Bouleversé par les horribles évènements, moi qui ai vécu, enfant, la seconde guerre mondiale puis, à peine sorti de l'adolescence la guerre d'Algérie (sans oublier la guerre d’Indochine, mais seulement par les « oui-dire »), je pensais finir la dernière partie de ma vie dans la Paix, mais malheureusement...
J'en ai écrit ce qui suit, car au-dessus de mon bureau, face à moi, le dos d'un livre de Victor Hugo (L'Année terrible) m'a poussé à écrire ce poème que vous trouverez ci-après.
Une nouvelle année terrible
Hugo reviens ! Reviens pour jeter tous tes mots
Vers la folie bestiale du tyran cruel,
Qui jette ses chars et le feu vers les hameaux
Où la mère et l’enfant fuient les affres du ciel !
Quand une nouvelle et terrible année s’abat
Au-dessus de la vie, et y jette l’effroi,
Écoute tous les pleurs qui gémissent là-bas,
Où l’humain affolé ne voit qu’un futur froid !
Aux portes des villes, le fou jette l’enfer ;
Quels sont ces bruits, la nuit, qui réveillent les tombes
Des victimes, jadis, d’un certain Lucifer,
Du passé que certains ont vu sous les bombes.
Victor Hugo, l’horreur qui, jaillie de la Prusse
En ton temps, vint deux fois dans le siècle suivant.
Aujourd’hui, le malheur est jeté par le Russe
Qui prolonge à nouveau l’affreux drame d’avant.
Poutine, tu répands ta fange et ta folie
Quand un mortel destin tu abats sur le Monde,
Ce venin répugnant à l’odeur de ta lie,
Là où la peur se jette en un flot immonde.
Devant cette folie j’ai peur et je frémis !
Je ne veux pas qu’on étouffe ma liberté.
Comme d’autres humains je n’ai pas d’ennemis.
Non! Ne détruis pas notre Terre et sa beauté !
Jean Riboulet, 27-2-2022