Jean TRAMUSET

Abonné·e de Mediapart

175 Billets

2 Éditions

Billet de blog 4 août 2010

Jean TRAMUSET

Abonné·e de Mediapart

Que faire ?

Jean TRAMUSET

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

C'est entendu, Sarkozy c'est l'''infâme''.

Mais quoi ! ce qui lui est demandé par ses mandants (après qu'il leur eut prouvé qu'il était le ‘'meilleur'' -le plus impudent, le plus cynique... - pour le faire) n'est-il pas de défendre leurs intérêts (d'où toutes ces mesures destinées à transférer la charge des ‘'ajustements'' imposés par la Crise -la Crise due à des politiques de droite !- des ‘'possédants'' aux autres), et, coûte que coûte, de tout faire pour qu'en 2012, il reste en position de le faire (d'où -en effet- ce summum de l'abjection : l'irresponsable recyclage des ‘'problématiques'' de l'extrême-droite) ?

Sans compter que, s'agissant de l'''l'infamie'' de Sarkozy, une fois qu'on l'aura conjuguée à tous les modes et à tous les temps, une fois que (comme en rêve E. Plenel) on aura réussi à la faire ‘'prospérer judiciairement et politiquement'', une fois donc que (allons au bout de son rêve), elle l'aura conduit devant un tribunal ‘'genre Nüremberg'', on aura quoi ?

C'est qu'aujourd'hui, sachant que le SEUL problème posé par le sarkozysme (le sarkozysme comme quintessence du ‘'libéralisme'') est celui-ci : lui trouver une alternative CREDIBLE), eh bien conceptuellement (CONCEPTUELLEMENT !) -voyez du concept du ‘'care'' (sic !) à celui... du ‘'grand soir'' !- il se trouve que cela relève d'une authentique quadrature.

Soit en effet l'alternative du ‘'contrôle du marché'', et (encore plus ‘'alternative'') celle de son ‘'éradication''.

Or :

1° s'agissant du contrôle du marché : mais, consistant nécessairement dans la correction de ce que le marché commence par dire, logiquement, n'implique-t-il pas... le maintien de la référence au marché (précisément... ce qui fait le ‘'libéralisme'') ;

2° s'agissant maintenant de l'éradication du marché : mais là encore, la condition n'en est-elle pas que, d'abord, le marché ‘'parle'' ; ceci de telle manière qu'ensuite, la politique impose son ‘'arbitraire'' ; et là aussi, logiquement, cela n'implique-t-il pas... le maintien du marché (à nouveau... ce qui définit le ‘'libéralisme'' !).

Evidemment, c'est parce que la question du marché est tellement difficile à traiter (si tel n'était pas le cas, gageons qu'en effet -puisqu'alors elle serait résolue depuis belle lurette- personne aujourd'hui ne connaitrait le nom de Sarkozy : certes, il y aurait bien d'autres choses, autrement plus passionnantes à connaître !) qu'elle est précisément celle qu'il FAUT traiter si l'on veut effectivement sortir du sarkozysme.

L'idée est la suivante : apparemment ‘'fondatrice'' (de l'''opposition'' droite/gauche telle que l'une et l'autre la ‘'pensent''), en réalité, la querelle autour du marché est totalement... INFONDEE !

La raison en est que, s'agissant des ‘'fondamentaux'' de l'économie (les VRAIS , savoir ceux d'où TOUT découle, c'est à dire 1) en économie nationale : le niveau de l'emploi, et 2) en économie internationale : la ‘'qualité'' des échanges entre les pays : ou ces échanges sont égaux, ou ils ne le sont pas, et évidemment -qu'on pense aux échanges entre les pays du ‘'Nord'' et ceux du ‘'Sud''- ça n'est pas la même chose !), eh bien, contrairement à tout ce qui est cru de ‘'la droite'' à ‘'la gauche'', ce qu'il faut LOGIQUEMENT en dire est que, ‘'là'' où ils sont ‘'décidés'', c'est avant (AVANT !) que le marché ne fonctionne !

C'est le puissant concept du ‘'marché imaginaire''.

Quant à ce qu'il veut dire (et aux perspectives qu'il ouvre -''Que faire ?'', telle est ne l'oublions pas la question) ?

Hélas -et croyez bien que j'en suis navré- je ne vois pas comment faire mieux que vous renvoyer à l'introduction qui suit d'un essai que j'ai commis et dont le titre est précisément : ‘'Le marché imaginaire '').

<<

Le marché imaginaire

(Introduction)

De grâce, Cher Lecteur, pas de faux procès (ils sont tellement faciles à gagner !) : ce que dit Le Marché imaginaire n'est pas que le marché ‘'n'existe pas'' ou ‘'ne joue aucun rôle'' (qui pourrait bien défendre de telles absurdités ?) ; ce que dit Le marché imaginaire [1] est qu'en économie de marché (plus proprement, par le marché), tous les biens ayant nécessairement déjà un prix avant marché, ceci signifiant de proche en proche, par définition des prix, que c'est dès avant marché que le produit global se trouve réparti entre salaires globaux et profits globaux, prétendre que ‘'cette répartition est l'expression de la volonté générale'' (ce que justement fait l'économie par le marché... ceci lui permettant de se dire ‘'objectivement'' -voire ‘'philosophiquement''(!)- supérieure à toute autre) est donc parfaitement abusif.

L'évidence aujourd'hui étant que la gestion de l'économique doit être repensée de fond en comble (voyez l'état du monde !), ce que Le marché imaginaire commencera par démontrer sera donc ceci :

  • - fondée sur les anticipations par les entreprises de l'état futur des marchés[2] (en clair, sur l'anticipation par les entreprises de la capacité des marchés à leur permettre de réaliser les profits qu'elles escomptent quand elles lancent telle production; d'où cette vérité qu'en effet, c'est dès avant marché que les entreprises offrent leurs produits avec un prix -ceci parce que c'est en proposant et vendant leurs produits à tels prix que les entreprises réaliseront les profits qu'elles espèrent),
  • - sauf à nier que, fixés avant marché, les prix sont aussi (aussi!) ... des prix de marché (‘'à l'intérieur'' du partage espéré avant marché par les entreprises du produit global entre salaires globaux et profits globaux, les prix de marché ont précisément la fonction économique de reventiler le profit global formé à raison des anticipations de toutes les entreprises -le profit macroéconomique- en les profits concrets -positifs, nuls ou négatifs- de chacune des entreprises individuelles -les profits microéconomiques),
  • - sauf à ne pouvoir légitimer les profits des entreprises[3] (donc, sauf à ne pouvoir dire que les profits ne sont pas ‘'volés'' -sic- aux salaires mais qu'ils leur sont additionnels),

la formation de tous les biens comme biens immédiatement dotés d'un prix (ainsi que nous en conviendrons ‘'la production monétaire '') signifie l'instantanéité (l'instantanéité !) des circuits de la monnaie et des revenus :

au moment même où elle est émise par les banques, la monnaie -instantanément- se trouve reprise par elles,

2° au moment même où salaires et profits, légitimement, parviennent à leurs titulaires, instantanément, ces revenus se trouvent dépensés par eux !

‘'Tout simplement contraire aux faits -et donc totalement fantaisiste !'' (ainsi que, sans le moindre doute, les professeurs de marché s'exclameront ici ?)

Mais si l'on dit que, la monnaie étant portée par les revenus, en effet, à l'instant même où ils sont perçus, les revenus sont dépensés (dépensés !) en titres au produit réel ; ceci voulant dire qu'à l'instant même où on les perçoit, les revenus sont du capital, savoir de l'épargne qui, ‘'plus tard'', pourra être... désépargnée -pour alors contribuer à l'écoulement dans le temps des biens dont la production monétaire, c'est-à-dire avec un prix (et donc sous la contrainte qu'offerts, dans le même temps et dans la même mesure, en effet, ils ont été... demandés) pourtant, aura bien signifié la dépense instantanée des revenus qu'elle aura formés.

Bref, si l'on dit que ce que l'on appelle ‘'la monnaie'' (que l'on se représente comme ce que l'on a ‘'en poche'' -ou ‘'sur son compte en banque''), cela, en toute rigueur, c'est du capital (c'est qu'encore une fois, aussitôt qu'elle est créée, nécessairement -c'est la contrainte de la production avec un prix, ceci dès avant marché- ‘'la monnaie'' est dépensée).

Sauf qu'en économie par le marché, l'instantanéité des circuits de la monnaie et des revenus est bien plus que l'égalité instantanée de l'offre et de la demande...

Soit l'idée de la confrontations de l'offre et la demande du produit sur le marché ; or, nécessairement, l'une et l'autre ne sont-elles pas instantanément égales ? Ce que l'on doit dire n'est-il donc pas qu'en économie par le marché, c'est dès avant marché que l'offre et la demande du produit sont identiques !

Ne sera pas alors surprenant que, pour Le marché imaginaire, nonobstant que, de la ‘'gauche'' à la ‘'droite'', du ‘'Nord'' au ‘'Sud'', des ‘'experts'' aux ‘'honnêtes hommes (et femmes) d'aujourd'hui''... elle fasse l'objet d'un consensus universel, l'''explication'' de la Crise par des phénomènes ‘'de marché'' (l'''inadéquation'' de l'offre à la demande ; l'''irrationalité'' des producteurs et des consommateurs ; ...) soit absolument... vide de sens.

Précisément, c'est parce que la production est la production monétaire qu'aussitôt, bien qu'elle soit littéralement... impensable (à quelque niveau qu'ils le soient, les marchés ne sont-ils pas toujours... équilibrés ?), enfin, la Crise de l'économie par le marché peut être... pensée : la Crise, c'est, décidé avant marché par les entreprises, le lancement de la production à un niveau de sous-emploi.

C'est le meilleur de l'apport de Keynes (Keynes dont aujourd'hui tous les économistes se réclament -et d'abord... tous ceux qui depuis le ‘'grand retour'' du marché, l'avaient, avec l'arrogance et l'outrecuidance que l'on sait, jeté dans les poubelles de l'Histoire !).

Sauf que, si ce que l'on dit est que, répétons-le, la Crise, c'est, ceci forcément avant que la consommation ne soit en cause, ‘'le lancement de la production à un niveau de sous-emploi'', alors, que peut bien réellement valoir d'expliquer la Crise (ceci aussi peu que ce soit !) par... ‘'la propension à consommer'' ou ‘'la préférence pour la liquidité'' (chez... Keynes, respectivement, ‘'the propensity to consume '' et ‘'the liquidity preference '') ?

Ne pouvant qu'exclure toute allusion à ‘'l'état des marchés'', à la ‘'psychologie'' (voire la ‘' psychanalyse'' !) des ‘'agents économiques'', l'explication de la Crise tiendra donc dans l'exposé des raisons pour lesquelles, avant que le marché ne fonctionne, les entreprises décident de ne solliciter qu'une partie du travail disponible (à la limite, jusqu'à seulement... les 2/3 de celui-ci !) : au plus profond, le chômage est la conséquence obligée de la reproduction (hors marché !) du capital ; très clairement, tout vient de l'amortissement par les entreprises de leur capital fixe[4] : cette opération étant telle que, dans les comptes des entreprises qui l'effectuent, elle reproduit les profits qu'elle leur coûte, ces profits reproduits, pourquoi donc les entreprises devraient-elles... les produire ? Et cette production étant inutile, comment ne pas comprendre que les ‘'travailleurs'' qu'elle aurait dû mobiliser soient condamnés au chômage ?

Maîtriser la Crise sera donc concevoir les réformes qui (au bénéfice des ‘'travailleurs'' et... des entreprises) permettront qu'il puisse être fait appel à la totalité de la main d'œuvre disponible. Loin (à mille lieues !) de toutes les politiques ‘'de droite'' ou ‘'de gauche'' (c'est que, de la ‘'libéralisation'' totale des marchés à leur ‘'contrôle'' à 100 % -voire leur... éradication[5] !- toutes ces politiques ont toujours montré leur totale inefficacité -sans parler de leur nocivité), la vraie solution du chômage consistera dans la neutralisation des profits ‘'rémanents'' que, mécaniquement, l'amortissement par les entreprises de leur capital fixe produit dans leurs comptes.

D'où, 1° le problème étant de connaître le montant des profits dépensés/reproduits par les entreprises en chaque période de production, 2° ce problème n'étant soluble qu'''au niveau'' de ce qui est le biotope du capitalisme (savoir les ‘'Banques'' -entendons-nous, les ‘'Banques'' comme pôle ‘'fonctionnel'' du circuit économique ; donc les ‘'Banques'' comme opposables d'une part au pôle des ‘'Entreprises'' et d'autre part au pôle des ‘'Titulaires de revenus''), 3° concrètement[6]( ceci pouvant être vu comme le contenu d‘un authentique nouveau BANKING ACT), la solution de la réforme des banques : la Crise tenant en dernière analyse dans une organisation des banques qui les rend incapables de dire ce que doit être la (bonne) monétisation de l'économie (d'où ce à quoi, l'on assiste aujourd'hui), elles seront ‘'éclatées'' en trois ‘'Départements'', 1- celui dit ‘'de la Création Monétaire'', 2- celui dit ‘'du Capital Financier'', enfin, 3- celui dit ‘'du Capital Fixe'', étant bien entendu que tous trois devront fonctionner selon des règles extrêmement précises.

Nul doute qu'à cet endroit (sûrement pleine de commisération), l'objection (THE objection !) au Marché imaginaire sera celle de l'''indépassable (sic !) contrainte extérieure'' (l'''incontournable mondialisation'') : « aucune économie ne pouvant se prétendre hors du monde (aujourd'hui moins que jamais !) n'est-il pas finalement incontestable que, quoi qu'il puisse en être de l'amortissement du capital fixe dans les limites des économies nationales, au plus proche de la réalité, c'est bien le marché mondial qui, finalement, ‘'fait'' l'économie ? »

Sauf que, tout comme ce qui est dit de l'économie nationale, ce qui est dit de l'économie internationale doit être conforme aux faits... Et justement, s'il est un fait en dehors de toute contestation, c'est bien que l'économie internationale présuppose les productions (monétaires !) nationales ; aussitôt, cela veut dire qu'à proprement parler, l'économie internationale n'est que la circulation (en toute rigueur, l'échange), des productions (monétaires) nationales. Or par définition, c'est dès avant marché que ces productions ont un prix et déterminent tel niveau d'emploi (ce prix et ce niveau d'emploi traduisant les anticipations des entreprises et ces anticipations étant -évidemment !- la somme de leurs anticipations nationales et internationales). Comment donc concevoir que, le marché mondial des productions nationales ne pouvant fonctionner que sur la base des caractéristiques nationales de ces productions (en particulier l'emploi qu'elles déterminent) ces caractéristiques étant fixées avant que le marché mondial de ces productions nationales ne fonctionne, ce puisse être... le marché mondial qui, ‘'finalement'', fasse l'économie mondiale (en particulier le niveau de l'emploi mondial) ? Si le marché mondial ‘'impacte'' l'économie mondiale (cela qui pourrait bien le contester ?), c'est à la façon dont le marché national pèse sur l'économie nationale : mutatis mutandis, le marché mondial reventile le profit macroéconomique formé par toutes les entreprises du monde en les profits microéconomiques positifs, nuls ou négatifs de toutes les entreprises individuelles de la planète.

Fondamentalement, tout cela veut dire que, la vraie Crise de l'économie internationale est bien autre chose que ce qui, régulièrement, en est si trivialement dit : bien loin que l'''irrésistible'' modernité doive être ‘'incriminée''(ceci comme chez les innombrables insipides contempteurs et laudateurs de la ‘'mondialisation''), c'est l'ignorance des lois de l'économie de l'échange qui est en cause.

A cet égard, ce que Le marché imaginaire démontrera[7] est que :

il faut... réformer le paiement des intérêts transnationaux ; la raison en est qu'aujourd'hui, ce paiement fonctionne de telle manière que la dette d'intérêts (une dette nette -sans contrepartie en devises) qu'il devrait éteindre se trouve... reconduite par lui ; d'où ‘'tout simplement'', le fait qu'aujourd'hui, lorsque des intérêts transnationaux sont payés, aussitôt, ils le sont... deux fois ! (et l'on s'étonne que, ‘'structurellement'', l'économie internationale soit sous la pression de la constante augmentation du formidable endettement net des pays dits ‘'en voie de développement'' -en 2004, plus de... 2 000 milliards de $).

2° s'agissant de la monnaie internationale dont la mondialisation a besoin (c'est qu'en économie internationale, évidemment, avant que les échanges portent sur des équivalents économiques, il faut d'abord que... tel puisse être le cas !), cette monnaie devant être d'un tout autre ordre que celui des monnaies nationales (elle ne doit fonctionner que dans l'espace des relations entre les pays), cette monnaie, bien entendu, ne peut être conçue comme pouvant prendre la place des monnaies nationales qui existent et doivent continuer d'exister[8].

Bref, soit l'économie par le marché, savoir (comment le contester ?), celle la mieux à même de permettre l'expression de la volonté générale (donc pas celle de quelque ‘'classe'', ‘'clan, ‘'groupe dirigeant'', ‘'comité scientifique''... que ce soit !) ; à l'origine de tous nos maux, son irréductible insuffisance consiste en ce que le niveau de l'emploi est une donnée sur laquelle le marché ne peut agir. En économie par le marché, est donc totalement vain d'intervenir sur les marchés pour lutter contre le sous-emploi.

Le sous-emploi se nouant (avant marché !), ‘'au niveau'' des économies nationales et se compliquant (indépendamment des marchés !) de la méconnaissance des lois de l'économie internationale (l'économie de l'échange des productions nationales), la seule façon d'y mettre un terme, par suite, de mettre un terme à la Crise aujourd'hui en passe d'emporter ‘'le système''[9], est (avant marché !) :

1° à l'échelle de toutes les économies nationales (là où se fait la production), de neutraliser les profits ‘'rémanents'' des entreprises (ainsi pourront-elles solliciter la totalité de la main d'œuvre disponible) ;

2° en économie internationale, 1- de réformer le paiement des intérêts transnationaux (aujourd'hui -encore une fois- quand ils sont payés, ils le sont deux fois) ; 2- de créer et mettre en place une vraie monnaie internationale (ceci pour faire en sorte qu'enfin les échanges internationaux puissent se faire entre équivalents économiques).

A cet endroit, ‘'vingt ans après'', tous ‘'ceux qui savent'' auront reconnu le formidable enseignement de Bernard Schmitt[10].

Soit alors une dernière mise en garde : Le marché imaginaire étant à chacune de ses lignes l'œuvre de son auteur, s'il peut être prouvé que telle ou telle de ses démonstrations n'est pas aussi probante que celui-ci aime à le croire, cela, bien entendu, ne pourra en aucun cas être opposable à Bernard Schmitt.

>>

Jean Tramuset


[1] Cf. 1ère Partie, Chapitre 1.

[2] Cf. 2ème Partie, Chapitre 1, 1°, § 3.

[3] Or, aussitôt qu'il ya la catégorie des prix, aussitôt, il y a celle des profits !

[4] Le capital fixe des entreprises, c'est-à-dire (attention, l'économie ça n'est pas la creuse paraphrase du réel ; le capital fixe, ça n'est pas tout simplement les ‘'machines'' !) cette part de la production monétaire qui, au lieu de revenir elle aussi aux titulaires de salaires et de profits (ceci parce qu' elle aussi est produite avec un prix) , se trouve instantanément produite comme allant aux seules entreprises (ceci au motif décisif que cette part de la production, les entreprises l'ont financée avec leurs profits -sur tout cela, voyez infra, 1ère Partie, Chap. II).

[5] Leur impossible éradication ! : éradiquer le marché, n'est-ce pas imposer des prix politiques à l'économie, c'est-à-dire lui imposer des prix corrigés par l'''arbitraire'' de la politique ? Or que sont d'abord des prix sinon... des prix formés par le marché !

[6] Cf. 1ère Partie, Chapitre III.

[7] Cf. 2ème Partie, les Chapitres I et II (respectivement).

[8] On comparera avec l'EURO tel qu'il a été conçu : quand bien même il parvienne à faire jeu égal avec le $ (quand et moyennant quelle remise en cause, en Europe, de l'économie ‘'sociale'' ? -comme si l'économie pouvait être conçue comme ne l'étant pas !- combien de ‘'délocalisations'' ? combien de millions de chômeurs ?...), l'EURO ne pouvant qu'être la monnaie de l'''Europe'', évidemment, il ne pourra jamais être la monnaie internationales dont la mondialisation a besoin. Cela veut dire que, par construction incapable de contribuer au règlement des problèmes monétaires internationaux, ces problèmes, l'EURO n'aura fait en réalité que les rendre encore ‘'plus'' insolubles : ne leur aura-t-il pas ajouté ceux induits par son impossible gestion ?

[9] Voyez l'état du monde !

[10] Voyez la bibliographie du Marché imaginaire. Professeur émérite de Sciences Economiques (il a enseigné aux Universités de Dijon et de Fribourg en Suisse), Directeur de Recherches au CNRS (titre actuel), plusieurs fois récompensé pour ses travaux, Bernard Schmitt est aujourd'hui Conseiller de plusieurs grands pays débiteurs internationaux auprès de la Banque Mondiale et du FMI.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.