Heureux les simples d'Esprit
Aime-t-il à dire
En vérité quand il prononce ces mots
Il sait très bien le perfide
Manipulateur et avide
Qu'il jongle avec un mensonge
Ancré dans les mémoires
Celui d'un péché né d'un songe
Créant le désespoir
Des femmes mais aussi des hommes
Pour avoir voulu savoir
Heureux les pauvres en Esprit
Nous clame-t-il
Conscient que de tous nos maux
Son instruction rigide
Née d'un coeur complètement aride
Est la pire
Nous enfermant dans des catacombes
Un immense et infâme trou noir
Pour avoir obéi en songe
A l'ordre de ne pas savoir
Faisant des femmes ainsi que des hommes
Des esclaves de son pouvoir
Ne voyant même pas le pauvre homme
Qu'il y a perdu son propre savoir
Son véritable pouvoir
Heureux les simples d'Esprit
Mué par lui en absence d'Esprit
Ne signifie jamais que d'être candide
Face à la vie
Heureux les pauvres en Esprit
Mué par lui en idiotie
N'induit jamais que plutôt qu'élite
Mieux vaut être humble
Sans quoi on se noie dans les limbes
Des pièges de l'argent et du pouvoir
Celles de l'illusion
D'être seul à tout savoir
Ne pleurez donc pas vous qui avez été trompés
Car tout peut être restitué
Le seul à s'y être noyé
N'est jamais que celui-là même
Menteur perfide
Qui persiste à vouloir nous dominer
Prions pour son âme
Rouge ou blanche
Peut être finira-t-elle par s'éveiller
C'est préférable pour lui
Car la vérité a été semée
Et le temps désormais lui est compté
Respirez et lâchez prise
Revenez en votre centre
Le temps n'existe jamais
Que pour celui qui nous l'a imposé
Il finira s'il insiste par y rester piégé
Car seule compte dans la loi du cœur
Et celle aussi du cosmos
Le pouvoir de l'intention
Celle dont naissent les actions.
Jeanette Carbuccia