apres 5 années de crise de la dette grecque, gérée d'une manière catastrophique par l'union europeene en plus de trois memorendums avec les partis de l'alternance droite gauche, P Ries ne retient que les poncifs éculés que l'on peut trouver dans la presse allemande, ou chez les pires conservateurs francais:
-les grecs veulent vivre aux depens du reste de l'europe(c'est tout juste , si pas tous des faineants)
- l'etat grec , pas moderne , entrenant le clientelisme(il oublie que la petite corruption s'est développé encore plus avec la précarité )
-la democratie n'a pas été fondée par les grecs modernes , donc pas de leçon:il pense sans doute que c'est la troika qui a imposé des ultimatums au parlement grec qui détient la palme démocratique!
ce journaliste n'a aucun mot pour expliquer qu'une dette d'un état ou d'une entreprise en difficulté , ne peut se gerer qu'en fixant un plan à long terme et qu'on ne renégocie pas tous les ans sa dette (qu'il revoit donc la legislation des plans de redressement bien plus souple que ce qui a été appliqué à la grece); et un état , n'est pas un entreprise , car la socité qu'il represente ne peut disparaitre: l'etat est dans le long terme
en plus , il fait référence à un historien inconnu: je lui conseille la lecture éclairante de l'historien spécialiste de la grece que vous avez invité, olivier delorme
je suis atterré de retrouver dans vos colonnes, qui écrit tellement de tres bons articles sur cette question de la situation de la grece des propos aussi ignorants
jl waissmann
expert compable