Comment serait-il possible, si le salut était sous la main,
et si l'on pouvait y parvenir sans grand peine, qu'il fût négligé par
presque tous. Mais tout ce qui est beau est difficile autant que rare''.
Spinoza
Si encore le schmittisme, ça n’était que cela :
ARGUMENTS à l’appui, L’ALTERNATIVE au modèle de « la-gauche » se pensant -et (hélas !) étant pensée- comme ‘’(seule !)-alternative-à-« la-droite », cette dernière, à son tour, se pensant -et (hélas !) étant pensée- comme ‘’(… seule !)-alternative-à-« la-gauche »’’ !
- ARGUMENTS à l’appui, la seule façon de pouvoir penser le REEL (en l'occurrence le VISIBLE déséquilibre de l'économie par le marché -ceci alors que ce que dit un prix ''de marché'', qu'il soit ''trop'' haut ou ''trop'' bas, c'est TOUJOURS... l'équilibre de l'économie !).
Si encore, donc, cette fois CONCRÈTEMENT, c'est-à-dire ainsi que le désastreux état du monde le requiert, le schmittisme ça n’était que :
1° LE moyen d’éradiquer le chômage non seulement comme dysfonctionnement MASSIF, mais aussi comme dysfonctionnement ‘’incompressible’’ ;
2° LE moyen de maîtriser l’Hydre de la ‘’crise généralisée de l’endettement de tous les pays,
[ceci en démontant ET en remédiant à l’implacable logique qui fait que, le ‘’système monétaire international’’ -Euroland compris !- étant le grand ‘’N’IMPORTE QUOI’’ qu’il est aujourd’hui :
1° il y a Duplication de l’Endettement International des pays : quand, en devises du pays R, un pays A emprunte 100, AUSSITÔT, en devises de R, A vis-à-vis de R se trouve endetté à hauteur de… 200 !!!! ;
2° il y a Duplication du paiement par les pays de leurs intérêts internationaux : quand, en devises de R, A paye à R 10 d’intérêts au titre de ses emprunts internationaux à R, AUSSITÔT, ce que, en devises de R, A perd sur R, c’est… 20 !!!!] ;
- 3° LE moyen de mettre un terme à l’échange inégal entre les pays, savoir ce vice systémique dont, aujourd’hui, ce qu’il est assez facile de comprendre est que, s’il ne lui est pas remédié, l’humanité encourra non pas seulement de régresser comme elle a régressé au moment du déclin et de la chute de l’Empire romain, mais aussi, ‘’tout simplement’’, de disparaître !
Mais le schmittisme, c’est bien plus que cela : le schmittisme, c’est… difficile !
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Or, le schmittisme étant ‘’difficile’’, ceci signifiant que, s’il faut ''comprendre'', il faut tout autant ''faire comprendre'', si, pour l'heure, nous autres schmittiens ''n’y arrivons pas'', ce que nous somme fondés à nous dire ne peut-t-il pas être ceci : ‘’bon, jusque là, nous n’y sommes pas arrivés ; mais, n’est-ce pas... difficile ? Que nous n’y arrivions pas, n’est-ce donc pas rien que de très normal ? Si donc, demain, et après-demain, et tant qu’il le faudra, nous essayions encore et encore ?''
Sans compter que, du jour où l’on voudra bien admettre que pour dire ce qui est ADÉQUAT, certes, puisque la réalité est complexe, il ne suffit pas, simplement, ‘’d’avoir le rapport de forces’’, ainsi que, si aveuglément, l’ont théorisé, et le pratiquent depuis ''toujours'', les auto-proclamés ‘’gardiens’’ de ‘’la-révolution-qui-vient’’, eh bien ce qu’avec certitude l’on pourra dire, c’est que l’humanité aura davantage de chances de sortir ''par le haut'' de la très (très !) mauvaise passe dans laquelle elle se trouve aujourd’hui engagée.
Non sans encore et encore remercier Bernard Schmitt pour ce que, aujourd’hui, il permet de dire,
JT