Le Seigneur a dit : « Au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu'ils auront proférée. Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné » (Matthieu 12:36-37).
Autrement dit, l'humain (hommes et femmes) rendra compte devant le divin qui n'est autre que SA PROPRE CONSCIENCE, au moment de son décès physique.
Là alors, l'âme reprend le plein pouvoir, et connaît exactement toutes les intentions, paroles et actes qu'elle a commis et s'auto-censure.
Nous n'avons donc pas besoin d'un monarque de la foi pour nous diriger dans nos vies et nous juger, ce jugement devant le ciel s'accomplira en temps et en heures.
Qu'une justice des hommes existe pour évidemment condamner des crimes semble normal mais est ce là le rôle d'un guide vers le bien vivre ensemble que de juger et condamner ?
Il me semble que les deux fonctions sont antinomiques.
D'un côté on a le rôle de conseil bienveillant expert dans le bien vivre ensemble, de l'autre , celui d'expert en droit.
Le premier est un ami
Le second une personne neutre
Le premier comme guide a vocation à nous rendre autonomes et à nous passer de lui, sans quoi nous sommes d'éternels enfants...ou esclaves
Le second a une fonction de régulateur qui condamne les excès et abus, lorsqu'ils empiètent sur la liberté, l'intégrité morale ou physique des autres.
Autre parole
Ne jugez pas, afin que vous ne soyez pas jugés : car, du jugement dont vous jugerez, vous serez jugés ; et de la mesure dont vous mesurerez, il vous sera mesuré » (Matt. 7:1-5).