Soit ces trois très récents articles emblématiques (non ?) de la politique éditoriale de Médiapart :
1° ‘’Le financement fantôme de l’appartement de Sarkozy’’ (ici évidemment, nul besoin du moindre commentaire),
2° ‘’L’OPA de la finance sur la recherche économique’’ (celui-ci au titre de ‘’l’enquête sur les conflits d’intérêts des économistes français les plus connus, souvent appointés par la finance’’),
3° ‘’La crise est toujours là’’ (celui-là au titre de l’enquête sur l’ « évidente » « écrasante » « responsabilité » des banques et de la finance dans la Crise d’aujourd’hui, et précisément, celle de la zone euro ; d’où, entre autres, ces lignes : ‘’… Les banques, surtout italiennes et espagnoles, ont certes accepté de souscrire à nouveau de la dette publique dans leurs pays respectifs. Mais pour le reste, elles ont gardé les généreux prêts accordés par la BCE pour elles, recyclant pour l’essentiel, l’argent prêté sur les marchés. Le financement de l’économie réelle (lui) est toujours dans un état comateux’’).
Or, ne faut-il pas révolutionner le capitalisme (le REVOLUTIONNER !) ? Ne faut-il pas donc, D’ABORD que, CLAIREMENT, nous comprenions comment il (le capitalisme) fonctionne VRAIMENT ? (étant bien entendu que cela, nous ne le savons pas ; sinon, cela va de soi, nous n’en serions pas là !).
Imaginons donc que, bientôt, ce que nous ‘’sachions’’ soit (ce que nous savons déjà depuis belle lurette !) que :
1° Sarko est un corrompu (de chez corrompu !),
2° la ‘’recherche’’ économique est à la solde de la finance,
3° les banques ne financent pas l’économie réelle,
franchement, aurons-nous compris ce qu’il faut que d’abord nous comprenions pour vraiment révolutionner le capitalisme ?
Et dans ce sens, ce que l’on peut dire n’est-il pas en effet ceci : ‘’Médiapart ou la ‘’transparence’’ jusqu’à… l’opacité’’ ?
Mais soyons constructif…
Ce que je propose ?
Soyons sérieux : je me fous (vous entendez chères rédactrices et chers rédacteurs, et chères et chers abonné-e-s, je m’en FOUS !) que l’on me prouve par a + b que Sarko est un corrompu ; ce qu’à ce sujet il me suffit de savoir c’est que le pouvoir corrompt, et que, lorsque lorsqu’il est sarkozyste (je parle du pouvoir), c’est, par définition, la corruption par le pouvoir qui elle-même, se trouve à sont tour corrompue !
Maintenant, soyons VRAIMENT sérieux.
Soit (à nouveau –cf ci-dessus), premièrement, ‘’L’OPA de la finance sur la recherche économique’’.
Vous savez ce qu’il eût fallu pour que cet article fût VRAIMENT transparent (et non pas ‘’transparent’’ au point d’en être… opaque) ? Eh bien que s’interrogeant sur ce sur quoi il s’est interrogé (savoir sur ‘’les conflits d’intérêts des économistes français les plus connus…’’), il se fût AUSSI interrogé sur… l'OPA de la pensée critique UNIQUE (par exemple des économistes ''atterrés'' -et de la Rédac de Mdpt !) sur ce qu'il ''FAUT'' dire de ce qui est décrit par elle (la pensée critique UNIQUE) comme ''l'OPA de la finance sur la recherche économique'' (à ce sujet, et si bien sûr la chose l’intéresse, la lectrice et le lecteur peuvent toujours se reporter à ce billet que j’avais écrit le 5/10/2011 qui est intitulé ‘’Ce qui, demain soir, ne sera pas demandé aux ''Atterrés''’’ –sachant que le 05/10/2011, on était à la veille d’une soirée débat organisée par les ‘’atterrés’’ et Mdpt sur la Crise).
Et soit (à nouveau), deuxièmement, ‘’La crise est toujours là’’. Ici, vous savez ce qu’il eût fallu pour que, lui aussi, cet article de Martine Orange fût VRAIMENT transparent (et non pas ‘’transparent’’ et de ce fait même… opaque) ? Eh bien qu’au lieu de laisser entendre que (‘’bien entendu !’’), c’était les banques et la finance qui étaient les responsables de la Crise (‘’SYSTEMIQUE !’’) que nous connaissons aujourd’hui (sur cette façon FAUTIVE de voir les choses, voyez aussi les ‘’analyses’’ de Marie Caroline Porteu), Martine Orange se posât SURTOUT (ENFIN !) la (très) bonne question de savoir pourquoi, dans le capitalisme d’aujourd’hui, la finance et les banques se trouvent dans la position (de force) où elles se trouvent.
Si je peux être plus explicite ?
Ici, on me permettra de citer un commentaire que, l’autre jour, j’ai fait à l’article d’un dit ‘’Comité pour la Création d’un Pôle Public Financier (au Service des Droits)’’ –sic !).
‘’Question : nos économies étant capitalistes, ceci voulant ANALYTIQUEMENT dire que la production y est financée de DEUX manières, 1) par création monétaire (dans ce cas, la question de la propriété de la monnaie ''engagée'' dans la production NE SE POSE PAS, PUISQUE, DANS CE CAS, c'est la production, la production ELLE-MÊME qui fait la monnaie !!!!), 2) par des capitaux monétaires (c'est à dire de l'épargne, ceci voulant dire NON PAS SEULEMENT de la monnaie détenue par d'affreux capitalistes –en termes médiapartiens ‘’par ces salopards de banksters !''- mais de la monnaie qui peut tout aussi bien être détenue par... des SALARIE-E-S !!!!), suffira-t-il qu'il y ait ''un pôle PUBLIC (c'est moi qui souligne) financier aux services des droits'' (sic !) pour qu'aussitôt (comme par enchantement ? -!!!!) l'accumulation et DONC la suraccumulation du capital disparaisse ? (étant bien entendu qu'avec elle -la suraccumulation du capital- on tient l'explication -la VRAIE- de la Crise de nos économies ; n'est-ce pas, quand y a du chômage -a fortiori MASSIF- c'est bien qu'i'n y a plus de revenus ? Or, quand y'a plus de revenus, cela ne veut-il pas dire que des boulevards sont largement ouverts devant le système du crédit comme... système ? et cela, pour ''la finance'', n'est-ce pas le rêve, je veux dire la possibilité de son hyper croissance ?)
La vraie (la VRAIE !) solution à la Crise ? Et si, le CCPPFSD condescendait aussi à s'intéresser aux travaux de gens (ici je pense en particulier à Bernard Schmitt –à son sujet, et si on le veut bien, on peut toujours lire le billet que j’avais écrit le 25/01/2012 et qui est intitulé ‘’Le marché imaginaire’’) qui ont passé leur vie à essayer de comprendre de quelle manière, par-delà les si ''évidentes'' apparences, le capitalisme VRAIMENT fonctionnait (et surtout, dysfonctionnait)?’’.
Ce que j’écris vous prend la tête (ou comme on me le dit souvent : est ‘’illisible’’ ?).
Oui mais, si ce qui est si facilement ‘’lisible’’ et ‘’compréhensible’’, savoir les enquêtes sur l’appartement de Sarko, sur l’OPA de la finance sur la recherche, sur ‘’l’évidente et écrasante responsabilité des banques et de la finance dans la crise’’, tout cela ne dit rien de PERTINENT sur le capitalisme d’aujourd’hui, celui justement que nous DEVONS ABSOLUMENT COMPRENDRE -si naturellement, nous voulons VRAIMENT le REVOLUTIONNER !
Jean Tramuset