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Billet de blog 11 décembre 2016

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Donald Trump est un voyou. Et un menteur.

Pendant toute sa campagne électorale, Trump s’en est pris à Wall street et au monde des banques auquel il a identifié Hillary Clinton pour ses conférences à huis clos devant les financiers américains. Avec ce discours-là, Trump a convaincu les électeurs du Wisconsin, de la Pennsylvanie, du Michigan…

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Et voilà que Trump nomme sans sourciller à des ministères clés (trésor, commerce, finances) le numéro 2 de Goldman Sachs et deux anciens banquiers élevés au sein  de la pieuvre puisque c’est ainsi que la première banque mondiale est sur nommée. Trump a trompé son monde dans les grandes largeurs. Il suffit de revoir le splendide documentaire réalisé en 2012 sur les agissements des membres de Goldman Sachs dont l’un des objectifs principaux est, non seulement de gagner de l’argent quel que soit le moyen utilisé, mais de placer ses pions dans tous les centres de décision : FMI, Banque mondiale, BCE, états soi-disant souverains…

Le leitmotiv du documentaire est que Goldman Sachs est toujours gagnant. Quand la banque spécule contre ses propres clients, elle gagne. Quand elle aide la Grèce à rentrer dans l’Union européenne en truquant les comptes publics, elle gagne. Quand le « Fabulous fab » (pour Fabrice Tourre) invente des produits dérivés tels que les subprimes, des millions de petits propriétaires et d’actionnaires perdent toutes leurs économies mais Goldman Sachs a joué contre eux et gagné. Quand Paulson, ancien de Goldman Sachs et ministre de Bush laisse Lehman Brothers faire faillite, Goldman Sachs gagne encore. Et les pions ! Monti en Italie, Draghi à la BCE, Barroso, à la Commission européenne, et maintenant trois ministres de Trump au gouvernement des USA, décidément Goldman Sachs est partout.

Dans le documentaire, les témoignages sont formels : Goldman Sachs n’a aucune morale, aucune éthique, la lutte pour le profit maximum autorise tous les coups bas, tous les accords secrets. En fait, Goldman Sachs gouverne le monde. Que Trump s’appuie sur ses hommes et ses femmes n’a rien de surprenant. Sauf peut-être pour les électeurs(trices) qui ont voté pour lui et qui ont cru à ses sornettes.

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