‘’Tuez-nous, mais n’insultez pas notre prophète !’’, tel est le slogan qui s’est trouvé scandé par les manifestants contre la sortie d’un ‘’film-ordure signé par un sioniste israélo-américain’’ (sic).
Mais si ce que l’on dit est que :
1° l’implicite (souvent ‘’explicité’’ –pour le moins !) de ce slogan tient en ceci : ‘’… et si vous l’insultez (notre prophète), nous vous tuerons !’’ ?
2° qu’il N’y a PAS de ‘’prophète’’, pas plus que de ‘’messie’’ (passé, présent, ou à venir) … ni rien (absolument rien !) de cet ‘’ordre’’ ; ceci pour la raison qu’évidemment, dieu n’est certainement pas ‘’quelque chose’’ qu’il reviendrait à un ‘’prophète’’, ou à un ‘’messie’’, d’ ‘’annoncer’’. A cet endroit, s’il en est encore temps, que l’on médite Spinoza : ‘’dieu, c'est-à-dire la nature’’.
Bref, si ce que l’on dit est que ‘’le’’ débat n’est CERTAINEMENT pas celui que tous les pyromanes voudraient voir tourner autour de la vérité d’une foi (celle-ci par opposition à toutes les autres !) ; si ce que l’on dit est que, autrement plus pertinent, ‘’le’’ débat EST celui autour de la foi comme PRÉTENDUE vérité. Etant bien entendu que ce débat n’admet qu’une SEULE réponse : la laïcité.
Sauf qu'évidemment, cette ‘’seule’’ réponse requiert un préalable : la révolution du capitalisme.
Là, vous l’aurez compris : on n’est pas sorti de l’auberge !
Jean Tramuset