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Billet de blog 22 octobre 2025

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Nos enfants sont des sujets

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Nos conventions sociales absurdes 

Il est admis de manière courante que la femme est vouée à se marier, et quand bien même elle aurait une activité professionnelle,  serait destiéee à porter sa famille, tant au plan logistique que pratique ou spirituel . Elle est faite pour avoir des enfants et remplir son office,  et cela est son rayon. 

Il est d'ailleurs toujours d'usage de complimenter une femme pour le nombre d'enfants qu'elle a mis au monde,  sinon la récompenser. 

Cette vision réductrice devrait définitivement disparaître de nos esprits. 

Une femme est autant un individu que l'homme, et sa vie n'est pas confinée à un rôle d'épouse dévouée et de mère. 

Elle peut avoir d'autres projets,  ambitions, aspirations, et ces projets peuvent exclure toute attache de type conventionnel.  

Cela n'en fait pas une femme suspecte dans ses mœurs, mais une femme qui s'assume, et pour l'heureux élu qui gagnera  son cœur,un gage de confiance inestimable : il a été élu parce que son cœur a trouvé une résonance avec le sien, et non son statut social, son compte en banque ou sa notoriété. 

De la même manière,  l'enfant est un sujet, et il est aussi un projet qui se construit à deux, et même se réfléchit à deux en amont. 

Et de mon point de vue, mieux vaut un enfant bien éduqué et autonome tout autant que respectueux,  que dix avec une instruction lacunaire autant au plan intellectue que social. 

En l'état actuel de nos convictions, même si fort heureusement il existe un tas d'exceptions et une évolution de la structure familiale qui permet à certains de s'approprier ce domaine de manière libre et affranchie des injonctions sociales, l'enfant il faut bien l'admettre, est un objet qui doit satisfaire à nos exigences parentales,  voire réaliser nos rêves ou projections,  et répondre au moule de conformité. 

Nous n'avons au demeurant pas vraiment le temps de nous y consacrer toujours,  sinon pour vérifier son carnet de notes,  et lui donner des activités extra scolaires quand nous le pouvons, et même, en rajouter une couche derrière l'école pour perfectionner son anglais,  ou encore ses mathématiques puisque science paraît il est la voie royale.

Notre enfant est un être sensible et émotif 

Sommes-nous certains de répondre ainsi à ses réels besoins ?

Selon moi  nous sommes à côté de la plaque. 

Nos enfants ne sont pas des choses que l'on conçoit pour assurer la survie de notre nom tout comme de notre patrimoine,  nos enfants sont des âmes avec lesquelles bien en amont de leur naissance nous avons conclu un pacte, celui d'être leurs guides pour les conduire à eux mêmes et leur autonomie. 

Nous avons choisi de enseigner cette vie qui est une jungle,  afin qu'ils sachent se débrouiller en notre absence et surtout SE réaliser dans les meilleures conditions possibles.  

Alors bien sûr que dans un milieu favorisé où il va avoir accès à plus d'instruction et d'activités nourrissantes,  il aura plus de chances et d'outils que d'autres, quand ces facilités ne virent pas à l'enfant roi sans cadre structuré. 

Pour autant,  l'enfant est déjà canalisé et formaté pour répondre aux exigences sociales,  et c'est violent. 

On fait venir un bébé au monde, et on ne l'accueille pas pour qui il est : un tout petit être plein d'amour et ouvert à la vie et la joie qui ne demande qu'à être découvert pour qui il est,  

On l'accueille déjà pour qui il sera. 

Et comme il n'a pas encore son mot à dire, évidemment que plus ou moins, il sera comme on le veut nous . 

Non seulement on lui vole déjà un peu sa vie, mais on l'a déjà oublié.  

Or  un nourrisson aussi petit soit il et quand bien même il n'a  pas encore acquis le langage, comprend tout. Il comprend strictement tout et ce, même avant sa naissance.  Son cerveau enregistre déjà des données que lui émet son esprit, pleinement présent et conscient, un esprit qui comprend avec.... le cœur. 

Son langage alors se fonde comme l'âme desincarnée, cette énergie de vie qui est conscience,  sur l'émotion. 

Un enfant est une éponge sensorielle et c'est bien pourquoi notre attention lui est indispensable, car si il ne sait pas encore bien s'exprimer avec des mots,  il nous appartient de percevoir et comprendre un malaise chez lui pour l'encourager à s'exprimer. 

Non aux secrets, non aux mensonges sur ses origines 

Madame, si vous avez fauté, ça vous regarde.  Ce n'est pas un crime. Ça interroge juste sur votre relation  de couple, car s'il nait un enfant de cet accident, là par contre ça devient un problème de famille qui ne vous appartient pas qu'à vous seule.

En effet, bébé en grandissant va avoir cet incident gravé  quelque part dans sa mémoire sensorielle, et cela va poser des problèmes identitaires. Papa adoptant sera certainement parfait,  il peut l'être et ce n'est pas la question.  L'enfant a simplement besoin de connaître SA VÉRITÉ pour grandir bien dans ses baskets,  et cette vérité devra déjà lui être expliquée naturellement et sans pycho drame dès les premiers jours pour l'ancrer dans sa réalité. 

En outre, ayez conscience que comme l'inconscient communique à notre insu, monsieur en son fort  intérieur sentira quelqie chose...et tout ce que vous risquez, c'est précisément l'inverse de vos souhaits : rendre votre vie de couple infernale.  

Idem sii vous avez usé de vos charmes et un peu plus pour mettre monsieur au pied  du mur, ce n'est pas malin du tout. Car votre enfant peut aussi bien être rejeté par un père qui n'était pas prêt. 

Quant à monsieur,  cessez de faire comme si vous sortiez de l'œuf.  En cas d'aventure,  prenez vos précautions : ce n'est pas d'hier que certaines vous vendent une pilule ou un stérilet qui n'existe absolument pas dans la réalité, au demeurant il existe des femmes, c'est rare mais ça existe,  que  les contraceptifs  ne protègent pas efficacement.

Alors sans dire maintenant que la venue d'un bébé est grave,  elle n'en reste pas moins un évènement à prendre au sérieux et avec maturité,  parce qu'un enfant nécessite énormément d'attention , même si à contario il est bon de lui faire comprendre que parfois il doit laisser papa et maman profiter à deux, pendant que lui se débrouille avec ses amis.

Mais pour se débrouiller avec ses amis, si  c'est son étape de sociabilisation   cela s'apprend avec les meilleurs outils dont les parents devraient le munir, petit à petit selon sa compréhension. 

Préparer  sa venue en amont, comment ?

Il me semble que lorsque l'on souhaite un enfant, on devrait à deux en parler en amont, et envisager ensemble la manière dont on voit la chose, ceci afin déjà de dégager les priorités,  savoir si on est bien sur la même longueur d'ondes, et éviter à pitchoune d'effroyables scènes de disputes parce que l'un ou l'autre gâte trop le petit, ou encore est trop sévère avec lui , ou encore se croit obligé de rajouter sa louche quand l'un des parents le gronde, ou à contrario vient contredire le parent qui réprimande. 

Ce n'est pas digne de parents, et ça témoigne d'un manque de réflexion en amont, tout comme d'un défaut de considération pour l'enfant.  

L'enfant a besoin d'une structure cohérente et solide.

Quand bien même cela inclut des règles et des limites tout comme parfois des réprimandes,  et quand bien même nous ne sommes pas parfaits et nous mêmes parfois soumis à des pulsions liées  au stress de la vie,  quand bien même il peut voir un parent se tromper  et s'excuser,  quand bien même cela entre aussi dans son apprentissage que tout n'est pas rose, que papa peut être grognon ou maman fatiguée,  

Justement, parce que nous ne sommes pas parfaits et que nous n'avons pas à l'être car ce  n'est pas le but : cela doit être abordé en amont. 

Il faut envisager le cadre dans lequel  NOUS PARENTS  allons choisir pour bien asseoir ses premières bases si essentielles des premières années de sa vie, de l'éduquer. 

Un bon départ dans la vie, au plan spirituel , c'est en réalité des années de gagnées et un capital sécurité sur lequel on va pouvoir compter.  Même, même si la vie réserve parpfois des surprises pas très bonnes,  et cela aussi il devra le savoir en se préparant à être flexible d'esprit. 

Il peut arriver qu'en cours de route on ne soit pas d'accord.  Papa a grondé trop fort,et maman sait que ce n'est pas vraiment mérité,  il n'a pas fait exprès...

On s'explique après et en dehors de l'enfant. On ne remet pas l'autorité du parent en cause devant l'enfant. Sauf à dire que cette autorité devient une agression claire qui justifie d'être interrompue.  Mais en tout  état de cause,  on s'expliquera en dehors de lui autant que possible.  

Ça laisse au parent qui a peut être en effet été un peu excessif,  de revenir lui même expliquer que si l'enfant a eu tort et qu'en effet la punition était peut être disproportionnée, on va en reparler ensemble. 

Enfin l'enfant n'est pas un joujou ni notre fan.  Avis aux parents qui revendiquent le bisou sur la bouche. 

C'est puéril de jouer aux fiancé de sa fille ou à la fiancée de son fils. Inadapté tout court de faire des bisous sur la bouche pour marquer notre intimité.  Cette intimité là est du domaine des amoureux,  ils le savent via les dessins animés de Cendrillon et Blanche Neige entre autres, et c'est de nature à créer la confusion dans leur esprit, car le conflit avec le parent du même sexe survient déjà de manière naturelle,  l'enfant cherchant à prendre la place du ou de la fiancée et donc de commencer à entrer dans un jeu qui peut devenir pervers, pour gagner toujours plus les faveurs du parent concerné.  

L'enfant est intelligent, il est cérébral... il est plein d'amour..  mais il a lui aussi cet ego encombrant qui va chercher à prendre le dessus. Ne lui tendons pas.la perche à un âge si fragile vers des attitudes qui peuvent l'absorber de plus en plus. 

Je ne dis pas que ça arrive systématiquement,  je ne dis pas non plus qu'un bisou à la volée sur la bouche accidentel ou une fois en passant est dramatique.  

Tout est juste dans la mesure et la sagesse. 

Nous ne sommes pas l'idole de notre enfant et n'avons pas à l'être,  pas plus que nous ne sommes son copain ou sa copine,  surtout dans les première annees de sa vie, et quand bien meme il a besoin que nous sachions être souples et à l'écoute. 

Nous sommes leurs guides,  des guides qu'ils doivent sentir autant solides et fiables que bienveillants et attentionnés et gais  et même cools quand on s'autorise un peu de folie à la  maison .

Et cela mérite d'être déjà discuté en amont,  réfléchi, même si comme jeunes parents on trouvera ses marques au fur et à mesure, et qu'on devra souvent en reparler pour faire des mises à jour.  

L'enfant est un être vivant et plein d'énergie 

Eh oui ! Une fois qu'il est là il prend de la place et fait du bruit. C'est un peu normal,  c'est le principe même de l'enfant et ce  qui fait  son charme : il n'est pas une poupée et il s'exprime, le souci évidemment, c'est qu'il va s'exprimer quand  lui en ressent le besoin et pas forcément quand clela nous arrange, surtout durant ses toutes premières années. 

C'est le jeu. Le gronder, lui hurler dessus ne fera pas avancer le schmilblick. 

C'est un bébé. C'est bien ce que vous vouliez?  Il apprend par mimétisme, par la compréhension,  et la douceur. 

Crier lui fait peur. Imaginez un monstre de trois mètres de haut qui viendrait vous hurler  dessus subitement,  vous n'auriez pas peur  pour votre vie ?

Il ne fait pas exprès de faire des bêtises.  Un enfant oublie vite. Surtout petit. Il est dans l'immédiateté et la joie. Ce qui est contrariant (les consignes) il oublie . Seule la maturité, les explications calmes et répétées avec des consignes adaptées selon son âge pour devenir de plus en plus précises ou larges vont s'imprégner en lui sans souci, surtout si le parent en la matière est lui même un  modèle. 

Sachez qu'un enfant à qui vous donnez des directives que vous ne savez pas appliquer vous même subira déjà votre incohérence. 

Et si c'est une consigne nécessaire à son bien être,  comme se coucher tôt par exemple, il convient de le lui faire comprendre,  et le mieux c'est souvent de l'accompagner  dans  son sommeil par une lecture. 

En fait,  réfléchissez a vos règles et règlements , à leur fonction réelles dans la famille,  et à leur intérêt pour l'enfant. 

Décider que l'enfant ne doit pas parler à table parce que ça vous empêche de communniquer avec votre conjoint n'est pas juste ni pédagogique.. 

L'empêcher après par dessus le marché de quitter la table alors qu'il a fini et que vous non , est assez absurde de mon point de vue. 

On peut discuter avec lui le temps du repas,  et comme il est toujours pressé de retourner jouer, on pourra en toute sérénité parler en couple de problèmes dont l'enfant n'a pas nécessairement à les entendre.  Et si vraiment on  a un repas  qui nécessite que les adultes aient la paix assurée, prévoir un petit repas séparé pour pitchoune avant ou après,  ou même dans une autre pièce pendant s'il y a des copains ou copines est préférable . 

Bref. L'enfant n'est pas un jouet qui parle à la demande ou se tait en appuyant sur un bouton stop. 

Il est très intelligent et comprend beaucoup de choses,  mais est aussi dans  son stade de premier  apprentissage de la vie, et a une sensibilité et un raisonnement encore fragiles. C'est un peu à nous de nous adapter à lui et pas l'inverse   notamment au départ. 

L'enfant a une capacité extraordinaire de résilience

Oui, il est fragile notamment les premières années de sa vie, parce qu'il doit apprendre à composer avec son corps mais aussi avec ce monde et nos usages, et c'est à nous de lui enseigner tout cela. 

Mais il est extraordinairement flexible et fort.... si nous ne le traitons pas à contrario comme s'il était en porcelaine ou incapable. 

Il nous appartient aussi de lui enseigner la confiance en soi. Ce en quoi les brimades injustes ou les punitions corporelles sont totalement inadaptées car il à confiance dans ses parents.  Il les aime naturellement,  et il ne comprend pas qu'on le gronde ou le punisse quand il n'a absolument pas eu l'intention d'ètre méchant, quant aux punitions corporelles,  elles représentent une humiliation d'autant plus grande qu'il n'a pas le pouvoir de s'en défendre ni d'y répondre.  

Expliquez-lui en quoi ce qu'il a fait est dommageable,  parlez - en avec lui. Et s'il a cassé le beau vase de maman en jouant au ballon à la maison alors qu'on a répété vingt fois que le ballon c'est dehors : soyez certains qu'il en est le plus malheureux,  et que ça risque de lui servir de leçon, surtout si vous prenez la peine de vous asseoir avec lui, et lui rappeler les recommandations relatives aux jeux d'extérieur et le prix de ce vase ou sa valeur sentimentale.  

A fortiori s'il vient le premier, penaud et en larmes se dénoncer. 

De toute manière le vase est cassé, et cela reste un objet.  Est il plus important que votre enfant ?

La peur de la sanction ne le conduira qu'à mentir, car aucun enfant ne rêve d'une fessée pas plus que de cris.  

La confiance en soi, elle commence là chez l'enfant : dans la certitude qu'en cas de souci, les adultes que sont ses parents vont le rassurer. Et casser le vase de maman chérie, c'est un souci . 

Ensuite, s'il se blesse entendez le dans sa souffrance, car l'enfant ne connaît pas encore bien son corps et cette douleur non plus. Chez lui, ça prend toute la place. 

Il a besoin d'être rassuré par une écoute immédiate et de la tendresse et évidement le soin adapté. 

A contrario, n'en faites pas des wagons,  n'ameutez pas le quartier, ne paniquez pas en hurlant sur les médecins qui ne vont pas assez vite, y compris et surtout même si c'est  grave.  

Votre enfant va avoir besoin que vous le parent soyez calme et attentif, que vous lui expliquiez posément que oui, il y a une douleur et  peut être selon les cas horrible, qu'on est en train de veiller à l'atténuer,  mais que cette douleur étant localisée (où ? Il faudra développer avec lui pour qu'il arrive à la conscientiser en même temps que la relativiser) et qu'il va falloir malgré les efforts pour l'aider, parvenir à la dépasser parce qu'il en est capable.  

Il ne le sait pas, mais il est un petit warrior (il ou elle) et on va l'aider et l'accompagner à traverser ce moment difficile. Peut être même qu'on se sentirait déjà mieux si on chantait une petite chanson, même avec la larmes à l'œil ? Sa chanson préférée ? Une chanson drôle ? Ou faire un dessin  déjà pour montrer comment on a mal. 

Le seul discours apaisant du parent va faire 80% du travail sur lui . Il se sent soutenu, pas abandonné à sa souffrance,  et va retrouver donc le calme. Son esprit a eu une explication.  Ce n'est donc pas qu'il est en train de mourir. 

A plus forte raison s'il fait une chute de vélo.  On l'entend,  petit câlin, petit pansement au besoin, c'est vrai que le béton ça fait mal,  et hop, on repart sur le vélo tout de suite, rien que pédaler va te faire oublier ton bobo. 

Des mots, des explications,  oui c'est normal d'avoir mal, non ce n'est pas normal ni  juste  d'avoir été agressé mais on va en parler et on va dépasser ça ensemble parce que tu en es capable.  

Enfin,  il faut le préparer à l'idée que la vie est mouvement et surprises parfois contrariantes, que parfois et même souvent il faut faire des choix, en cela l'enseignement de la démarche philosophique sera très utile.

Préparez-le à son autonomie en lui laissant des marges à gérer seul au fur et à  mesure. notamment dans sa micro société d'enfants. 

On ne va pas évidemment le livrer à lui même dès trois ans, mais le laisser avec ses petits camarades en restant assez proche. Il doit apprendre à négocier, à partager,  à s'affirmer sans se battre, mais aussi à respecter l'autre. 

En réalité, la négociation s'apprend déjà avec les parents.... si ils le laissent s'exprimer sur ses besoins et acceptent de remettre en cause certaines règles dans la mesure où l'enfant a su le justifier et l'argumenter  si c est juste de le faire.  

En tout état de cause,  il se prépare à sa future vie d'adulte,  via ses liens d'enfant.  Donc cessez de vouloir tout gérer pour lui, par contre, donnez-lui des outils pour savoir se défendre avec des mots ou par des choix dans sa vie d'enfant.

Et si on a un cadre de vie privilégié, plutôt que des loisirs futiles (les parcs d'attraction ca va une fois en passant), profitez de la nature pour lui enseigner à se dépasser et se confronter aux éléments : avec sagesse et préparation ça va de soi, et pourquoi pas via des clubs : escalade , voilier etc, mais aussi une randonnée pleine nature sur plusieurs jours. 

Tout cela se réfléchit pour ne pas se mettre en danger et se fait avec des équipes spécialisées, mais faire participer votre enfant à une excursion un peu sauvage va le ravir, et lui enseigner un tas de choses , comme l imprévu du temps qui change alors qu'on est à des kilomètres de la maison, ou celui d'un chemin qui a été fermé par un éboulement et qu'il va falloir contournet , ce qui va prendre du temps et n'était pas prévu au programme,  ou encore comment trouver de la nourriture dans la nature....

Mes petits conseils et avis n'engagent que moi. Chacun est évidemment  libre d'y réfléchir et de sonder son cœur, ses limites,  son ressenti,  

Le message est simplement que le projet parental s'il est un bonheur, est avant tout un projet sur le long terme qui va engager notre énergie et notre ouverture  d'esprit comme notre patience. 

Sans préjudice à nos envies et élans spontanés,  cela se construit et donc se pense sérieusement. 

Amicalement votre

Grand mère qui mouline 

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