Question fondamentale, à priori simple, tellement simple, que personne ne se la pose plus :
Qui suis-je ?
Un individu, femme ou homme.
Un individu né nu, en un point de la planète appelée terre, selon un processus naturel qui répond à une loi physique de reproduction.
Suis-je pour autant un animal ?
Non. A priori la nature m'a donné une conscience, celle qui me permet d'analyser mes émotions et leur donner un sens, celle aussi qui me permet de distinguer le bien du mal.
Or si tout est conscience dans la nature, l'animal quant à lui n'a pas cette capacité d'analyser le sentiment et répond à une conscience primaire. Comme le vegetal et le minéral.
Mais qu'est ce que le bien et qu'est ce que le mal ?
Ces mots sont tellement simples et acquis de longue date dans notre vocabulaire, qu'on ne les interroge plus.
Or, la réalité est bien plus complexe qu'on ne veut le croire, et on ne peut pas figer ces mots dans une définition rigide qui nous serait donnée par une vision unique, en catégorisant des choix individuels par exemple.
Pourtant, ils sont à contrario très simples à évaluer et déterminer, si on se positionne non plus sur des critères objectifs mais sur nos ressentis.
Lorsque l'on se positionne du plan de nos ressentis individuels, on va intégrer alors que ce qui est bien est ce qui génère de la joie, du bien être et ce qui est mal, ce qui génère de la douleur, de la frustration injuste.
Nous le dit on ? Non. On nous dit qu'il est mal de voler, de tuer, et qu'il est mal d'être homosexuel ou de se marier avec un criminel. Par exemple.
C'est un peu basique comme réflexion. Parce qu'alors, on ne se demande absolument pas comment un individu ressent et vibre la vie pour orienter son choix sexuek, on ne se demande pas mais en fait : pourquoi est-ce mal ? Puisque ce choix il le partage avec un autre individu dans la sphère de sa vie privée et ne nuit en rien à son entourage.
Et ce criminel, on ne se demande pas qui il est, et ce qui lui est arrivé dans la vie. On ne se demande pas si ce crime est survenu à l'occasion d'une attaque qu'il aurait subie et qui était injuste et le mettait lui -même en danger. Dès lors donc qu'une personne porte l'étiquette de criminel, qui englobe autant des accidents de la vie, que des erreurs judiciaires, ou des criminels récidivistes et ancrés dans le crime par vice, elle est donc écartée d'un revers sans distinction.
Cela crée la discrimination.
A ciontrario, la personne qui en apparence est lisse et correspond aux critères prédéfinis par une vision unique de ce qui est bien (être mariée, avoir des enfants, une maison et une maison propre et bien rangée, des enfants polis et qui ont de bonnes notes, un mari banquier ), elle va emporter l'adhésion.
On a figé nos notions du bien et du mal dans des apparences, alors qu'elles devraient déjà se baser sur des émotions et des intentions, qui elles relèvent du cœur et donc de notions abstraites et spirituelles.
Et c'est lorsque notre pensée précisément revient en son centre : le cœur, l'émotion, mais aussi le questionnement, que l'on va à nouveau appréhender même le criminel le plus abjecte dans sa condition d'être humain, qui, même s'il est évidemment condamnable parce qu'on ne peut tolérer la destruction des autres par un individu, doit être entendu dans sa souffrance personnelle.
Parce que c'est cette souffrance personnelle qui a conduit à un engrenage infernal, et que c'est en allant à la source des problèmes que l'on peut guérir l'individu. Et c'est le seul moyen vraiment efficace, en prenant l'individu dans son entièreté et avec son historie, de le réparer et donc aussi de permettre à la société d'être protégée.
Cela permet aussi de déceler des problèmes de société émergents en amont. Et de se dire tiens, telle manière d'éduquer son enfant à conduit cet individu à ces choix mortifères. Pourquoi ? Comment ?
Alors, il est certain que cela peut sembler plis confortable à certains, plus rassurant, de déterminer des lignes rouges selon des critères objectifs. Au moins les lois sont posées et on n'a pas besoin d'y revenir.
Mais on le voit avec le monothéisme, c'est discriminant et injuste, et relève d'une vison unique, celle d'un homme qui à l origine a ressenti la femme comme un danger pour l'homme, selon la perception individuelle qu'il en avait, entre autres..
La vision "philosophique"qui ne fixe quant à elle pas de ligne rouge déterminée, plus libre et aussi plus vaste, et qui invite à questionner en permanence, serait de nature à donner le tournis.
Sa seule logique est l ETRE et ka SAGESSE.
Pourtant elle est libératrice et propice non seulement à apporter les réponses les plus justes autant individuellement que collectivement, mais justement, à placer dès son enfance l'individu en son centre et à se questionner sur les conséquences de ses prorpres actes dans la vie sociale.
En réalité, ce formatage là, est celui qui en donnant l'accès au savoir à tous, ne peut qu'être favorable à la société, parce que l'individu est né avec un hémisphère droit et une glande pinéale.
Et que cette glande pinéale, radar qui vise à l'équilibre au sein du groupe, ne fonctionne que si l'individu est social.
Ce radar et cette intelligence qui donne à chacun des potentiels puissants (et c'est ce dont les premiers prêtres eurent peur via le fameux œil de Râ notamment attribué à Osiris) ne fonctionne QUE SI L'INDIVIDU EST SOCIAL ET ALTRUISTE.
Il est donc contre-productif, à l'instar de l'église catholique romaine entre autres, de vouloir canaliser les hommes et femmes dans des règles pré-établies. Parce que c'est précisément cela qui crée l'injustice sociale et le chaos.
Revenir en son centre et s'interroger, tout le monde dès l'enfance devrait apprendre à le faire.
Cela enseigne à se connaître , à identifier en soi ses rouages, ses émotions, ses souffrances les nommer, les évacuer pour ne pas qu'elles s'accumulent en nous comme un poison, et devenir pleinement autonomes et efficients.
C'est dans notre nature d'être bons.
Revenir en son centre permet de renouer avec son cœur. Et c'est le meilleur guide pour chacun.
Cela n'empêche pas de consulter les parents, enseignants, sachants,
Mais le meilleur guide est celui qui enseigne à se passer de lui.
Celui qui prétend vous être indispensable, n'est jamais lui même que prisonnier de ses peurs d'enfant qui n'a pas été entendu. Et cette peur l'empêche de vous faire confiance, pour la simple raison qu'il n'a pas confiance en lui même
Il voit ses propres failles, et sait donc que d'autres que lui ont les mêmes failles.
N'oublions pas que l'enfant est déjà formaté dans ses choix à 5 ans. Ce n'est jamais irréversible, mais ce qui fonctionne avec la frustration pour créer me chaos,
Fonctionnera avec l'intelligence et la bienveillance poir créer une société juste et responsable mais aussi incroyablement prospère.