Valse infernale
Dans une valse sans fin je suis hyperconnectée
Des esprits pas malins viennent me cohabiter
Et ils se superposent
Sont ils un sont ils vingt
Et parfois se succèdent
Se fondant en mon sein
Leurs pensées sont humaines me trompent ou me menacent
Un ton cassant parfois me sidère et me glace
Une douleur fulgurante
Rompt les os de mon bras
Une lame tranchante
Mes intimes brûla
Dans une valse sans fin je me sens habitée
Par un écho qui me hante pour me manipuler
Je ne perds pas mon Nord
Mon esprit reste ancré
Le sien alors me mord
Ça le fait enrager
Ses pensées bien humaines finissent par s'apaiser
Quand le calme s'installe il revient me frapper
Et ce fourbe menteur
Revient me carresser
Il se sert de mon cœur
Et de mes affinités
Cette valse à la fin finira par noyer
Cet écho pas malin dans une sombre éternité
Celle du néant ou du rien
Celle d'un vide abyssal
Et se réduit c'est certain
A son trou noir infernal.
Jeanette Carbuccia.