Ce que c’est que la ‘’politique’’ aujourd’hui ?
Eh bien (ça n’est pas si vieux), commençons par nous souvenir du temps où, les problèmes posés étant (déjà) celui ‘’des Roms’’, celui ‘’de la misère du monde’’, celui de ‘’la ratification du Pacte Budgétaire’’ (sans compter tous les autres !), la politique était le fait de ‘’la droite’’. On l’a assez entendu (jusqu’à plus soif !) : ‘’quand l’ « alternative » tant attendue sera venue, nous disait-on, enfin (ENFIN !), la politique sera ‘’de gauche’’ ‘’. Sauf qu’aujourd’hui, l’ ‘’alternative’’ étant venue, on a tout de même un peu de mal à faire la différence entre l’ ‘’avant’’ et l’ ‘’après’’ ! (à cet égard, voyez la façon dont, aujourd’hui ‘’la gauche’’ juge la façon dont… ‘’la gauche’’ traite ‘’la question des Roms’’, ‘’toute la misère du monde’’, ‘’la ratification du Pacte Budgétaire’’ –sans parler du reste !).
Qu’en conclure : que, lorsque la politique est ‘’de droite’’, en fait, elle est ‘’de gauche’’ ? (vous imaginez, quand i’s’trouve qu’on est ‘’de droite’’ –c’est qu’personne n’est parfait !). Ou qu’inversement, quand elle est ‘’de gauche’’, en fait, elle est ‘’de droite’’ ? (vous imaginez, quand i’s’trouve qu’on n’en est pas pour autant plus que parfait –ce serait trop facile !- c'est-à-dire ‘’de gauche’’ !). Que donc, tous comptes faits, ‘’peu importe la politique !’’ ? Ceci, en très clair, voulant dire que, lorsque, la prochaine fois, le droit, voire le devoir, de faire de la politique aura … DÉMOCRATIQUEMENT (!!!!), été supprimé (dame, diront les fossoyeurs de l’un et l’autre –il le disent déjà !- la politique, n’est-ce pas tout et son contraire), ben oui… PEU IMPORTERA !!!!
Qui ici ne l’aura compris (bien entendu, sont ici exclus du panel tous les politiciens de profession –ceux ‘’de droite’’ comme ceux ‘’de gauche’’ !) : toute activité alimentaire (au sens large) cessante (par exemple, faire encore mieux marcher un journal d’investigations en ligne qui déjà ne marche pas si mal ; s’engueuler à qui mieux mieux avec son prochain sur les forums de discussion qui, tous les jours, fleurissent sur le site de ce journal –à voir comment ça, ça prospère, on se demande s’il est possible qu’il puisse y avoir plus distrayant !) l’impératif catégorique est bien de sauver la politique.
Sauf que voilà : comment faire ?
C’est ce que le présent billet argumente, il n’est qu’UNE solution : il faut que ce que la politique donne à penser soit que LA Politique (la VRAIE !), c’est ce qui est AU-DELÀ du modèle antédiluvien de ‘’la droite’’ contre ‘’la gauche’’.
‘’Ouh ! Oouh !… purement et simplement du ‘’bonapartisme’’ !‘’, comme, sans le moindre doute (et probablement dans des termes autrement choisis) vont ici me le faire savoir les ‘’frontistes de gauche’’.
Or soit cette thèse qu’aujourd’hui, pour l’humanité (mais oui, n’ayons pas peur des mots !) l’heure ‘’cruciale’’ est celle de ‘’la MONDIALISATION’’.
D’abord, on voudra bien noter qu’en la rappelant, je ne prends pas beaucoup de risques : n’est-elle pas celle qui, bien avant la fin du XIXème (et donc bien avant que tous les Izraelewicz du monde –et, hélas pour lui, du ‘’Monde’’- nous aient bassiné avec leurs pensums genre : ‘’Ce monde qui nous attend’’ –franchement, qu’en reste-t-il 5 ans après 2008 ?), était déjà celle du grand Marx (cf. le livre III du Capital) ?
Et s’agissant de cette première thèse, soit maintenant cette deuxième (cf. Raoul Vaneigem –l’évidence étant qu’ici, ainsi que je l’ai déjà dit plusieurs fois, il est indépassable) selon laquelle, face à elle (la mondialisation), ce qu’il FAUT que l’humanité dise collectivement soit ceci : ‘’Aujourd’hui, le problème n’est pas de survivre dans un monde de prédateurs ; il est de vivre AVEC les vivants’’. Dit autrement : ‘’le problème aujourd’hui N’est PAS d’être plus « compétitifs » -que les Chinois, les Indiens… ; il est de comprendre que, l’actuel NON-système monétaire international étant justement ce qui a armé et arme tous les jours le piège mortel de la lutte pour la compétitivité dans lequel Nord ET Sud confondus sont en train de se suicider, ce qu’il FAUT faire AVANT TOUT AUTRE CHOSE (sinon autant tout de suite aller se coucher !), c’est installer LE nouveau système monétaire international (le NSMI). Pourquoi une telle NÉCESSITÉ ? Eh bien parce que, ceci en dépit des inévitables écarts de compétitivité entre les uns et les autres, seul CE (pas un autre !) nouveau système permettra de faire en sorte que l’économie internationale puisse NE PLUS être, ceci avec les conséquences catastrophiques que l’on sait, la guerre de tous les pays contre tous les pays. Et, cerise sur le gâteau, seul CE nouveau système permettra qu’enfin, SANS CONTESTATION POSSIBLE, les échanges entre les pays pourront se faire entre équivalents économiques : enfin, c’en sera fini de l’insupportable partage du monde entre ‘’pays forts’’ (ceux avec une monnaie ‘’forte’’) et ‘’pays faibles’’ (ceux avec une monnaie faible), les premiers pouvant, sans coup férir, tout imposer aux seconds : leurs vues, leur agenda, etc., etc. …
‘’Diable, LE nouveau système monétaire international (dont la mondialisation a besoin)!... Rien moins ?…’’
Ici, cela va de soi, c’est ainsi que tous les esprits forts (‘’les déracinés du ciel et de la terre’’, comme le disait M. de Unamuno) vont s’exclamer ; non sans, naturellement, ceci d’un air entendu, se pousser du coude avec leur voisin.
Or, ainsi qu’il s’est trouvé conçu par tous les ‘’meilleurs d’entre nous’’ que, crise après crise, depuis des lustres, sans se poser la moindre question, l’humanité s’est imperturbablement donnée pour traiter ses problèmes, le système actuel n’a-t-il pas dramatiquement prouvé qu’en fait (voyez donc l’état du monde !), il n’était que du vent ? Et quoi ! : la vérité A PRIORI, serait que, bien que fruit de dizaines d’années de travaux universitaires plusieurs fois couronnés par le CNRS (ici, j’en suis en effet à parler de ce qui me permet de dire ce que j’en dis, savoir les gigantesques travaux effectués en économie monétaire par Bernard Schmitt), LE nouveau système ne supporterait pas qu’on le comparât avec… rien !
Même si c’est comme si, ce faisant, je crachais en l’air, on me permettra donc, une nouvelle fois, d’interpeller ‘’la Rédaction’’ de Mdpt :
‘’Chères rédactrices et chers rédacteurs,
Les problèmes étant ceux qui aujourd’hui se posent avec l’acuité que vous savez, et si, au lieu de, par exemple, sempiternellement aider à la circulation de pétitions qui, manifestement, ne servent à rien (à nouveau, voyez l’état du monde !), enfin vous condescendiez à me donner la possibilité de vous permettre d’évaluer ce que, sur le (nouveau) système monétaire international dont la mondialisation a besoin (cf. supra), j’ai a vous dire ? N’est-ce pas, n’êtes-vous pas journalistes à Mdpt ? Et, le propos de Mdpt étant d’aider à changer le monde, ceci en aidant ceux qui veulent le faire (ou alors, je n’ai rien compris !), ce qu’en tant que telles et tels vous devez à vos abonnés n’est-il pas aussi, chaque fois que de besoin, de vous donner la peine de vérifier ce qu’il en est de la pertinence de quelque chose qui, ARGUMENTS à l’appui, se prétend une chose qu’ils gagneraient à savoir ?’’
C’est là où, ce que l’on va me dire c’est : LA Politique (la VRAIE !), LE nouveau système monétaire international : mais quel rapport avec ‘’la question des Roms’’ ? celle de ‘’la misère du monde’’ ? celle de ‘’la ratification du Pacte budgétaire’’ ?...
Or si ce que l’on dit est qu’évidemment, le problème des Roms est d’abord un problème économique ; que, d’autre part, le NSMI (c'est-à-dire –cf. supra- la première pierre du dispositif qui permettra de faire VRAIMENT reculer ‘’la misère du monde’’), c’est (aussi) la réforme (en fait la révolution !) de l’euro tel qu’il a été conçu ; ceci au sens où, de proche en proche, tout autant aux yeux des Européens que du monde, l’Europe pourra se trouver retrempée comme le cadre dans lequel ce système (le NSMI) pourra être expérimenté avec, pour tous les pays européens, tous les avantages qu’il apportera à tous les pays du monde quand il aura été installé à l’échelle du monde. Ce que l’on pourra alors dire ne sera-t-il pas qu’enfin, la Roumanie sera en situation de pouvoir effectivement ‘’décoller’’ économiquement ?
Sauf que (et ici, c’est l’heure des bémols), le NSMI ne pourra que contribuer à organiser la mondialisation.
Restera donc, cette fois à l’intérieur des frontières de tous les pays, à organiser le fonctionnement harmonieux (concrètement : sans chômage) des économies nationales, c'est-à-dire des économies ‘’de production’’. Là, ce qui s’imposera sera de réformer (en fait, de révolutionner) le système bancaire et financier, ceci permettant de faire en sorte que le ‘’containment’’ de la finance à telle fraction du produit réel (celle-ci étant régulièrement fixée démocratiquement) soit réalisé (au lieu qu'hélas pour nous, il ne puisse qu'être le prétexte des gesticulations et des mouvements de menton des politiciens –‘’de droite’’ comme ‘’de gauche’’- en campagne).
Nul doute qu’on me l’accordera : cela méritant évidemment bien d’autres développements (sans compter ici, chères et chers abonné-e-s, VOTRE probable mal de tête ! –moi-même, je dois le dire…), cela, ce sera pour une autre fois !
Jean Tramuset