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Billet de blog 1 septembre 2012

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Paris au mois d'août

A Paris au mois d’août, Les politiques sont en vacances, les sportifs sont à Londres. Zazie est dans le métro. C’est la faute à Queneau. Pour Voltaire c’est pas clair. René Fallet a écrit son Paris au mois d’août.

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A Paris au mois d’août,

Les politiques sont en vacances, les sportifs sont à Londres. Zazie est dans le métro. C’est la faute à Queneau. Pour Voltaire c’est pas clair. René Fallet a écrit son Paris au mois d’août.

 Aujourd’hui :

Chirac est à St Trop. Sarko au cap Nègre, Les deux avec plein de policiers pour les protéger.

Le président, au fort de Brégançon, en toute simplicité.

Tout est normal. Comme d’habitude.

Bon d’accord, je n’ai pas téléphoné à Tante Yvonne. C’est que depuis mai 68, on est resté un peu en froid. Je ne vois pas pourquoi. Elle non plus. Malentendu.

 Depuis, beaucoup d’eau est passée sous les ponts. Et des larmes aussi. A force de drôles de drames. Des trucs qui arrivent à beaucoup de monde. N’en déplaise à Rousseau. Entre deux eaux, gazeuses, rendre le cerveau disponible pour les prochaines promesses, un sport international.

A Paris au mois d’août, il  y a aussi des trucs bien : les parisiens, partis. Dans leurs chers embouteillages, remplacés par des touristes avec plein d’illusions et de pognon. Vont voir Notre Dame, enfin « notre », ce n’est qu’une façon de parler, essayez d’aller dormir chez elle ou d’envoyer un copain de la rue… Même pas la peine d’y penser. Sinon, il y a aussi la tour à Feifel, que c’est lui qui l’a monté, tout seul, avec ses petits bras. La vulgarité de ces gros patrons se mesure à la hauteur de leurs vols.

Alors retourner voir un peu du côté des amis livres : Les abeilles et la guêpe de François Maspero un des livres sauvés des multiples déménagements.

Attendre la rentrée, le retour des politiques avec des cerveaux de sportifs. Dopés à la dopamine, l’adrénaline, les endorphines. Pendant les travaux des Hercules, entubages et enfumages continuent.

Oh temps suspend ton vol. Foutez la paix aux fruits et légumes.Tant de pesticides mortifères sont de mauvaise augure, pour la vie. Ce ne sont pas les poilus de 14/18, gazés, qui diront le contraire. Ni les suivants, de 39/45. Ni moi.

Il est grand temps de penser au vivant : dans des révoltes qui restent donc à inventer, pour des récoltes heureuses protégeant les variétés de pensées. Mon amie l’abeille me l’a dit ce matin, avec une rose à la main : à Paris au mois d’août c’est comme ailleurs. Pour peu que l’on regarde avec le cœur. Mi août le dernier mot à Brassens : «  je vous salue Marie ».

Et puis on a des nouvelles de Mars, un machin s’y promène et voit un cheveu à sept mètres.

Punaise ! être capable de ça et pas foutu de trouver des solutions pour la terre et ses habitants.

Bientôt la rentrée, il est encore temps d’espérer.

1er sept. Le mois d’août est fini. Le Bd St Michel est rempli. Une petite fille  explique à son père, ses fournitures scolaires. Elle est contente.

Toutes les bonnes nouvelles seront les bienvenues.

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