Je disais dans un de mes petits billets, à quel point il est important de régler ses problèmes dans la vie.
Mais régler ses problèmes proprement et en se posant les questions fondamentales : quoi, pourquoi, comment... pour refermer la porte correctement derrière soi.
Quand on est incriminé en effet, à tort ou à raison, on va invariablement s'appuyer sur l'arsenal légal.
On va déposer une plainte, justifiée ou non, à bon escient ou non , pour se sortir d'une impasse. Et on a tous toujours une bonne raison de croire que l'on devrait échapper à la sanction. A plus forte raison si on est innocent, ça va de soi, ou si on réalise qu'on a été utilisé parfois aussi.
Mais là est deja un premier problème, la loi est devenue un outil par lequel on veut gagner, et non un instrument visant à ramener la justice, le droit.
Cette évolution dans la perception de la loi, malheureusement, a sans doute été favorisée par l'usage qui en a été fait par des avocats. Vous avez commis un crime je vais vous défendre parce que c'est votre droit... sauf que cette défense, légitime au départ, se fait maintenant au mépris de la vérité, et donc du droit, en raison d'un système basé sur le profit.
La loi est devenue un commerce où celui qui gagne sera souvent celui qui a les appuis financiers quand ce n'est pas politique, et c'est regrettable.
Cela témoigne sans doute aussi de l'évolution d'une société mercantile dont les valeurs ont disparu ou tendent à se perdre.
Heureusement, si certains ont développé dans le droit une habileté à détourner, la justice s'est adaptée, mais doit être scrupuleusement attentive aux éléments factuels pour ne pas se laisser embobiner.
Ce qui reste dommage, car les magistrats étaient supposé avoir confiance dans les avocats, et que leur tâche déjà lourde, ne s'en trouve pas facilitée.
Bref. C'est un aspect .
Sans occulter donc le droit élémentaire à chacun de se défendre, il n'en reste pas moins que même dans le cas où l'on serait mis en cause de manière injuste,
Il convient avant tout de se poser les bonnes questions et d'examiner son passé, se questioner aussi sur certaines redondances quand c'est le cas, et affronter l'épreuve au lieu de vouloir lui échapper, ou s'en remettre à son seul avocat.
Explorer et comprendre.
Pourquoi ? La répétition dans nos vies la redondance, est un appel à comprendre quelque chose, et parfois ce quelque chose réside dans un non dit familial, dans des non dits ou tabous, ou même dans des faits commis par nos ancêtres et jamais résolus. C'est ce que l'on nomme la dette karmique .
Aller à la source.
A plus forte raison si on est auteur et que nos choix ont bel et bien contribué à nous incriminer.
Ce qui ne se règle pas honnêtement dans la vie concrète, provoque des colères contenues dans l'inconscient et c'est là qu'il va se régler.
Autrement dit, aussi longtemps qu'on ne regle pas le vrai problème de fond , vous allez constamment être remis face à lui et vos resonponsabilites, celles que vous ne voulez pas voir et existent pourtant bien quelque part dans votre inconscient.
Cela peut dans des cas extrêmes se solder par une mort violente ou une maladie invalidante si on n'y prend pas garde.
Et cela concerne autant des victimes à répétition qui ont le tort de ne pas dénoncer, que des auteurs qui ont celui de ne pas assumer .
Nous avons été endoctrinés dans une vision réductrice de l'être humain et de ses potentiels.
Or, assumer et faire ce qui est juste ,, est encore le seul acte qui puisse nous rétablir auprès de notre propre conscience mais aussi dans celle de l'inconscient collectif.
Y compris comme victime, parce que nous avons le devoir non seulement de nous protéger et dénoncer, mais aussi celui d'être un citoyen responsable face aux enjeux que cela représente souvent au plan général du collectif.
Notre sonar est là qui veille. Il ne nous aide utilement que lorsque nous nous alignons sur des valeurs, et les valeurs incluent le courage et la vérité.
Merci au passage de bien vouloir excuser les coquilles s'il y en a. Toujours mes soucis de visoion de près et de gros doigts sur mon téléphone.
Grand mère qui n'en finit pas de mouliner.