Le beau modèle de Nicolas Sarkozy, dirigé par son amie Angela Merkel, l’Allemagne n’est pas ce qui nous est asséné depuis des mois et des mois. Ils mentent tous, le presque-sorti-président, par tous les économistes et les cranes volumineux des politologues de Science Po qui gangrènent les émissions de télévision.
Un reportage d’"Envoyé Spécial" sur France 2, le 3 mai, a démontré sans fioriture combien étaient exactes les affirmations de J-L Mélenchon et du Front de Gauche pendant la campagne du 1er tour. L’industrie allemande est d’une santé remarquable nous disait toute cette faune droitière. Oui le taux de croissance est de 3% chez nos chers voisins. Leur commerce extérieur connait un grand succès. Le chômage est inférieur à 7%. A quelles conditions cette réussite économique, cette soi-disant bonne santé ? La richesse de la région de Stuttgart est la plus importante d’Allemagne nous relate le reportage.
Merci à ces journalistes de nous avoir fait visiter les usines et côtoyer les travailleurs allemands et de nous éclairer sur leur sort peu enviable. Ils sont victimes autant, voire plus que chez nous de ce que notre futur ex-président appelle la valeur travail. Le "Pôle-emploi" de chez eux fait travailler pour 1 euro de l’heure des gens à la recherche d’un emploi. D’autres sont licenciés par leurs patrons qui ne valent pas mieux que les nôtres ; ils sont réembauchés dans la même usine, au même poste de travail par une société d’intérim qui les paie la moitié de ce qu’ils touchaient avant pour le même travail mais avec plus d’heures ! De quoi vomir ! On a vu une femme fatiguée usée qui osa dire cet épuisement à la caméra quand son patron s’est éloigné. La déprime se généralise. La pauvreté et la misère se développe autant, sinon plus, que chez nous.
Sarkosy, Fillon, Kossiusko-Moriset, Pécresse, Bertrand, Copé, Morano et tous leurs semblables qui ne regardent le peuple que de la hauteur du mépris, affirment sans vergogne que l’Allemagne est un modèle. Ils mentent tous. Qu’ils soient tous jetés hors du pouvoir ! Qu’ils s’en aillent loin du pouvoir ! Avec toutes les casseroles qu’ils ont au bas du dos, on saura où ils iront.
Elu, Président de la République le 6 mai, François Hollande se doit de créer le vrai changement. Pour cela il faudra qu’on le tienne sous surveillance.