Certains se laissent intimider, ou bien jugent les autres, sur la base d'un effet d'annonce :
Une enquête est ouverte par un parquet.
Ça ne veut rien dire. Et quand bien même une personne serait mise en examen, ça ne veut rien dire.
Il y toujours enquête.
En principe, s'il y a enquête, c'est que quelqu'un a déposé une plainte.
Donc, le justice est faite de telle manière que l'enquête, les investigations vont être menées pour rechercher la vérité.
Ça ne déterminé absolument pas des actes négatifs ou en infraction à la loi, ça précise juste que quelqu un pense (à tort ou à raison ) qu il subi un préjudice quelconque.
Quand c'est un média qui est attaqué, c'est aussi parce que sa réputation principalement a été touchée. Mais c'est le rôle de journalistes en principe d'informer.
Raison pour laquelle les journalistes doivent être attentifs au sérieux de leur source, mais aussi aux mots qu'ils emploient : pour informer le plus justement possible.
Évidemment, une personne publique court le risque plus souvent qu'une autre de pouvoir être éclaboussée, raison pour laquelle de son côté, elle doit être attentive à ses choix. A fortiori si elle exercé un mandat au service du citoyen.
L'effet pervers serait certains usages que font des avocats ou spécialistes en droit de la loi.
Entre autres, le vice de forme. Parce que là, et ce n'est pas normal, ( la justice aurait à mon sens des choses à revoir de ce point de vue là), à cause d'un vice de forme, une inculpation court le risque d'être annulée, définitivement, blanchissant un auteur malgré des faits avérés.
C'est ce qu'il se passe quand un enquêteur par exemple, trouve des preuves accablantes lors d'une perquisition, mais a effectué cette perquisition en dehors des heures légales (avant 6 heures du matin, ou après 21 heures).
C'est dommage que des spécialistes en droit usent de tels recours, et c'est dommage que la loi le permette. C'est comme cela que l'on se retrouve avec des criminels en liberté. Même si en effet, le cadre de la loi doit être respecté pour éviter les abus.
Mais dans ce cas, il doit y avoir sanction de l'enquêteur ou suspension provisoire en vue d'un complément d'instruction,
Et non relaxe du criminel.
Enfin, si on laissait la justice effectuer son travail sereinement, à l'abri de tout chaos médiatique, de commentaires parfois complètement inadaptés et faux, on aurait des chances de parvenir à des réponses plus satisfaisantes pour tout le monde.
Le chaos médiatique est ce qui a permis à l'auteur par exemple du crime du petit Grégory qui a défrayé la chronique à l'époque pour ceux qui s'en souviennent, d'échapper à la justice. Ça a permis aussi l'inculpation de personnes, dont il est permis de douter aujourd'hui de leur véritable culpabilité.
Dommage aussi que le travail de l'avocat, qui vise à assurer la défense de tout citoyen, dans les limites du droit mais aussi de ses véritables besoins, se soit Mué pour certains en commerce lucratif, au prix de la vérité, et au prix de la justice.
Dommage que dans ce monde les valeurs aient tant été meprisées, que des élites, supposées être des exemples, se servent de tous les leviers et stratégies existant, pour se faire blanchir, au lieu de se racheter une conscience et d'assumer ses torts.
C'est le sens de la justice. Au départ.
Remettre les pendules à l'heure et chacun dans le droit chemin.
C'est aussi le rôle des élites, en principe, de se remettre en question et d'admettre leurs erreurs et les assumer. Ça permettrait que dans la France d'en bas, on prenne exemple.
Ce n'est que mon avis sur la question, d'une manière générale.
Le code pénal et le code de procédure pénale sont des outils en vente libre.
C'est un peu technique, mais y jeter un œil permet de se faire une idée.
Mais débattre et prendre position quand on ne connaît pas le fond, ni tous les mécanismes judiciaires, me paraît absurde autant qu'inutile et contre-productif. .
Tu peux avoir une opinion et même trouver une personne sympa et la soutenir moralement si tu estimes qu'elle le mérite, ou au contraire juger au'elle doit payer le prix fort,
Mais fais le sur la base d'éléments concrets.
Quant au déroulement d'un procès et aux plaidoiries et fond du dossier judiciaires tout comme arguments ou éléments de défense ou d'aggravation ou encore d'atténuation , qui peut prétendre, autres que les avocats et les magistrats en avoir connaissance ?
Belle journée à vous, ici le soleil brille.