Le pays A venant de se faire prêter 100 par le pays R (cela va sans dire, 100 en monnaie de R), imaginons que ce que l’on dise de ces 100, ce soit : ''chez A, ces 100 n’existent qu’en tant que 100 dus par A à R''.
Or…
Soit à nouveau 100 en monnaie de R détenus par A, sauf que cette fois, ces 100, A les détient en paiement d’une vente (internationale) de A à R. Imaginons en outre que, ces 100 en monnaie de R, A les utilise pour payer R (ceci, naturellement, au titre de l’achat –international- par A à R d’un bien ou d’une prestation de R dont le prix est 100 en monnaie de R) ; qui pourrait bien dire qu’un tel paiement n’en soit pas véritablement un.
Cela étant, revenons aux 100 (en monnaie de R) empruntés par A à R (cf. supra) ; et, tout comme au § précédent, imaginons que ces 100, A les utilise aussi pour payer R (ceci, aussi, et non moins ‘’naturellement’’, au titre de l’achat –international- par A à R d’un bien ou d’une prestation de R dont le prix est 100 en monnaie de R) ; qui pourrait bien dire que (ceci donc au prétexte que les 100 avec lesquels A a payé R, A les a empruntés à R), ce paiement n’en est pas un ? : tout autant que 100 qu’il aurait gagnés sur R et avec lesquels il aurait payé R (cf. le § précédent), ces 100 qu’il a empruntés ne lui donnent-ils pas la propriété pleine, entière et incontestable de ce qu’avec ces 100 il a payé ?
La chose est donc au-delà de toute contestation : s’agissant de 100 en monnaie du pays R dont le pays A dispose suite à un prêt (international) de 100 en monnaie de R qui lui a été concédé par le pays R, ce que l’on est fondé à dire est qu’en ayant ces 100, A dispose d’AUTRE CHOSE que simplement de ‘’100 qu’il « doit » à R’’.
La question (cruciale) qui ici se pose est donc la suivante : A disposant de 100 qui lui ont été prêtés par R, que peut bien signifier que l’on dise ce que l’on DOIT dire à ce sujet, savoir que, A disposant de ces 100, A dispose d’AUTRE CHOSE que de ‘’100 qu’il « doit » à R’’ ?
Il n’est AUCUNE autre réponse que celle-ci : ces ‘’100 que A « doit » à R’’ (ceci parce que ces 100, R les a prêtés à A), ils sont la propriété de… A !!!!
????????????????????
Or…
R ayant donc prêté 100 à A, si ce que l’on dit est que, derrière ce que l’on voit qu’est ce prêt (depuis Galilée, ce que nous savons définitivement, n’est-il pas que la réalité, ça peut être autre chose que ce que l’on ‘’voit’’ qu’elle est !), ce qu’il y a eu c’est :
1° en monnaie de R, un paiement de 100 de A à R,
2° ce paiement de 100 étant fait, avec les 100 de A que R a gagnés au titre de ce paiement, le prêt de 100 de R à A.
D’où la conclusion : oui ou non (OUI ou NON !), A recevant 100 de R par le prêt que R lui a concédé, A n’a-t-il pas absolument AUTRE CHOSE que simplement les 100 qu’il doit à R (parce que celui-ci lui a prêté 100) ?, ceci au motif absolument limpide que les 100 que R a prêtés à A, c’est en tant que ces 100 lui appartiennent que A les a apportés à R.
A ceci près qu’à cet endroit, une dernière question reste en suspens : les 100 en monnaie de R avec lesquels A a payé 100 à R (ces 100 étant donc l’aliment du prêt de 100 que R a concédé à A –cf. le 2° ci-dessus), d’où viennent-ils ?
Or ce qui est absolument impossible est qu’ils ne viennent pas d’un AUTRE prêt de R à A, sinon, R prêtant à A en UN SEUL prêt (celui –le seul !- que l’on voie quand ce que l’on voit, c’est un prêt de 100 de R à A), ce qui en effet ne serait absolument pas possible fût qu’il pût y avoir ce qu’il DOIT y avoir (car telle est la condition d’un tel prêt !), c'est-à-dire un paiement de (DE !) A à R (et effectivement, si un prêt de R à A n’était qu’un seul prêt, comment concevoir que le paiement de A qui est la condition d’un tel prêt pût être autre chose qu’un paiement de A financé par R ?, c'est-à-dire, un paiement qui, eh ouais !, NE serait PAS un paiement DE A !).
Aussitôt, la conclusion est inéluctable : un prêt de 100 de R à A requérant un AUTRE prêt de 100 de R à A (un AUTRE que ce prêt de 100 de R à A), A empruntant 100 à R, aussitôt, INSTANTANÉMENT, autant dire ‘’PAR NATURE’’, l’endettement de A vis-à-vis de R au titre de ce prêt est de… 200 (DEUX CENTS) en monnaie de R !!!!!
D'où ''la crise de la dette'' avec tout ce qu'elle induit...
Eh oh, la rédac, vous ne voyez pas que si vous vous intéressiez AUSSI à ce que, pour la millième fois, je répète aujourd’hui, ce qui se pourrait fût que Médiapart soit VRAIMENT ce qu’il prétend être ; et non pas seulement ce ‘’média indépendant de tout pouvoir’’ qui, EN RÉALITÉ (ben oui, ceci à la satisfaction de la contestation, Mdpt n’assure-t-il pas l’expression de la contestation ?) ne fait qu’apporter sa pierre au (bon !) fonctionnement du ‘’système’’ ?
JT