Quoi, tout ça :
-de la part des ‘’rédacteurs’’, toute cette énergie, tout ce temps, dépensés à déchiffrer (un enregistrements audio), à faire des hypothèses, à vérifier, à recouper, à reconstituer, à courir les plateaux télé (dame, n’est-ce pas là où se joue la guerre d’aujourd’hui -celle de la ‘’communication’’ ?), à essayer d’approcher LE ‘’gestionnaire de fortune’’ (en se glissant le long des couloirs -‘’feutrés’’ cela va de soi !- qui mènent à son antre)… ;
-de la part des abonné-e-s/suiveurs-euses (ne sont-ils pas comme à la chasse ?), la même énergie, le même temps, cette fois, à peser et soupeser (la force de telle ‘’preuve’’), à comparer, à polémiquer, à pronostiquer, à fulminer (‘’j’vous l’dis : tous les mêmes !’’), à féliciter, à encourager… bref, à commenter à perte de vue,
oui, tout ça... pour ça :
-un procès ‘’dans deux ans’’, quand l’affaire ne dira plus rien à personne (‘faut dire qu’entre temps, des affaires, parions qu’y’en aura eu d’autres –et de bien plus croustillantes!),
et/ou
-la démission de qui vous savez, sachant qu’aussitôt, il sera remplacé par un/une qui ne sera pas moins ‘’coupable’’ (de quoi ?, ça on le saura plus tard !).
Mais si, une fois pour toutes (cf. l’implicite -souvent explicité !- NON SEULEMENT de tout ce qu’écrivent les ‘’rédacteurs’’ mais AUSSI de tout ce qu’écrivent les ‘’abonné-e-s’’), ce que l’on dit est que toutes les ‘’affaires’’ ne sont pas une question de personne-s mais une question de SYSTÈME, franchement, LE (VRAI !) problème étant donc (évidemment !) de changer… le système (non ?) à quoi peut bien avancer de perdre son énergie et son temps à mener des chasses à l’homme ?
A moins bien entendu que compte tenu de l’élision du ‘’S’’ (un S pourtant majuscule !) ce qu’il faille dire soit qu’en réalité, quand on dit ‘’Médiapart’’, ce qu’on dit c’est ‘’MédiSapart’’ ?
Ce que je propose au lieu de perdre son énergie et son temps (voire son âme !), LE (VRAI !) problème étant donc de changer le SYSTÈME ?
Tous ceux et toutes celles qui me lisent commencent à le savoir (pour ceux qui ne me lisent pas, eh bien –cf. mes nombreux billets de blog- qu’ils s’y mettent !). Résultat de formidables travaux universitaires plusieurs fois récompensés par le CNRS –vous connaissez ? (en l’occurrence ceux de Bernard Schmitt –allez donc voir sur Google à ce nom !- qui fut mon directeur de thèse et avec qui j’ai eu la chance de pouvoir travailler pendant des années), cela consiste en deux séries de RÉFORMES.
1° celles qui, à l’échelle de tous les pays (‘’là’’ où se font toutes les productions ‘’nationales’’, savoir celles libellées en $, en €, en Yuans, en £… ), révolutionneront l’organisation du système bancaire et financier. Naturellement, cela n’aura RIEN à voir avec la ‘’séparation des banques de dépôts d’avec les banques d’affaires’’ (entre nous, dès qu’une banque ‘’prête’’ –à qui que ce soit- ne spécule-t-elle pas IMMÉDIATEMENT ? ; ceci ALORS MÊME que ce faisant, elle ne fait QUE faire son métier de banquier, et non pas le métier du banquier qui spécule !). Par contre, cela aura tout à voir avec l’impératif catégorique qui, aujourd’hui s’impose à tous les vrais responsables politiques, savoir celui d’éradiquer le chômage ;
2° celles qui, à l’échelle cette fois des relations entre les pays, viseront à mettre en place LE système monétaire (il n’y en pas 36 de possibles !) dont l’humanité A BESOIN si elle veut rompre avec ‘’l’horreur économique’’.
A ce sujet vous savez quoi ?
Eh bien ce qui se trouve est que, disons depuis 3 semaines, la rédaction de Médiapart a entre les mains 120 pages d’un texte qui, pas à pas, explique la série des réformes qu’il faudrait appliquer ‘’à l’échelle des pays’’ (cf. le 1° ci-dessus).
Attention hein, je ne dis pas que c'est à prendre ou à laisser !
Mais si, LE (VRAI !) problème aujourd’hui étant donc de changer (en fait -nous en sommes bien d'accord !- de révolutionner !) le SYSTÉME, au lieu de nous emmener à la chasse au ministre du budget, la rédaction soumettait ces 120 pages à la discussion ?
Dit autrement, LE (VRAI !) problème aujourd’hui étant donc celui que je viens de rappeler, et si la ''rédaction'' faisait en sorte qu’aucune ambiguïté ne serait plus possible : définitivement, Médiapart serait Médiapart (et non pas MédiSapart) ?
JT
PS/ Ces promesses étant destinées à tous les abonnés, et toutes les abonnées que ma prose rend ivres (à en braire ?) ; c'est que je sais qu'il en est (‘’ce que vous racontez, me disent-ils par exemple, mais c’est de la bouillie à/pour chats’’) : ‘’rassurez-vous, chers et chères, dès demain, je vous remets au foin''.