Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
En marchant hier après midi j’ai eu l’impression de vivre dans une ville coupée en deux. D’un coté du mur dressé en travers du boulevard Heurteloup un front national en vase clos. De l’autre une ville dominée par le sourd bourdonnement d’un hélicoptère la mettant sous surveillance permanente. Enfin la place Jean Jaurès noyée sous les gaz lacrymogènes, les bris, le tumulte.
Et puis en fin de soirée l’insupportable agression d’un journaliste de France 24. Happé par le service d’ordre du FN, enfermé et molesté dans un réduit du Vinci, soumis aux allusions antisémites que son nom semblait impliquer pour ces tristes personnages.
Ce climat est bien loin du FN light que veut nous vendre marine Le Pen. Le FN de 2011 est bien l’héritier des entrailles sombres de l’extrême droite.
Demain la ville sera apaisée, mais le combat sans concession contre l’extrême droite sera toujours d’actualité.
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