Je te fiche mon billet de ma mauvaise humeur.
Un cavalier, qui surgit hors de la nuit
Court vers l'aventure au galop
Son nom Macron, Macron, Macron….
Le président de la République a prononcé lundi un discours-fleuve devant les parlementaires réunis en Congrès. Le tribun harangue les députés à la romaine et fait sa révolution. Que retenir de tout ce discours pêle-mêle d’Emmanuel Macron à ce congrès ? Pas vraiment grand-chose.
Faire un discours la veille de la déclaration de politique générale c’est culotté ! Il en a parfaitement le droit.
Il veut être complet avec un discours sur les hauteurs, nourri de propos savant et d’observation littéraire que personne ne comprend sur le fond.
Mais nous comprenons qu’il ne pourra pas faire ce qu’il avait promis, du moins les grandes lignes ; notamment le chômage ou l’économie dont il ne dit mots.
Mais qu’est-ce qui nous arrive ?
Je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais Macron a converti ses fidèles à partir d’avril 2016.
Ou alors, il a trouvé une substance qui a été diffusée dans l’air pour en dormir une partie de la France. La France défaitiste, voire grincheuse est devenue la plus optimiste de la planète.
Un congrès mitigé nous informe le Figaro:
« Le président s'est livré à un exposé plutôt dense et très inhabituel dans le cadre parlementaire, sans doute le reflet de la « pensée complexe » qu'il revendique. Le leitmotiv de ses propos : assumer la mise en œuvre d'« un changement profond » au service des Français. »
La conclusion qu'il tire des consultations électorales du printemps est que les électeurs, en dépit d'un taux d'abstention phénoménal aux législatives, veulent « une alternance profonde ».
Néanmoins, les incertitudes s’amoncellent sur la mise en action de son programme, de même Emmanuel Macron l'a assuré : « Les engagements seront tenus. Les réformes et ces transformations profondes, auxquelles je me suis engagé, seront conduites. »
Nous sommes déjà confrontés à la CSG de 1,7 %, nous allons perdre une somme assez importante sur l’année, comme beaucoup d’entre vous nous escomptions une exonération de la taxe d’habitation. Macache Bono ! C’est pour 2022, il nous prend vraiment pour des moutons !
Le Premier ministre l’a dit, nous ne pourrons pas tout faire, mais nous le ferons : « Nous héritons d’un dérapage de 8 milliards d’euros. C’est inacceptable ».
Qui était le ministre de l’économie ? Macron Emmanuel, jusqu’en août 2016 ou il a démissionné, il savait très bien que l’état était en faillite.
Macron verrouille l’information ! Le président ne commente pas !
Le verrouillage de la communication de l'Élysée passe mal auprès des journalistes. Des conditions de travail inhabituelles pour la presse qui s'est inquiétée d'un recul de ses libertés.
Hier au G20 une ou un journaliste a posé la question qui fâche. Emmanuel Macron à Hambourg, a été interrogé sur l'ouverture vendredi d'une information judiciaire contre X pour «favoritisme et recel de favoritisme» concernant l'un de ses déplacements à Las Vegas en janvier 2016. Les soupçons de la justice visent notamment l'actuelle ministre du Travail, Muriel Pénicaud.
« J'ai posé des règles claires, quand je les pose je les respecte. Ici nous parlons de sujets essentiels pour le peuple d'aujourd'hui et de demain et qui sont mieux que les péripéties du quotidien. Il ne m'appartient pas de commenter cette actualité ici et je ne le ferai pas non plus à Paris. » Avant d'ajouter : « un président de la République ne commente pas l'actualité judiciaire. »
Source : Mediapart.fr, lefigaro.fr, libération.fr, lemonde.fr, leparisien.fr. Twitter. wikipedia, huffingtonpost.fr.
http://www.huffingtonpost.fr/…/taxe-dhabitation-macron-ava…/
Bon dimanche à vous tous
Jean Olmini
Le 9 juillet 2017