Soit ‘’La liberté d’expression, la loi, le blasphème’’, l’édito du Monde daté 16 janvier ; franchement, comment ne pas rester sur sa faim ? : ah bon, ‘’ce qui est impossible dans un état laïc est que ‘’blasphémer’’ puisse avoir une quelconque signification, point barre !’’ (en substance) ?
Mais, qu’on le veuille ou non, et en particulier les laïcs, le monde TEL QU’IL EST ne juxtapose-t-il pas des états laïcs, et des états religieux ? Dit autrement : qu’eu égard à ‘’la question du blasphème’’, le monde tel qu’il EST soit confronté au FAIT qu’il est PARFAITEMENT ASYMÉTRIQUE, cette (vertigineuse !) réalité, ceci sauf à faire comme les autruches (ou encore, se… voiler la face !), on la traite comment ?
Vous savez quoi ? Eh bien que, s’il est quelque chose qui peut encore sauver le monde (vu son cours, tel n’est-il pas en effet exactement en ces termes que l’on doit aujourd'hui parler ?), c’est… l’économie scientifique !
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Or, soit n’importe quel prêt international (= d’un pays à un autre pays) : ce que commence par dire l’économie scientifique n’est-il pas qu’ici, du côté du pays qui emprunte, cette opération fait qu’on trouve des espèces sonnantes et trébuchantes, et là, cette fois du côté du pays qui prête, une simple promesse de rembourser (= de simples mots) ? En d’autres termes, un pays A empruntant à un pays R, ce que commence par dire l’économie scientifique n’est-il pas que, sur la base d’une telle opération, ce devant quoi l’on se trouve, c’est un ‘’échange’’ PARFAITEMENT… ASYMÉTRIQUE !
Le rapport avec l’asymétrie introduite par ‘’la question du blasphème’’ dans les relations entre pays laïcs et pays religieux ?
Commençons par ce que DÉMONTRE l’économie scientifique s’agissant donc de l’asymétrie introduite par les prêts internationaux entre les pays prêteurs et les pays emprunteurs, savoir que, ceci sauf à ce que cette asymétrie se traduise, INSTANTANÉMENT, par la duplication (la DUPLICATION !) de l’endettement des pays emprunteurs vis-à-vis des pays prêteur (le pays A emprunte-t-il 100 au pays R, évidemment en monnaie de R, aussitôt –AUSSITÔT !- en cette monnaie, la dette du pays A vis-à-vis du pays R est de… 200, le… DOUBLE !!!! ; d’où, pas besoin d’un dessin –si ?- ‘’la crise de la dette (évidemment des pays pauvres vis-à-vis des pays riches)’’, savoir, le clivage pays laïcs/pays religieux n’arrangeant rien, ce qui, aujourd’hui, fait que le monde soit vu (non pas simplement par moi !) comme ‘’au bord de l’abîme’’,
1° ‘’il FAUT une monnaie SUPRANATIONALE, c'est-à-dire, concrètement, une monnaie qui, TECHNIQUEMENT (ET NON PAS POLITIQUEMENT !), soit LA monnaie de toutes les monnaies nationales (ceci –on n’en dira évidemment pas plus !- sur la base d’un change fixe et révisable selon un calendrier déterminé à l’avance’’),
2° ‘’il FAUT une Banque SUPRANATIONALE, c'est-à-dire, concrètement, une banque qui, TECHNIQUEMENT (ET NON PAS POLITIQUEMENT !), soit d’un niveau supérieur à celui de toutes les banques qui, dans les frontières des pays, forment les systèmes bancaires (nationaux) des pays’’,
en un seul mot, il FAUT de la TRANSCENDANCE.
Ah bon me dira-t-on, mais, à supposer même que, cela, on veuille bien l’admette, comment voyez-vous que, concrètement, ce ‘’modèle’’ puisse permettre de tuer le ver de l’asymétrie que '’le blasphème’’ introduit dans les relations entre pays laïcs et pays religieux ?
Or, sachant que ‘’qui sème le vent récolte la tempête’’ (attention hein !, ce à quoi il est ici fait allusion, c’est à ce qui, pour l’Histoire, est désormais ‘’la Colonisation’’), ce dont est désormais faite cette asymétrie, c’est, celle-ci répondant termes à termes à l’arrogance des pays laïcs (‘’<<blasphémer>> !, mais, si, pour nous qui sommes laïcs, ça ne veut strictement rien dire !’’), la contre-arrogance des pays religieux (‘’blasphémer ?, mais, pour nous qui sommes religieux, n’est-ce pas ce que, tous les jours que Dieu fait, vous, les laïcs, vous faites par nature !’’), si ce qui est évident, c’est que, par essence, ce ‘’modèle’’ présente l’indéniable pouvoir de faire que, la question étant maintenant celle de leurs prétendues ‘’compétences’’, les pays laïcs tout autant que les pays religieux n’ont pas d’autre choix que, modestement, EN RABATTRE,
. les pays laïcs, au motif que, en premier lieu dans les domaines où ce qu’ils revendiquent, c’est d’être ‘’ceux qui savent’’ (ainsi, celui de l’organisation rationnelle du monde), en réalité, ils ne savent… RIEN,
. les pays religieux, au motif que, quand par exemple, ce qu’ils prétendent définitivement prouver, c’est la foi comme ‘’Vérité’’, ce qu’en réalité ils ne font que piteusement révéler, c’est l’absolue relativité de ce qui n’est que LEURS croyances.
JT