Qui a jamais vu qu’on tire sur un ‘’démissionné’’ ? Tout de suite donc, passons au cas Macron.
Commençons par ça : oui ou non (OUI OU NON !), lorsque, dans TOUTES ‘’nos’’ économies, les biens arrivent sur le marché pour y être l’objet d’une demande (une FONCTION de leur prix !), n’ont-ils pas déjà (DÉJÀ !) un prix, donc un prix d’AVANT marché ? Et en ce sens précis, ce que l’on est ABSOLUMENT fondé à dire n’est-il pas ceci :
1) ce qui fait l’économique, savoir le réel AVEC un prix (à ce sujet, parlons de la mesure économique du réel), ça N’est PAS le marché ?
2) le problème aujourd’hui (surtout aujourd’hui !) étant, AVANT MARCHÉ, de produire le réel avec un prix en faisant appel à la TOTALITÉ de la main d’œuvre disponible (ici, tout le monde aura reconnu la ‘’problématique’’ du chômage massif), s’il est bien quelque chose qui, à proprement parler est TOTALEMENT ABSURDE, c’est bien d’agir sur le marché, que ce soit en… le contrôlant (eh ouais !), ou au contraire (c’est justement toute la substance du ‘’cas Macron’’), en le ‘’libéralisant’’.
C’est là où ce que nous dit Macron, c’est que la première vertu du Politique, c’est… de ne ‘’surtout’’ pas aller CONTRE le réel ! ; franchement alors, ce qu’aussitôt on est en droit de lui rétorquer n’est-il pas ceci : ''les leçons que, si doctement, vous nous donnez ?... mais si vous-même, vous commenciez par les suivre'' !!!!
Naturellement, c’est là où tous les ‘’Gardiens –et Gardiennes de la Révolution du capitalisme’’ m’attendent au tournant. S’agissant de la ‘’MODERNITÉ (la vraie !)’’, ils me permettront donc de leur citer ce passage de la conclusion de mon ‘’Marché imaginaire’’ dont la thématique est précisément celle-là : ‘’Economie et modernité’’.
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Commençons par dire ceci : la modernité, c’est le respect des faits. Ce que l’on peut alors affirmer aujourd’hui est que, uniquement investie dans la résolution de ‘’modèles’’ dès l’abord coupés du réel (encore une fois, si on dit qu’il est économiquement impossible que les marchés ‘’disent’’ les prix –ils ne font que les faire varier ce qui, on en conviendra, est tout à fait autre chose !- quel peut bien être le ‘’réalisme’’ de la modélisation par les mathématiques des faits si le présupposé de cette modélisation est justement cette ‘’évidence’’ qu’en économie… ‘’ce sont les marchés qui disent les prix’’ !), l’économie est hors du temps et de l’espace : elle est vide.
Mais l’économie ‘’sociale’’ ne l’est pas moins. Encore une fois dire que l’économie est ‘’politique’’ (ce que l’on sait depuis Marx, c'est-à-dire depuis 1850 !) c’est ne rien dire d’opérationnel à propos du fonctionnement du capitalisme et la façon dont (ainsi que le pressentait Keynes), aujourd’hui, il doit être ‘’socialisé’’ (savoir –attention aux faux-amis !- administré au profit de la société tout entière –et non pas au profit de quelque clan, groupe ou classe que ce soit !).
Sur ce sujet de la plus brûlante actualité, ce qu’il faut commencer par dire est que, bien que l’économie soit ‘’politique’’, le marché, en économie, reste… le moyen indépassable de la satisfaction des besoins sociaux (et non pas -ATTENTION !- l'instrument de la mesure économique du réel).
Fondamentalement, cela signifie que,
1° l’’’économique’’ se noue en-deçà (en-deçà !) des marchés,
2° l’’’économique relève de lois qui sont parfaitement étrangères aux ‘’lois’’ du marché.
S’agissant alors de la nécessaire refondation de l’économie qui s’impose aujourd’hui (voyez l’état du monde !), on a aussitôt le principe de la répartition des tâches qui, respectivement, reviennent aux ‘’économistes’’ mathématiciens et aux économistes tout court :
aux premier, la recherche (grâce aux outils qu’ils jugeront opportuns –le modèle de Black et Scholes, les ‘’fractales’’, etc, etc…) des ‘’lois’’ qui gouvernent l’évolution des marchés (ceci sachant que, les marchés n’étant qu’un infime sous-ensemble du monde, et le monde étant décidément ‘’incompréhensible’’, la connaissance de telles ‘’lois’’, évidemment, est… définitivement hors de portée de n’importe quel esprit humain !),
aux seconds, ceci grâce à la claire intellection de ces ‘’objets’’ que sont les prix, la monnaie, les revenus (les salaires et les profits), le capital… (‘’objets’’ cette fois totalement inventés par l’Homme), l’humble charge de comprendre la réalité telle qu’à chaque instant, l’Homme lui-même (pas le marché !) la crée. C’est seulement de cette façon que les économies de production (toutes les économies nationales) pourront être guéries de l’inflation et du chômage de masse ; c’est seulement de cette façon qu’en économie internationale, l’égalité économique des échanges entre les pays qui commercent pourra être instaurée et qu’en conséquence, le ‘’sous-développement’’ pourra être vaincu (et ‘’la guerre des civilisations’’ empêchée).
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Se pourrait-il que cela vous intéresse ? Si, alors, vous alliez voir du côté de la plupart de mes billets de blog.
Bonne lecture ?
Restant en tout cas à votre disposition,
JT