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Billet de blog 15 juillet 2018

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Je te fiche mon billet de ma mauvaise humeur !Allô Docteur ? Il y a quelqu’un ?

Nous ne sommes pas les seuls à souffrir de cet état ; les généralistes baissent presque partout en France. Ils sont les principaux affectés par les départs en retraite. Au cours de la période 2007-2016, leurs effectifs ont diminué de 8 %. Ils connaissent un effondrement impitoyable, et ce, de manière préoccupante puisque cet effondrement devrait se poursuivre jusqu'en 2025

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Je te fiche mon billet de ma mauvaise humeur !

Allô Docteur ? Il y a quelqu’un ?

 Le nombre de généralistes baisse encore en France. Les généralistes sont de moins en moins nombreux et les disparités régionales s'accentuent.

 L'arrivée de médecins a permis de compenser les nombreux départs. Un quart de ces nouveaux praticiens sont diplômés d'autres pays. Des médecins retraités participent un tant soit peu à des cabinets médicaux.

 Dans la vie nous sommes tous confrontés à des situations qui ne devraient pas exister. Au grand jamais ! Nous ne pensions à une éventuelle situation qui perturbe notre village, notre futur.

 Comme vous avez pu le lire dans mes communications sur les réseaux sociaux, nous sommes contraints à chercher des médecins pour notre village. Bien qu’il existe un autre cabinet médical, ils ne peuvent satisfaire à la demande, car déjà surcharger. Aux villages voisins le problème de surplus se pose aussi.

 Il y a bien un médecin du cabinet qui a prolongé son activité de trois ans afin de permettre de trouver des généralistes. Hélas la situation n’a pas avancé d’un pas !

 Comme personne ne communique, nous ne savons pas si la Mairie, la Communauté de commune ont fait des recherches ou appels d’offres.

 La presse locale se fait l’écho pour certaines communes qui ont des projets, les autres regardent passer le train, si toutefois il y en a un !

La métaphore est une allégorie des sous-entendus de l’image que nous donnons, sans connaître le bien-fondé de chacun.

 Nous ne sommes pas les seuls à souffrir de cet état ; les généralistes baissent presque partout en France. Ils sont les principaux affectés par les départs en retraite. Au cours de la période 2007-2016, leurs effectifs ont diminué de 8 %. Ils connaissent un effondrement impitoyable, et ce, de manière préoccupante puisque cet effondrement devrait se poursuivre jusqu'en 2025.

 « La perte d'un médecin généraliste sur quatre durant la période 2007-2025, alerte l'organisme représentant la profession médicale ». (Conseil national de l'ordre des médecins)

 Préalablement en 2008 le Sénat a procédé à une étude.

« Étude de législation comparée n° 185 - mai 2008 - La démographie médicale

Le nombre total de médecins résulte essentiellement du numerus clausus, qui fixe le nombre de places en deuxième année d'études de médecine. Le numerus clausus a été créé en 1971. Il est fixé par arrêté pris conjointement par les ministres chargés respectivement de l'enseignement supérieur et de la santé. Il a été assez élevé jusqu'en 1983 (environ 8 000 places), puis a diminué jusqu'à atteindre son niveau le plus bas en 1993 (3 500 places). C'est notamment en raison de cette baisse que les installations de médecins libéraux sont peu nombreuses actuellement. Depuis le début des années 2000, le numerus clausus a augmenté progressivement, afin de pallier la possible pénurie de médecins. Pour l'année universitaire 2006-2007, il était fixé à 7 100. Il est de 7 300 pour l'année universitaire en cours, 2007-2008 » (senat.fr)

 Le gouvernement, la ministre de la santé, Agnès Buzyn veut contrer les déserts médicaux. : « Il ne faut pas tout miser sur l’installation d’un médecin par village »

Nous pouvons en déduire, si je comprends le message que les personnes âgées devront parcourir des kilomètres, surtout s’il n’y a pas de transport.

Le rural n’intéresse pas forcément les citadins !

 Des priorités sont mises en avant indique la ministre de la santé "pour garantir dans tous les territoires un accès à des soins de qualité.

Aider à l’installation et à l’exercice des médecins dans les zones en tension

 On va favoriser des exercices mixtes entre la ville et l’hôpital, par exemple en créant à destination des jeunes professionnels 300 postes de médecins partagés entre un exercice en ville et l’hôpital. Nous favoriserons également des exercices multisites dans différents cabinets médicaux une ou deux fois par semaine permettre que des spécialistes viennent dans une maison de santé donner du temps médical.

 C’est inscrit dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2018, qui crée un fonds pour l’innovation, notamment organisationnelle, lequel permettra d’accompagner toutes les organisations innovantes, éventuellement par des financements au parcours, lorsque les professionnels s’organisent pour rendre plus efficient un parcours de santé, et se partagent les tâches.

 La télémédecine c’est pour bientôt !

« Oui. Mais cela demande une réglementation. Je pense que tout ne peut pas faire l’objet de télémédecine. Nous saisissons la Haute Autorité de santé [HAS] pour définir les actes qui peuvent entrer dans la télémédecine et ceux qui ne le peuvent pas. Par exemple, pour quelqu’un qui a très mal au ventre il est difficile d’envisager une téléconsultation ».

 Je reste optimiste! Je garde espoir pour notre village !

 http://lesgeneralistes-csmf.fr/2017/10/19/agnes-buzyn-ne-faut-miser-linstallation-dun-medecin-village/

Bon dimanche à vous tous

Jean Olmini

Le 15 juillet 2018

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