le pouvoir d'un seul. Le tour  consistant à dire qu’une constituante aura la liberté d'en parler est une supercherie. Encore heureux et merci pour elle mais il faudrait d’abord confier le pouvoir à ce Mélenchon qui lui ne propose pas cette suppression dans ses dires et dans le programme LFL, un détail… Pendant deux ans au moins ce mitterrandien gouvernerait façon de Gaulle à ses débuts à ses dires. Et avec Papon préfet de Paris comme en 1961 peut être ? Disons façon Maduro étant donné le personnage et en collaboration avec l'ami Poutine en sus.
Le mandat impératif et la révocation des élus proposés par LFI sont fort dangereux s'opposant à la liberté de choix de l'élu et désignant les minoritaires à la vindicte des majoritaires. Les votes blancs ne sont pas représentés. Le bicamérisme n'est pas instauré à tous les échelons. Le fédéralisme est combattu en particulier au niveau européen. La démocratie économique qu’incarne le Revenu Citoyen est combattue. Comme dans les programmes populistes dont celui du RN c'est une démocratie référendaire qui est proposée. Le référendum qui supprime les corps intermédiaires est intrinsèquement anti-démocratique, réactionnaire et populiste.
Concernant le programme de 6ème République des Esprits Libres, bien antérieur à celui de LFI, il est visible et largement développé sur le site avec ses 16 chapitres. Voir aussi L’imposture Mélenchon. Et Mitterrand, une des pires droites.

SUPPRIMONS L'ÉLECTION PRESIDENTIELLE

La Révolution française s’est faite pour que notre Assemblée nationale soit le lieu de représentation du pouvoir « du peuple, par le peuple, pour le peuple ».
Aucune institution, dans notre République, ne doit se situer au-dessus de notre Assemblée nationale.
Or l’élection présidentielle court-circuite l’élection législative qui ne peut qu’avaliser, quelques jours après, le résultat de la présidentielle en envoyant une assemblée de la couleur du président élu renforçant plus encore son pouvoir. Assemblée ne représentant correctement aucune minorité. Avec l’élection monarchiste du président de la République au suffrage universel, la France est une exception en Europe. En refusant l’élection du président de la République au suffrage universel et en proposant un président simple arbitre et garant des institutions, Pierre Mendès-France avait raison contre la dérive bonapartiste monarchiste du pouvoir personnel de de Gaulle, contre François Mitterrand et leurs successeurs.

Suppression de l’élection monarchiste présidentialiste du président de la République au suffrage universel.
Ce régime de « monarchie présidentialiste » est d’essence bonapartiste, gaulliste, populiste, monarchique. Le populisme monarchique puise sa légitimité dans cette particularité française, unique et scandaleuse en démocratie européenne, que constitue l’élection du chef de l’exécutif au suffrage universel. D’autres élisent un président mais qui n’est pas chef de l’exécutif. Moment où le peuple se dessaisit dans un processus de servitude volontaire pour se livrer au pouvoir absolu d’un seul. Possibilité de choisir son monarque, cadre monarchiste. Le Parlement, qui légifère, et son émanation politique, le gouvernement et son Premier ministre, qui exécutent, deviennent des chambres d’enregistrement courroies de transmission du monarque tout-puissant. La légitimité présidentielle concentrée sur un seul écrase la légitimité populaire législative dispersée sur 577 circonscriptions. Le Parlement et la démocratie qu'il incarne n'existent plus en réalité.
Ce d'autant qu'avec le quinquennat, l'élection de ces petits députés se fait dans la foulée, de l'élection du grand personnage monarque. La main du peuple est forcée pour donner au président élu une majorité de députés godillots.
Prétendre vouloir limiter les pouvoirs du président avec un tel mode d'élection est demi-mesure voire pure lubie.
L'élection du président au suffrage universel direct se conçoit dans le cadre d'un régime présidentiel à l'américaine ne correspondant, ni à notre choix de régime parlementaire primo ministériel, ni à notre conception de la République.
La République, issue de la Révolution française, a rompu avec la monarchie. L’Assemblée nationale est l’instance supérieure souveraine de la représentation du peuple.
L’élection du président de la République au suffrage universel, adoptée par référendum en 1962, a transformé la République en monarchie constitutionnelle. Le mandat ramené à cinq ans et l’inversion du calendrier républicain en 2002 ont aggravé le processus et, force est de constater que, la France est devenue une monarchie présidentialiste.
L’élection présidentielle non républicaine fait de la France un pays plus monarchiste que les royautés européennes.
Le Parlement est minoré par la présidence. La représentation et la légitimité présidentielles sont bien supérieures à la représentation et à la légitimité législatives. L’élection législative a perdu son sens et sa prépondérance et ne peut logiquement qu’avaliser la présidentielle renforçant encore la monarchie présidentialiste. L’Assemblée nationale n’incarne plus la représentation nationale souveraine et les minorités n’y sont guère représentées. Ce système fracture le pays sur des questions de personne au détriment du débat politique démocratique. Le pouvoir personnel en sort gagnant.
Système coûteux qui crée un doublon Elysée-Matignon. Dangereux en ce qu’il entraîne souvent une rivalité au sommet de l’État, voire des cohabitations, entre le président et son Premier ministre dans la conduite des affaires.
En coulisse beaucoup se déclarent favorables à un système parlementaire primo ministériel, mais arguent du fait que l’on ne peut revenir en arrière, que les citoyens sont attachés à cette élection. Servitude volontaire. Le citoyen est capable de comprendre si nous sommes capables d’expliquer. Il convient d’affirmer notre opposition à cette élection.
L’élection présidentielle étant la clé de voûte des institutions de la 5ème République, il n’est guère possible de mettre en cause le présidentialisme et de prôner une 6ème République sans remettre en question l’élection du président de la République au suffrage universel.
Les législatives avalisent et renforcent la présidentielle qui la précède. Le pouvoir de dissolution bétonne l’édifice.
Pourquoi, alors que cette élection du président au suffrage universel, en tant que chef de l’exécutif, est une singularité française antidémocratique en Europe, ce mot d’ordre essentiel n’apparait pas ?
Le gouvernement doit émaner des élections législatives, le président nommer Premier ministre le chef de la coalition gagnante et celui-ci nomme un gouvernement responsable devant l’Assemblée.

Dans un premier temps, il convient d’adopter le mode de scrutin mixte, scrutin proportionnel paritaire à correctif majoritaire et de revenir au calendrier républicain de la législative avant la présidentielle.

La conception de la République change. La République devient citoyenne par son mode de représentation réellement parlementaire mixte et la démocratie vivante qu’elle met en place. Et européenne par sa capacité à se fédérer au noyau central et à s’intégrer à l’ensemble européen. 

Les Esprits Libres, mendésistes, n’étant pas encore majoritaires, soutiennent des mesures de transition comme la présidentielle après la législative, et le scrutin au vote préférentiel pour cette présidentielle qui nous colle. Ce serait moindre mal et cela dépolluerait la législative en lui redonnant son autonomie.

Si la gauche était mendésiste elle ne participerait pas à la lutte des égos et à la course à l’échalote présidentielle où elle a son âme à perdre, mais elle engagerait une campagne de longue éducation contre le principe réactionnaire de cette élection et c’est le poste de 1er ministre qu’elle viserait…

Les Esprits Libres, tant que cette élection monarchiste existe, ne proposent pas de la boycotter. Il serait même bon qu’un candidat des Esprits Libres se présente et propose la suppression de cette élection. Il convient de choisir le moins pire, de favoriser la gauche et l’écologie voire le centre contre la droite et l’extrême droite. Voire d’appeler à un vote blanc dans certaines circonstances. Chaque voix compte, surtout avec autant d’abstentions, et la voix des esprits libres doit compter au maximum dans toutes les configurations. Boycotter comme s’abstenir c’est offrir le pouvoir aux partis du système et à l’extrême droite. Participer sans dénoncer le processus même de cette élection est pire et relève de la servitude volontaire. 

"La démocratie représentative, seule et ultime planche de salut pour nos "élites", est en réalité tout sauf une démocratie."
Vous dites donc que la 5ème République serait une "Démocratie représentative" !
Et ce faisant vous jeter le bébé, la "Démocratie représentative" avec l'eau du bain de la 5ème République monarchie présidentialiste non représentative.
Au risque de rejoindre tous les populistes partisans de la démocratie directe sous sa forme référendaire.
C'est une erreur. La 5ème République n'est nullement représentative et ses modes électifs sont iniques.
L'élection suprême est monarcho-présidentialiste et court-circuite l'Assemblée. Il s'agit d'exiger sa suppression chose que Les Esprits Libres sont bien seuls à  réclamer.
La deuxième chambre est une concession aux monarchistes et non élu démocratiquement. Il s'agit de la remplacer par un Sénat tiré au sort. Et de doubler de la même façon toutes les assemblées élues dans les communes et régions.
La législative est une avalisation de l'élection monarchiste. Il s'agit de la dissocier dans le temps et de la rendre autonome.
Le scrutin majoritaire n'est nullement "représentatif ", ni des minorités, ni des genres, ni des métiers, etc., Il s'agit de le remplacer par un scrutin mixte paritaire largement proportionnel, 80%, au premier tour et majoritaire au second tour, 20%, afin de désigner une coalition gagnante.
Le Conseil Constitutionnel n'est représentatif que du PDLR, du président de l'AN et du Sénat à ma connaissance, etc...
De plus, la démocratie économique, un Revenu Citoyen distribué sans contrepartie et égal au seuil de pauvreté, n'existe pas. Or la démocratie économique, démocratie sociale, est une condition de la démocratie politique.
Il n'y a rien de représentatif dans cette 5ème République et nous restons partisans de la démocratie représentative contre cette monarchie présidentialiste et contre ses effets et oppositions populistes, extrémistes, jacobins et référendaires, tout aussi malsains qui rejettent la démocratie représentative et bien souvent la démocratie tout court, comme ils rejettent souvent le libéralisme politique sous couvert de dénoncer l'économique.

CONSTRUISONS LES ESPRITS LIBRES.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.