Je te fiche mon billet de ma mauvaise humeur
Ami Emmanuel, entends-tu le cri sourd du pays que tu enchaînes !
Emmanuel Macron en 2015 quand il était ministre ! : « Le libéralisme est une valeur de la gauche »
Je crois que j’aurais tout entendu dans ma vie. Il est tellement de gauche aujourd’hui, qu’il multiplie les cadeaux fiscaux aux plus grandes fortunes. Macron est de gauche comme moi je suis moine !
Les inégalités abondent dans notre pays, des centaines de milliers, (voire peut être des millions) de personnes sont sous le seuil de pauvreté !
« Il faut rénover la pensée profonde de la gauche, dit-il, j’ai rarement vu des gens aller au bout du bovarysme (de Flaubert, Madame Bovary) parlementaire », dénonçant l’inaction de ceux qui ne vont pas au bout de leurs souhaits de réforme. Une pincée pour « François Hollande », en septembre 2015.
Jeudi 20 juillet, Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics, a annoncé, lors du traditionnel débat d’orientation budgétaire à l'Assemblée, que le gouvernement entendait bel bien ratiboiser les APL. L’Aide personnalisée au logement va baisser de 5 euros par mois dès le 1er octobre, déclenchant une avalanche de protestations et d’indignations. Les ordonnances ont engendré pas mal de contestations.
Mais où sont passés les syndicats ?
Les représentants ont placardé leur tristesse apparente tout en développant ce qu'ils avaient pu corriger grâce aux pourparlers. Cela sert indirectement les intérêts du gouvernement.
Les réserves affichées par la CFDT et FO montrent qu'il y a bien eu concertation, avec des concessions ; des réactions très contrastées parmi les partenaires sociaux surtout de la CGT.
Pour ma part je ne suis pas un spécialiste de l’économie ; je ne conteste pas non plus, à gagner un peu plus, à la seule condition que la richesse soit adéquate à une échelle convenable et à un partage raisonnable.
Pour que l’économie avance dans le bon sens, il faut il est vrai, un menant, un mené, si je peux m’exprimer ainsi. Il faut réinventer une manière de mener le combat d’idées et de l’économie, mais pas au détriment du peuple.
C’est vrai il faut faire des réformes, c’est inévitable. Mais entre la France d’en bas et la France d’en haut, il y a pas que le Rubicon à traverser "Aléa jacta est" le sort en est jeté, a dit Jules Césars. Hé bien non ! C’est un fleuve à traverser et nous devons affronter le pouvoir et ne pas baisser les bras pour effacer les inégalités.
Emmanuel Macron à aujourd’hui un problème, il met de la distance avec les Français, avec un sens jupitérien de condescendance hautaine. La république à son roi, qui n’a peur de rien, le riche va devenir toujours « exhaustivement » plus riche, les plus pauvres à peine moins pauvres, mais c’est la classe moyenne qui va payer, en conséquence aussi la CSG est devenue l’impôt des retraités.
Nous verrons si les emplois promis par le patronat seront au rendez-vous ! Car pour l’instant ce sont eux qui savourent les cadeaux de Macron !
Sources : Le Point, Libération, Le figaro, La Dépêche du midi, Midi Libre, L’humanité, Slate. France Inter.
Bon dimanche à vous tous
Jean Olmini
Le 1er octobre 2017