… et que, donc, sauver Médiapart (si tant est que la chose soit encore possible !), c’est NOUS sauver.
Ainsi donc, ceci alors même que LE problème aujourd’hui est de faire en sorte que, cette fois, la nécessaire révolution du capitalisme réussisse (sinon gare !), voilà où en est Mdpt : à faire la bio forcément nauséabonde de tous les ex futurs renégats de l’UNEF/AJS/OCI/LCR/UJCML… (et je n’oublie pas ceux du GUD !) !!!!
Ce que je propose ?
Mais, l’horreur économico-politique du moment renvoyant TOUT AUTANT à ‘’l’habile’’ interprétation que les ‘’responsables’’ aujourd’hui en place font de l’endettement ‘’souverain’’ des états (‘’tout vient, nous enfument-ils –et s’enfument-ils !- du défaut de compétitivité des dits’’), ET à l’idée ‘’alternative’’ défendue, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite, par tous ceux et celle qui, par tous les moyens, ne font que manœuvrer pour devenir ‘’responsables’’ à la place des ‘’responsables’’ (‘’la dette, nous enfument ceux-ci et celle-là, mais qu’est-ce t’en as à foutre : est-ce qu’elle est la tienne ? ‘pis d’abord, en admettant que, bon, ‘faille la payer un jour, ben évidemment –sic !- ne faut-il pas commencer par ‘’relancer par la demande’’ ?), et si, ceci donc pour que demain, les lendemains aient quelque chance de chanter effectivement, l’endettement ‘’souverain’’ des états, Mdpt travaillait à faire que, quand elle sera au pied du mur (c’est là où l’on voit le maçon !), la révolution du capitalisme sache quoi en faire… sans faire n’importe quoi !
A ce sujet, vous savez quoi ? Eh bien que l’actuelle ‘’crise de la dette’’, c’est FONDAMENTALEMENT, l’absence de LA monnaie internationale (entendons-nous la VRAIE : je ne parle donc ni du $, ni de son clone débile –l’€) et DU système monétaire international (là aussi le VRAI : ici je ne parle donc ni du sénile FMI, ni de sa cacochyme sœurette, la World Bank), VRAIE monnaie et VRAI système que, cela se démontre par a + b, l’harmonie des relations économiques entre les pays NÉCESSITE.
Si je peux ARGUMENTER ?
La réponse est oui ; à preuve ceci :
1 - Le monde étant réduit aux deux seuls pays A et R (R comme ce qu’il Reste du monde après qu’on en a retranché le pays A), r résidant du pays R prêtant 100 à a résidant du pays A, cela, concrètement, ne signifie-t-il pas que, au résidant a de A, le résidant r de R prête 100 en monnaie du PAYS R ? Et cela ne signifie-t-il pas, qu’en monnaie de R, un prêt de r à a tels que définis ci-dessus, c’est, de fait, un prêt du PAYS R au PAYS A ?
2 - Soit alors ce qu’il en est de cette opération, dans les comptes des PAYS A et R.
C’est la logique des ‘’Balances des Paiements’’ des pays (BdP dans la suite) au titre de telle ou telle période p, savoir de cet outil de la comptabilité (en partie double : le débit d’un compte, c’est le crédit d’un autre compte) qui, pour tout pays, donc aussi pour A et R, dit, à l’échelle de cette période, la nécessaire articulation de ses paiements internationaux débiteurs à ses paiements internationaux créditeurs : ce prêt (qui est un paiement : un prêt international de R à A, n’est-ce pas ce par quoi, de façon totalement satisfaisante, A paye R au-delà de ce que, en monnaie de R, les exportations de A vers R permettent à A de payer à R) conduisant à ce que, instantanément, R… retrouve les 100 qu’il a prêtés à A, il satisfait au schéma ci-dessous :
Schéma n° 1
3 - C’est dire que, le mouvement des 100 que ce prêt implique étant représenté par une flèche rouge, il satisfait à cet autre schéma :
Schéma n° 2
4 - Alors, et à cet égard, parlons d’une première ‘’face’’ de ce prêt, R prêtant 100 en sa monnaie à A, tout est exactement comme si… R n’avait pas prêté à A (!!!!).
5 - SAUF QUE, et ici, parlons d’une deuxième ‘’face’’ de ce même prêt, r ayant prêté 100 à a, a devant donc 100 à r, en conséquence (cf. le § 1 ci-dessus : ‘’un prêt de r à a, c’est de fait un prêt de R à A’’), et ceci en monnaie de R, le PAYS A se trouvera endetté de 100 vis-à-vis du PAYS R.
6 – Aussitôt, telle sera la question : r prêtant 100 à a en monnaie de R, comment, en même temps, A pourra-t-il ÊTRE endetté vis-à-vis de R (cf. la deuxième ‘’face’’ du prêt) et N’être PAS endetté vis-à-vis du même pays R (cf. la première ‘’face’’ du prêt) ?
7 - Or, si l’on dit que ce que R a prêté à A, c’est quelque chose qui, ceci au-delà de toute contestation, appartenait à R ?
8 - Concrètement, si l’on dit que ce que R prête à A, c’est 100 en monnaie de R, ces 100 étant la contrepartie d’une créance (de 100) de R sur A, ceci signifiant très clairement que les 100 que R a prêtés à A, c’est 100 que A détenait EN VERTU D’UN PRÊT de 100 que R lui a fait, A, dès lors, ayant pu utiliser les 100 de ce prêt pour payer 100 à R . Et en effet, R ayant prêté 100 à A, ces 100 n’ont-ils pas pu permettre à A de payer 100 à R SANS QUE ce que l’on puisse dire soit qu’en réalité, ce paiement de A ayant été financé par un prêt de R, ce paiement de A est un paiement de R’’ ? (ceci pour la raison évidente que, 100 avec lesquels A a payé R venant d’un prêt de 100 de R à A, il n’en restera pas moins que ce que A aura payé à R, cela lui appartiendra, et non pas à R !).
9 - Sauf qu’alors, R prêtant 100 à A, ces 100 venant d’un prêt que R aura fait à A, ils ne pourront, chez R, qu’être la contrepartie d’une créance de 100 de R sur A, c'est-à-dire, cette fois chez A, d’une dette de 100 de A sur R, et donc finalement d’un… prêt de 100 de R à A, étant entendu que, NÉCESSAIREMENT, ce prêt sera un AUTRE prêt de R à A. C’est que, si tel n’était pas le cas, le paiement de A que requiert le prêt de R à A ne pourrait plus être que… le remboursement par A à R du SEUL prêt (de 100) en lequel, alors, le prêt de 100 de R à A ne pourrait plus qu’être analysé, ceci faisant que R ayant prêté 100 à A, en résulterait que ce qui serait impossible fût que R… ait prêté 100 à A !!!!
10 - Soit alors cet AUTRE prêt de 100 de R à A, cet AUTRE prêt (cf. le § 8) étant tel que, si l’on considère le paiement de 100 qu’il permet à A de faire à R, c'est-à-dire les 100 que R recouvre sur A SANS QUE ce recouvrement soit le remboursement de ce prêt (sinon, cf. le § 9, à peine mis en place, le prêt de R à A serait un prêt instantanément remboursé, donc un prêt… qui n’en serait plus un !),ces 100 aient comme contrepartie chez A une dette de 100 sur R (c'est-à-dire, chez R, une créance de 100 sur A) ; et cet AUTRE prêt (que celui par rapport auquel on peut définir ce prêt comme ‘’AUTRE’’), commençons par le représenter (en bleu).
Schéma n° 3
11 - D’où, R prêtant 100 à A, le Schéma TOUT COMPRIS (= le Schéma n° 2 + le Schéma n° 3) de cette opération :
Schéma n° 4
12 - Aussitôt, la conclusion sera certaine : R prêtant 100 à A, c’est imparable, l’endettement de A vis-à-vis de R, sera de… DEUX fois le montant du prêt que R lui aura accordé ; il sera donc de… 200 (DEUX CENTS) !
13 – Ceux qui me lisent commencent à le savoir, c’est la Duplication de l’Endettement International des Pays (DEIP), duplication dont ce qu’il est facile de comprendre est que :
1° elle soit le 1er ressort de la crise dite ‘’de la dette’’,
2° si l’on considère toutes les effroyables politiques d’austérité qu’à l’échelle de la planète, tous les ‘’responsables’’ sont en train d’imposer à leurs administré-e-s pour sortir de cette crise, ce que l’on est absolument fondé à en dire (et à leur OPPOSER -vous entendez, tous ceux et toutes celles qui sont à la recherche d'une ''vértiable'' alternative !) est qu’elles sont totalement ineptes.
Naturellement, c’est là où ce que l’on va me demander (je vous passe les : ‘’ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots… etc., etc. …’’), c’est en quoi tout cela peut aider Mdpt à être ce qu’il devrait être (ce qui en effet pourrait le sauver et donc nous sauver !) ?
Mais tout cela prouvant à tout le moins (non ?), que la DPEI, ça n’est p’t’être pas aussi foldingue qu'à première vue ça en a l’air, et si, au lieu de s’intéresser aux fonds de culotte des politiciens véreux, Mdpt se décidait enfin à lancer ses limiers sur la piste qui mène à sa parfaite compréhension ? Etant bien entendu que, tant que cette compréhension, elle ne l’aura pas, c’est couru d'avance, la révolution du capitalisme ne pourra que se casser les dents (et nous avec).
JT