Vous savez quoi, chers Médiapartiens (sachant qu’en disant cela, ici -non sans espérer que ça ne me coûtera pas aussitôt une mise en examen !- j’embrasse aussi les Médiapartiennes) ? Eh bien que, si la monnaie, vous la connaissiez aussi bien que je la connais (à ce sujet, cf. mon édition intitulée ‘’Sur la monnaie’’) l’ ‘’anticapitalisme’’ (attention, je suis très sérieux !) n’en serait pas là où il en est. S’il vous plaît, donc (de grâce !), vos ‘’leçons’’ sur les ‘’perversités’’ de ‘’l’économie monétaire’’, merci de les garder dans vos claviers !
Sans compter que, le cinéma nous racontant aujourd’hui ‘’Money monster’’, et moi lui répondant donc : <<‘’Money monster’’… monster>>, cela, ça ne vous intriguerait pas outre mesure : bien sûr, sauriez-vous vous dire, ça n’est pas parce que la monnaie peut être vue comme le premier pas vers la ''financiarisation'' que la solution est… de revenir au troc, c'est à dire, chacun l'aura compris, ce monster dont, à son tour, ''Money monster'' est gros !
Sauf que la question reste entière : les monstres que la crétinerie des financiers a réchauffés dans leur sein étant maintenant lâchés, ces monstres, comment s'en débarrasser ? Et sauf que, nul doute en effet que d’aucuns me le diront : ‘’ – Bon, mais vous qui êtes si malin, ce que vous proposez, c’est quoi ?’’
Qui ne le sait ?, ‘’chat échaudé, craint l’eau froide’’.
Suite à l’échec de toutes mes tentatives visant, contre les mantras et tantras ''révolutionnaires'', à lancer le TRAVAIL que REQUIERT d’arriver à VRAIMENT comprendre ce que c’est que la ‘’financiarisation’’ de l’économie (sinon, je vous le demande, comment espérer la maîtriser !) on me permettra donc aujourd’hui de n’assurer qu’un service minimum. Concrètement, on me permettra de ne faire que redonner un mien billet daté 6/12/2010, et intitulé : ‘’Pour punir ‘’les banques’’, les punir VRAIMENT’’. C’est le texte qui suit…
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Pour punir ‘’les banques’’, les punir VRAIMENT !
Soit la suggestion (d'abord une plaisanterie ?) devenue aujourd'hui... ''révolutionnaire'' (cf. par exemple ... Laurent Mauduit !) émise par... Eric Cantona de nous rendre le 7 décembre au guichet de nos banques pour en retirer notre épargne. C'est que, la somme d'une infinité de petits retraits pouvant bien à la fin en faire un ''significatif'' (c'est-à-dire un propre à priver banquiers et financiers de ''ressources'' -du moins est-ce ce que le ''bon sens'' peut inciter d'aucuns à se le représenter !), ainsi, les banques se trouveraient-elles ''punies'' de leur arrogance et de leur irresponsabilité , de leurs mensonges et de leurs turpitudes, de leur incompétence et de leurs manigances... ceci justement par toutes celles et tous ceux qu'elles ont pour longtemps condamnés à ''l'horreur économique''.
Mais si maintenant, cette suggestion ''de bon sens'', on l'examinait... à l'aune du bon sens !
Franchement, Che(è)r(e)s Abonné(e)s et ''followers'' de Cantona (mon hypothèse de travail étant que, parmi toutes celles et tous ceux qui, le 7 décembre prochain, dès l'aube -et dans le meilleur des cas, pendant des heures ?- se presseront devant les guichets des banques pour reprendre leurs ''billes'', vous serez évidemment en nombre -du moins est-ce ce que vos ''commentaires'' donnent à penser !), après que vous aurez récupéré vôtre dû, vous vous voyez rentrer chez vous, et là, dans le secret de vos appartements, furtivement, le bourrer dans le double fond de vos ''Epéda multispires'', ou le fourrer dans les bas de laine (un par sorte de pièces ?) dont vous aurez passé votre week-end à renforcer les coutures ?
Franchement, Che(é)r(e)s Abonné(e)s et ''followers'' de Cantona, vous qui serez allés le 7 décembre reprendre vos économies à vos banquiers, vous qui en outre êtes par exemple salarié(e)s, que ferez-vous à la fin des mois qui viennent, quand vos comptes en banque auront à nouveau été crédités du montant de vos prochains salaires (on espère qu'ils sont conséquents !), que ferez-vous ? Vous irez encore ''queuter'' aux guichets de vos banques ? Et, toujours aussi furtivement, vous remplirez à nouveau vos matelats et vos bas de laine de tous les € dont vous aurez vidé vos comptes ?
Oui... franchement... faut-il que, lourdement, j'insiste ?
Sauf que, après le désastre de l'automne 2008, notre horizon à tous et toutes se trouvant aujourd'hui et pour longtemps bouché par les plans d'austérité dévastateurs qui s'accumulent (ceci pour... sauver les banques !!!!), cela va de soi, la question de la ''punition'' des banques est TOTALEMENT pertinente.
A cet égard, ce qui est absolument exclu est de se faire la moindre illusion : le seul ''bon sens'' (même celui de Cantona !) ne suffira pas pour la résoudre ; c'est que (eh oui, navré mais c'est comme ça !), conceptuellement (CONCEPTUELLEMENT !) ce qui est IMPOSSIBLE est que l'Economique (savoir le Réel en tant qu'il peut relever d'une analyse rationnelle, ceci de telle manière que nous puissions EFFECTIVEMENT en maîtriser la reproduction -à cet égard, voyez... Marx ! ) puisse exister sans ''les banques'' et donc sans ''la finance''.
RIGOUREUSEMENT, la question de la ''punition'' des banques (et sans doute plus proprement : ''de leur... <<correction>> !'') est celle de la conception des mesures qui permettront de mettre ''systémiquement'' l'économie à l'abri de la fameuse ''logique'' de la ''rentabilité''.
A cet égard, ce que l'on peut dire en substance est que ces mesures seront telles que, ''systémiquement'', les ''plus-values'' financières des ''investisseurs'' NE POURRONT PLUS être payées par l'économie ‘’réelle’’ : elles ne le seront plus que par la SEULE économie financière, précisément, par les SEULES ''moins-values'' financières de ces autres ''investisseurs'' qui (les pauv' malheureux !) auront spéculé ''dans le mauvais sens''. Ce sera le système du ''CONTAINMENT'' de la finance, c'est-à-dire ce ''système'' où, quand bien même il y aura toujours des ''imbéciles'' (''ben oui, la Nature Humaine étant ce qu'elle est...''), en l'occurrence des hommes et des femmes sous la coupe de ''spécialistes en flux financiers gaussiens et multi-fractaux'', c'est à dire d'authentiques charlatans et imposteurs, eh bien, sans qu'il y ait besoins de camps où les enfermer pour les ''rééduquer'' (ceci signifiant que chacun sera effectivement libre de ''se distraire'' -au sens pascalien du terme- comme il l'entend), les autres hommes et femmes N'AURONT PLUS à en souffrir...
CONCRETEMENT ?
Ecoute Che(è)r(e) "Abonné(e)", et si, pour commencer, Tu Te reportais à ce que, depuis que je suis moi-même ''Abonné'', J'écris dans mes ''billets'' de blog, dans les articles de l'''Edition'' intitulée ‘’Ressourcer la révolution’’, étant bien entendu que si, sur tout cela, Tu as des remarques -y compris critiques !- à faire, cela va de soi, je suis prêt à les entendre...)
Bonne lecture !
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JT