Ce matin, en une de Mdpt (à moins que j’aie rêvé !) : les premières lignes d’un billet prometteur signé Christian Salmon (‘’Entre une droite Tea Party et une gauche Bartleby’’). Cela alors que, on commence à le savoir, la révolution du capitalisme (entendons-nous, la vraie !) est une de mes passions.
‘’Aucune hésitation, me dis-je donc, aujourd’hui, voilà ce qu’il faut lire’’.
Sauf qu’après lecture... je n’en étais plus si sûr ; pour ‘’preuve’’, ces quelques lignes de commentaire que je me permis de laisser :
‘’On vous comprend bien, cher Christian Salmon. Et (rassurez-vous !), on le comprend parfaitement, ce qu’il faut c’est révolutionner le capitalisme.
''Sauf que voilà, nous dites-vous en substance, 'entre une droite Tea Party et une gauche Bartleby', on n’est pas sorti de l’auberge !''.
Bon… mais, vous, que proposez-vous ?
Là, allons tout de suite à votre conclusion : ‘’… Donc (c’est moi qui souligne), le changement ne se heurte pas seulement aux contraintes budgétaires et européennes, il est prisonnier du langage (…)’’. Et plus loin : ‘’Pas de changement social sans l'émergence d'un nouveau langage’’.
Or si on dit que ce qui est absolument évident est que pour révolutionner le capitalisme, certes, la rhétorique (fût-elle belle) ne suffira pas. Et si on ajoute que, depuis que l’on a compris qu’il fallait révolutionner le capitalisme (en gros, depuis… 1850), ce qu’il faut constater est que, TELLE QUE DANS LA FOULÉE elle a été conçue, la révolution du capitalisme a TOUJOURS et PARTOUT échoué ; alors, l’impératif (catégorique !) n’est-il pas de commencer par … révolutionner la révolution ?
Belle… rhétorique (!) que ce qu’à mon tour je dis ? Oui mais si, d’abord, vous preniez la peine de vous reporter à ce que là-dessus je dis CONCRÈTEMENT ? Bref, si, d’abord, vous vouliez bien vous reporter aux 7 articles de mon ‘’édition’’ intitulée : ‘’Ressourcer la ''révolution''’’ ?
Bonne lecture ?’’
Sachant que, quant à moi, je ne pourrai jamais lire ce qu’évidemment avec beaucoup d’intérêt j’attendais que Christian Salmon et/ou des abonné-e-s me répondent. C’est que, vous savez quoi ? Eh bien à l’heure qu’il est, le billet de Christian Salmon a complètement disparu des écrans radar.
D’où le titre de ce billet.
Quant à savoir ce que cette disparition signifie vraiment, là je me perds en conjectures…
Jean Tramuset