Tout de suite (à quoi bon tourner autour du pot ?), allons à l’essentiel. Soit donc le marché, c'est-à-dire, ainsi que la pensée ‘’critique’’ unique COMMANDE (EXIGE ?) aujourd’hui de le penser, ‘’les diktats qu’il impose aux Hommes (par là, j’embrasse aussi les femmes)''. Ne parlons pas de ‘’la droite’’ qui s’accommode de l’un et des autres (n’est-ce pas, l’Homme étant confronté au Monde, ‘’dieu’’ n’est-il pas là pour le tirer d’affaire ? ; ‘’dieu’’ ne fait-il pas que l’Homme puisse être un Homme de… droite, c'est-à-dire un Homme qui, en toute sérénité, peut s’en remettre à ‘’lui’’ ?) ; ne parlons QUE de ‘’la gauche’’ qui, pour se libérer des seconds (les diktats), programme de ‘’contrôler’’ le premier (le marché). Or, contrôler le marché, n’est-ce pas encore se référer à lui ? Contrôler le marché, n’est-ce pas donc toujours être... sous sa coupe, et donc (eh oui !), soumis à ses diktats ?
A cet égard, soit, cette fois telle que lyriquement l’imagine ‘’la gauche de la gauche’’ (oui, la ‘’vraie de vrai’’), la franche, la claire solution de l’éradication du marché. La chose est évidente, elle revient à imposer des prix politiques à l'économie (par exemple pour assurer, comme dans la défunte URSS –rétrospectivement, en grandeur réelle, un véritable cas d’école- le financement de l’ ‘’Industrie’’ par l’ ‘’Agriculture’’).
Or (OR !),
1° que sont des prix politiques, sinon des prix économiques corrigés (en plus ou en moins) par l’ ‘’arbitraire’’ de la Politique ?
2° que sont des prix économiques sinon des prix formés par… le marché (!!!!).
Absolument dévastatrice (non ?), la conclusion est cette fois que, même en admettant qu’elle puisse être ‘’démocratiquement’’ mise en œuvre, EN REALITE, la ‘’parfaite’’ solution de l’éradication du marché n’est et ne sera jamais qu’une pure… incantation.
Est-ce à dire pour autant que c’est définitivement et sans rémission que l’Homme se trouve dans le piège du marché ? ; qu’avec ou sans dieu, il ne peut qu’être un fétu face à des forces qui toujours le dépasseront ?
Ici, une seule question est décisive : ‘’qui dira jamais que le monde a été créé avec un prix ?’’ Aussitôt en effet, c’est la fin de la déréliction. Pourquoi ? Mais si le marché est une création DE l’Homme (et non pas du ''Créateur''), c’est que, bien entendu, l’Homme PEUT en avoir la maîtrise.
Sauf qu’à cet endroit, tout reste à faire : n’est-ce pas, si l’on dit que le monde est ‘’multipolaire’’ (ce qu’il est par essence, et manifestement : voyez ses quelque… 6 milliards de pôles !), c’est qu’on dit que la LIBRE expression de TOUS est la condition de son existence comme tel ; or ce que la REELLE expression LIBRE de TOUS requiert n’est-il pas… un marché LIBRE (et NON PAS contrôlé par une poignée de… contrôleurs) ? ; comment donc concevoir que, alors même qu’il serait libre (ce qu’il DOIT être !), le marché, en même temps, serait… maîtrisé ?
Ici, ce qu’il faut absolument ‘’comprendre’’ est qu’en économie, prendre en compte le jugement du marché, N’EST PAS adhérer à l’ ‘’infâme’’ idéologie de l’économie par le marché. Et en effet, admettre que le marché dise ‘’quelque chose’’ de la volonté générale (la volonté DE TOUS !) n’est-il pas absolument autre chose (AUTRE chose !) que, non pas seulement contre la logique (comme si, les prix de marché résultant de la confrontation sur le marché de courbes d’offre et de demande –autant de fonctions de la variable… prix !- cette confrontation ne requérait pas, nécessairement, qu’en effet, les prix soient dits… AVANT marché !), mais aussi au mépris du bon sens (ici, voyez l’état du monde !), placer le marché au cœur de la formation des ‘’grands’’ équilibres économiques, savoir ces équilibres qui, dans les économies de production (toutes les économies nationales), donnent le niveau de l’emploi, et ceux qui, en économie d’échange (des productions nationales ; je parle donc de l’économie internationale), font la ‘’qualité’’ des échanges internationaux : ou ils sont égaux, ou ils ne le sont pas (étant entendu qu’aujourd’hui –décidément, voyez l’état du monde !), ils sont absolument inégaux.
Or précisément, cela se démontre (cela SE DEMONTRE !), fondamentalement surdéterminé par les lois de la production monétaire (en clair, la production des biens AVEC UN PRIX, ceci dès avant marché) et de l’échange,
1° justement, le marché N’EST POUR RIEN dans la fixation du niveau de l’emploi,
2° justement, le marché, à lui seul, est INCAPABLE d’assurer l’égalité des échanges internationaux.
Aussitôt, la solution (SATISFAISANTE !) de la crise de l’économie par le marché est à portée de main : ce qui s’impose est de concevoir les BASES et le CADRE sur lesquelles et dans lequel, ceci grâce… au marché LIBRE (!!!!), la société TOUT ENTIERE pourra, EFFECTIVEMENT, vivre comme elle (ELLE, et non pas une poignée de ‘’sachants’’ –aussi ‘’sachants’’ et aussi ‘’révolutionnaires’’ soient-ils !) décidera de le faire.
A cet égard,
1° le chômage (le SEUL problème économique !) renvoyant (hors marché !) à la non maîtrise du ‘’cycle’’ du capital (précisément, à l’ignorance des lois de l’amortissement du capital fixe des entreprises), et justement, les ‘’banques’’ étant à proprement parler le biotope du capital, chaque économie nationale devra (HORS MARCHE !) réformer (et à vrai dire : ''révolutionner'' !) son système bancaire et financier : dans chaque économie nationale, ce système devra fonctionner autour de TROIS ‘’DEPARTEMENTS’’ : celui ‘’de la Monétisation de l’économie’’ (la création monétaire), celui ‘’du Capital Financier’’ (l’épargne –y compris celle des salariés !), enfin celui ‘’de l’Amortissement du capital fixe’’, étant bien entendu que ces trois ‘’Départements’’ DEVRONT fonctionner selon des règles extrêmement précises ;
2° la complète subordination du ‘’Sud’’ au ‘’Nord’’ étant au cœur de la Crise de l’économie internationale, la priorité des priorités sera (HORS MARCHE !) de réformer les modalités du paiement des intérêts internationaux (aujourd'hui, dès qu'ils sont payés, dans la MÊME opération, ils le sont DEUX fois !). S’agissant EN OUTRE de mettre un terme au pillage (bien plus qu'un mot, une réalité !) des économies à monnaie faible par les économies à monnaie forte, ce qui s’imposera alors sera (HORS MARCHE !) d’installer un nouveau système monétaire (international) organisé autour d’une VERITABLE monnaie internationale A CREER (et donc d’abord, à CONCEVOIR !).
Eh oui, chères et chers abonné(e)s, et si LA solution à l' ''horreur économique'' devait être cherchée PAR-DELA ‘’la droite’’ et ‘’la gauche ‘’ ; attention -de grâce, pas de faux procès !- je n’ai pas dit : ‘’au centre ‘’ !
Jean Tramuset