‘’… mourir pour des idées ? d’accord, mais de mort lente’’. Vous savez quoi ? Eh bien figurez-vous que si, en 1973, quand Brassens s’est mis à chanter ça, je me disais qu’il en était à l’âge où on devient un vieux con, ce que je me dis aujourd’hui est que les vieux cons (et quand je dis ‘’vieux cons’’, je suis extrêmement poli !), ce sont tous ceux qui vitupèrent et postillonnent de telle manière qu’à la fin, ce que des jeunes de 20 ans arrivent à penser est que : ‘’oui, en effet, il est quelque chose qui est justifié : c’est mourir pour des idées’’.
Sauf que, bien entendu, 1) mourir pour des ‘’idées’’, c’est TOUJOURS mourir pour SES représentations (quand ça n’est pas celles d'AUTRES ! –qu’on pense aux ‘’vieux cons’’) ; 2) des représentations, c’est ABSOLUMENT des idées FAUSSES !
D’où ceci (que j’adresse à tous les ‘’vieux cons’’ –cf. supra, ceci que, fort pertinemment, quelqu’un-e, quelque part sur ce site, leur a déjà adressé) : ‘’et si, devant cette horreur, ne serait-ce que 5 minutes, vous la FERMIEZ !’’.
Et maintenant, ceci cette fois à l'usage de tous ceux/toutes celles qui restent et aujourd'hui pleurent, avec l'espoir qu'ils leur parlent autant qu'ils me parlent, ces quelques mots prononcés par la voix off à la fin de l'admirable ‘’Tabou’’ : ‘’... c'est une certitude, jamais personne ne sortira de la mémoire du monde’’.
JT