Nul besoin d'être un grand sage pour le concevoir : quand on a échoué, et à supposer bien entendu que, ‘'la prochaine fois'', ce que l'on veut c'est avoir de bonnes chances de réussir, le mieux est d'en comprendre les raisons.
Soit donc (ceci en dépit de l'opiniâtre opposition de millions... d'opposants) la récente promulgation des lois ‘'réformant'' le système des retraites selon les vues du ‘'sarkozysme'' : cette promulgation, pourquoi a-t-on échoué à l'empêcher ?
Commençons par l'incroyable éclairage (celui de la... ‘'RUPTURE'' !) sous lequel, fort d'abord de la débilité politique de sa challenger en mai 2007, fort ensuite de l'effarante incapacité de son ''opposition'' à dire (ne serait-ce qu'à cela, à dire !) ce qu'elle... lui opposait, Sarkozy, d'abord comme candidat, ensuite ‘'comme seul maître à bord'' (ce lot absolument ‘'scandaleux'' de tous les présidents de la 5ème ‘'République'' !) réussit à placer son indigent ‘'programme politique'' (‘faut dire que vu ce qu'avait été le chiraquisme -ne parlons pas naturellement du chiraquisme quand, de 1997 à 2002, il se trouva relevé d'une pointe de ‘'socialisme-de-gouvernement'' !- ça ne lui a pas été très difficile !).
D'où, ‘'vingt ans après'', comme à l'époque de ces deux ‘'phares'' de la pensée que furent Reagan et Thatcher, la ‘'rupture généralisée et tous azimuts'' (voire même, ceci après le séisme de l'automne 2008, la... rupture de la rupture de la rupture ! -puisque, le ‘'libéralisme'' s'étant à l'époque trouvé pulvérisé -par lui-même !, ce qui alors s'imposa pour sauver la ‘'rupture'' fut ‘'de rompre le cou de la finance irresponsable et destructrice de... ‘'rupture'' ! -d'où, en effet, ‘'la rupture de la rupture de la rupture''...).
Au plan politique en tout cas, l'une des pires conséquences de la ‘'rupture'' sarkozyste fut qu'avec elle l'opposition à Sarkozy s'imagina que, ‘'comme ça'', sans avoir eu à ‘'se prendre la tête'' (pensez donc, mais aujourd'hui, réfléchir à ce qu'on va faire, tout ça, c'est complètement ringard ; ce qui importe, c'est co-mmu-ni-quer !) elle avait un programme : ‘'- Pour sortir du sarkozysme ? Voyons, mais la voie est toute tracée : 1) on s'oppose à la ‘'rupture'' (attention, on s'y oppose pied à pied ; on va même jusqu'à défiler contre la réforme des retraites !) , et 2) ben, évidemment (pourquoi faire compliqué quand c'est si commode de simplifier la réalité !), on revient au bon vieil interventionnisme de l'Etat.
Hélas, trois fois hélas,
1° l'Histoire du XXème siècle ayant été ce qu'elle a été (plus explicitement, la ‘'vérité'' de l'interventionnisme de l'Etat étant qu'au bout du compte, il a produit... le reaganisme et le thatchérisme ! -cf. supra),
2° le libéralisme (sans guillemets !) ne pouvant certainement pas être identifié au sarkozysme (ceci comme dans les discours enflammés du premier... et du dernier démagogue de gauche venu !) ; dit autrement, le marché (ici AU SENS DE ROUSSEAU ET DE VOLTAIRE) étant évidemment bien supérieur à n'importe quel aréopage de sages ou d'experts (ne parlons pas des membres de tel ‘'Bureau Politique'' ou tel ‘'Comité Scientifique'' !) pour dire ce qu'il en est de la VOLONTE GENERALE,
de bonne foi (DE BONNE FOI !), qui ne verra pas qu'ici, évidemment, s'agissant de sortir AVEC QUELQUES CHANCES DE REUSSIR du sarkozysme, tout, ABSOLUMENT TOUT... RESTE A DIRE !
Sauf qu'ici, sur ce TOUT (ce que, précisément, j'appelle la MODERNITE !), impossible d'en dire plus qu'un tout petit mot.
A cet égard, soit l'affirmation que, pour dire la VOLONTE GENERALE, le marché est irremplaçable (eh oui, tels sont les FAITS : le moyen de l'expression de la société TOUT ENTIERE, c'est le marché !). SAUF QUE, que, bien entendu, ''AU-DESSUS'' de cette VERITE (dont la preuve immédiate est que les prix sont connus AVANT marché !), il en est une AUTRE qui lui est SUPERIEURE : en économie, ÇA N'EST PAS LE MARCHE qui fait... l'économique ; très précisément 1° ça n'est pas le marché qui fait le volume de la production (et donc le niveau de l'emploi, et donc celui du chômage), 2° ça n'est pas le marché qui fait la ‘'qualité'' des échanges internationaux (c'est à dire qui fait que ces échanges portent sur des équivalents économiques, ou non).
Aussitôt, pulvérisant le discours du sarkozysme (et dans le même temps celui purement ‘'réactif'' -‘'réactionnaire'' ?- de ceux qui, ‘'réactivement'', s'opposent à lui), c'est l'idée qu'aujourd'hui, LE problème n'est pas de concevoir une gestion du capitalisme qui soit alternative à celle (‘'inhumaine'', ‘'épouvantable'', ‘'dévastatrice'', ‘'horrifique''... ) du sarkozysme. Il est celui de la conception du CADRE dans lequel, nationalement et internationalement, le fonctionnement des marchés (LIBRES -ceci signifiant que TOUS les humains peuvent A EGALITE, intervenir sur eux !) devra être inscrit POUR PERMETTRE l'ERADICATION du chômage, ceci de telle manière qu'EN EFFET, les marchés puissent être ce qu'ils doivent être, savoir les outils sine qua non de l'expression de la VOLONTE GENERALE.
Se pourrait-il qu'ici, cher ‘'Abonné'', Tu veuilles en savoir plus ?
Si tel est le cas, Tu peux toujours Te reporter à mon blog (en particulier à mon ‘'billet'' du 04/08/10) et à ‘'Ressourcer la révolution'', l'édition que je viens de créer (3 articles à la date d'aujourd'hui -et bientôt un 4ème).
Jean Tramuset