Une révélation du point, nous indique que des agents turcs organisent des « opérations en toute impunité au cœur de l’Europe ».
Plusieurs tentatives d’assassinats ont été déjouées en Belgique ; en France sur les meurtres en 2013, reste inexplicablement bloquée. Des cellules jointes à l’organisation nationale du renseignement (le MIT). Les services secrets turcs, pourchassent les opposants du Président Recep Tayyip Erdogan, en Allemagne, en Autriche, en Belgique et en France.
Dans l’affaire belge, ils sont quatre prévenus accusés de faire partie d’une « association de malfaiteurs » qui a rejoint et dirigé une organisation terroriste.
Le 1er octobre 2021, devant le tribunal correctionnel de Bruxelles, « Ils encourent des peines pouvant aller jusqu’à quinze ans de prison ».
En Belgique, les policiers contrôlent une personne turque dans le cadre d’une opération de surveillance, il leur a montré une carte de police périmée. « Le document attestait qu’il était affecté à la surveillance antiterroriste ».
En fait, c’est lutter contre le PKK. La guerre contre la « PKK » en Turquie aussi dans le nord de la Syrie et dans les montagnes Irakiennes.« Si l’exécutant chargé de la sale besogne se trouvait en Belgique, l’enquête a très vite montrée que l’initiative du complot venait de France ».
Une enquête préliminaire conduite par la sous-direction antiterroriste de la police Belge ; « ont dévoilé un second groupe de Turc de la région Parisienne ». Ces hommes échangent, avec habilité et prudence au téléphone ; ils sont formés au codage des informations.
Ils espionnent les opposants turcs sur le territoire Français, « se livrent à des activités en Belgique pour l’état ». Un ancien général, Adnan Tanrierdi conseillé militaire, proche d’Erdogan, a fondé la « Sadat » société militaire privée par d’anciens officiers islamistes de l’armée turque. « La Turquie à absolument besoin d’une compagnie de sécurité privé », précise le général. Les États-Unis, ont Black-water, la Russie a Wagner, nous autres, nous avons Sadat.
Ces personnes sont formées aux techniques de guerre non-conventionnelle. Enlèvement, assassinat, sabotage… Le 9 janvier 2013, trois militantes du PKK en France, dont la fondatrice, a été assassinée par le service secret turc, dont l’Ambassadeur de Turquie en France jusqu’en mars 2021 serait le « responsable de la coordination ».
Protégé par l’immunité diplomatique ce dernier n’a pas été entendu par la justice française. Les confessions d’un repenti des services secrets turcs.
« Il y a un an, un homme dévoile à la police de Vienne un complot visant à faire assassiner une élue d’origine kurde. L’histoire de Vienne révèle l’activisme intense auquel se livre le MIT en Europe et les protections dont il bénéficie, mais le récit que livre Feyyaz Öztürk traduit aussi l’existence de groupes autonomes et de stratégies parfois concurrentes au sein de l’appareil sécuritaire turc ».
Une organisation, protégée par l’état turc. Les "Loups Gris" ces ultranationalistes turcs interdits en France.
Novembre 2020, le ministre de l’Intérieur, Gerald Darmanin, a acté mercredi 4 novembre, la dissolution de cette organisation violente dont un des leaders en France vient d’être condamné pour « appel à la haine » contre les Arméniens.
Ces ultranationalistes Turcs, tissent leur toile en France, les Loups gris placent des candidats sur des listes électorales de quasiment tous les partis politiques, ils ont été un temps proches des néonazis du NPD tandis qu’en France Ahmet Cetin, leader du groupe, a été investi aux dernières législatives par le Parti Égalité Justice inféodé à l’AKP.
Le Parti de la justice et du développement ou AKP, est un parti islamo-conservateur, au pouvoir en Turquie depuis 2002. Recep Tayyip Erdoğan en est le président général depuis le 21 mai 2017.
Source : Le point, Marianne, Libération, la Dépêche du Midi, Wikipédia.
Bon dimanche à vous tous !
Le 3 octobre 2021
Jean Olmini