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Billet de blog 13 avril 2012

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Les journalistes libéraux, carpettes de la campagne électorale

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            Depuis l’ouverture officielle de la campagne pour l’élection présidentielle, nous assistons à la télévision à un exercice journalistique lamentable. Depuis 6 mois, y compris dans la presse écrite, on assène avec une obsession constante l’idée de deux candidatures. A coups de sondages, les journalistes de France 5, France 2, TF1, France Inter… pour ne citer que celles des émissions que j’accepte de voir orientent une information unique. Le combat républicain ne concerne que Hollande et Sarkosy.

            Or 10 candidat(e)s se sont déclarés depuis un temps certain. La campagne officielle est lancée avec toutes les anomalies qu’on connait.

1-Les deux "champions" refusent un débat général, aucune contestation n’apparait dans cette presse écrite ou audiovisuelle. L’information n’a rien de démocratique dans ce Pays.

2-Les autres candidats n’ont pas été traités avec la même constance et la même possibilité d’égalité d’exposition de leurs idées durant toute cette période. La lumière pour les uns, la pénombre pour les autres !

La campagne officielle commence. Pour ne pas contrarier les deux "vedettes" on organise non pas un affrontement mais deux émissions deux jours de suite sur France 2, "Des paroles et des actes". Dirigée par David Pujadas l’émission nous a montré des journalistes-carpettes. Outre l’animateur, Fabien Namias, Nathalie Saint Cricq, et François Lenglet et ses graphiques économiques, ont été lamentables par leur injustice de traitements envers les candidats. Ils se sont montrés agressifs, insolents, prétentieux face à tous les candidats sauf Sarkosy et Hollande.

Si l’un ou l’autre de ces deux-là est élu le 6 mai, ne faut-il pas se protéger d’éventuelles sanctions si on est virulents avec eux ? Ou bien, pourquoi infliger des questions embarrassantes quand on pense comme l’un d’entre eux ? Non couchons-nous aux pieds comme des bons toutous qui ne mordent que ceux qui viennent troubler le fil de ce qu’on a écrit par avance. Pas d’interruption, pas de graphes sur écran pas de contestation ! Non, des questions modérées et de la condescendance… Ils étaient comme des élèves de C.P. devant le maître ou la maîtresse d’école. Quant à Franz Olivier Gisbert qui commentait l’attitude de chacun des candidats avec son air de supériorité habituelle de monsieur-je-sais-tout, il a affiché son option sarkosiste sans modération. Sa collègue Hélène Jouan fut un peu plus raisonnée quant à ses commentaires.

Heureusement pour l’opinion certains des candidats ne se sont pas laissé prendre au piège et ont même comme Jean-Luc Mélanchon dirigé le débat. Il aurait d’ailleurs été mal venu de mettre en cause sa popularité après la Bastille et Toulouse et avant… Marseille !

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